Photo archives 10 août 2019 à Saint-Antoine

Les amateurs de ball-trap sont invités à se présenter sur le pas de tir du site de Sonnac-sur-l'Hers, samedi 5 août, pour un concours organisé par l’association de ball-trap du président Roland Fourcassa. Les affiches ci-après donnent les détails concernant le déroulement de la journée. Inscriptions pour le concours et pour le repas de midi avant le mardi 1er août, au 06 74 64 87 60 (Roland) ou 07 84 77 67 21 (Christophe). 

Plusieurs générations de rugbymen réunies au rendez-vous du souvenir.

Au lendemain d’une techno parade ayant coloré les cours, le stade Lolo Mazon accueillait la chambrée des grands jours, à la faveur de la XIXe édition du « Bouclier Raymond Fort ». Cette fête annuelle du ballon ovale célébrée dans le cadre des fêtes du Cazal, a offert aux jeunes organismes, aux moins jeunes également, l’occasion de renouer avec le plaisir de faire circuler le cuir. Avant le coup d'envoi, une minute de silence était observée à la mémoire de Jean-Claude Bedin, ancien élément de l’USC XV, disparu en juin dernier.

L'affiche du jour offrait un duel opposant les bouillants éléments d’une jeune garde impatiente d’en découdre, aux Badalucs du Kercorb. Et d’emblée, le huit de devant aligné par ces derniers apparaissait nettement à son avantage sur la bascule. Transfuge du FCC XI, Antoine Salas réquisitionné allait opérer au sifflet, rendant une excellente prestation tout au long de trois tiers temps disputés. Aucune contestation ne viendra perturber la belle cadence de jeu, le seul et unique bémol émanant de l’instance envoyée par le « Club de la Ressègue » (photo ci-dessous). Laquelle arborera tout au long des échanges, des sourcils d’autant plus froncés que personne n’avait pensé à mettre un parasol à disposition.

Sur la pelouse, le tempo soutenu instillait le doute chez Alan Baby, Dragons Catalans ou Badalucs ? Cruel dilemme. Et au final mais sur le fil, au bénéfice de poteaux étêtés, les Badalucs s’adjugeaient l’édition 2023 du Bouclier Raymond Fort.

En présence de Carine et Pascale Fort, marraines de l'événement, Frédéric Boussioux et Jacques Mamet, président et secrétaire, invitaient l’assemblée à la remise des trophées. Le jury attribuant à l’unanimité le très convoité trophée de la Passe de maçon à Eliot Floch, arrivé assez tôt pour disputer les arrêts de jeu. Là-haut sur la place, les décibels de la Banda Entre-Nous et un alléchant fumet de haricots s’envolaient en direction du plateau du Tatauba. Il fallait sans tarder rejoindre les Festejaïres del Cazal.

Un album-photos Bouclier Raymond Fort 2023  a été mis en ligne

Eliot Floch, dépositaire du Bouclier jusqu'à juillet 2024

Le capitaine des Cissous (au centre) seul avec le ballon à l'heure du coup d'envoi

Réconforté par Touste et Jacques, manager et secrétaire des Badalucs

Un crampon sur le toit

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 28 juillet 1998.

Les Brésiliens n’en veulent pas à Fabien (Photos archives, Juillet 1998).

Tout droit descendue du Stade de France, la magie de la fête a transformé les rues du Cazal tout au long d’une semaine folle et placée sous le signe du ballon rond. Parée de ses plus beaux atours, la cour de l’hôtel de ville du Cazal a été le théâtre de fantastiques retrouvailles entre supporters du team fanion gaulois et l’Aigle Noir de Montségur. Meilleur « keeper » de la planète et plébiscité par une majorité de Françaises (les sondages en font foi), le nom de Fabien a été scandé par une foule bigarrée, laquelle a réservé un fantastique accueil au héros des bords du Touyre. Une poussée de fièvre sans précédent que les « Festejaïres del Cazal » pourtant habitués à la fête ont réussi à contenir non sans peine, durant trois journées de « furia » non-stop.

Célébrées en l’honneur de Marie-Madeleine, Sainte patronne des Cazaliens, les festivités 98 auront connu leurs traditionnels temps forts, avec une fête dans la fête, celle des fins palais invités samedi à passer à table pour faire honneur à la cuisine de l’ami Richard Conte. Toutes papilles dehors, placides et sereins, 260 convives ont dégusté un festin de roi avant que la « boîte à coucou » ne sonne l’heure d’un concert palpitant et généreux en décibels. Au travers duquel certains auront senti percer la pointe des griffes d’un Johnny national.      

Les hauteurs du Cazal ont ensuite vu défiler une constellation de sommités du football accompagnées de l’ambassadeur du Brésil en personne, auquel s’était joint le premier magistrat de Cintegabelle. Ces derniers allant même jusqu’à s’autoriser un sympathique bain de foule, accompagnés de gardes du corps impressionnants d’efficacité et de sang-froid, ainsi que d’un coq gaulois tout droit sorti de l’antre de Twickenham.

L’Edition des fêtes 98 a vécu, et les « Festejaïres del Cazal » méritent de vives félicitations. Vivement 1999 !