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  • Le beau succès d'un festival en hiver

    et tant pis si ça vous fait rire

    La compagnie des « Cousins » a retrouvé les planches

    Elle s'était ouverte le 7 décembre avec une soirée auberge espagnole au café des Sports, pour prendre fin mercredi 20 décembre en compagnie des « Mioches d'Elsa » et une soirée dédiée aux sonorités irlandaises, l'édition 2023 du festival « Choses et autres au théâtre » aura pu réchauffer les artères engourdies de la cité chalabroise. Au fil des animations et des rencontres, le collectif « Et tant pis si ça vous fait rire » a réussi à fédérer autour d'une initiative qui visait « à établir des relations harmonieuses et créatives, et à faire vivre le petit théâtre de Chalabre, tout en renforçant les liens sociaux ».

    Tout au long d'un rendez-vous aux saveurs hivernales, le festival a permis de tisser des liens entre acteurs et artistes locaux, à l'image entre autre de la soirée du samedi 16 décembre. Et un spectacle offert par la compagnie des « Cousins », laquelle a proposé une version revisitée de « La vie en rose ». Alternant grands classiques de la chanson et couplets moins susurrés, les artistes présents sur la scène du théâtre Georges-Méliès ont libéré leurs sentiments et stimulé l'auditoire.

    et tant pis si ça vous fait rire

    Tandis qu'au pied d'un décor changeant, les musiciens Guillaume Bernauer, Rudolph Klotz et Vincent Lefebvre enveloppaient le jeu des interprètes. Avec un intermède aux allures d'hommage imprévu à Guy Marchand, et à sa destinée, croisée la veille.

    et tant pis si ça vous fait rire

    Auparavant, avant le lever de rideau et avec classe, Geoffrey Thomas avait échangé son piano contre le traditionnel brigadier. Il était l'heure des trois coups. Chapeau à Diabasis, Eckco, Cap culture, Flow moove, un quatuor d'associations initiateur de dix rendez-vous aussi divers que vivants.

    et tant pis si ça vous fait rire

    et tant pis si ça vous fait rire

    et tant pis si ça vous fait rire

  • Les platanes de nos cours

    cours d'aguesseau

    Depuis le mercredi 7 juin dernier, le Cours d’Aguesseau se trouve ouvert à la circulation. Comme annoncé alors, et depuis le mois de novembre, les portions réservées aux espaces verts ont été aménagées par les services de la mairie. En complément de ces aménagements et en ce jeudi 14 décembre, le cours a retrouvé huit platanes, venus remplacer leurs ancêtres, usés par le temps. Ici et là, quelques arbres témoins d'une époque lointaine enracinés au plus profond des cours Dr Joseph Raynaud, Colbert, Sully et d’Aguesseau, résistent encore du haut de leurs 200 ans. L'extrait d'un compte-rendu municipal que l'on aurait pu lire aux alentours de 1820 en dit un peu plus sur leur histoire.

    « L’an mil huit cent dix neuf et le dixième jour du mois de novembre, à l’hôtel de ville de Chalabre en séance du conseil municipal, réuni en conformité de l’autorisation donnée le 8 octobre dernier par M. le préfet de l’Aude, pour une session extraordinaire de huit jours, à l’effet de délibérer sur les objets dont des circonstances particulières l’ont empêché de s’occuper pendant la session constitutionnelle.../...

    .../... En laquelle assemblée, un membre a dit que la petite ville de Chalabre est entourée d’un large cours qui sert de rue et en même temps de promenade, que ce terrain spacieux pourrait sans aucun inconvénient être planté de deux rangées d’arbres qui rendraient la ville plus agréable et même plus saine. En conséquence, il en fait la proposition comme d’une chose utile, désirée et sollicitée même par les habitants. Le conseil, adoptant la proposition et ses motifs, a délibéré qu’il sera fait une plantation d’arbres des deux côtés du cours qui entoure la ville et la sépare de ses faubourgs ».

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  • C'était hier : Fluris s'est endormi sur ses deux oreilles

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 21 décembre 2013.

    fluris

    L'envie de rallumer la flamme  n'attend pas le nombre des années

    Photos Patrick Lasseube, Décembre 2013

    Le traditionnel charivari qui trouble la nuit chalabroise chaque 13 décembre, a permis de ressusciter cette année encore, le souvenir de Jacques Fleury, qui acheva en Kercorb sa carrière de contrôleur au grenier à sel. C'était en 1697, il y a donc déjà quelques lustres, mais la flamme ne s'est jamais éteinte, dans le coeur de multiples générations « d'arrosegaïres ». Ces tireurs de traîneaux qui se succèdent depuis, en faisant monter dans les rues de la bastide, un bruit sourd, angoissant et métallique, en mémoire de « Fluris ».

    fluris

    Menée de main de maître par Thomas Rossi et ses compères, l'assourdissante sarabande a investi chaque artère de la cité, en ponctuant sa procession par de tonitruants : « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ». Derrière les créneaux de la vieille demeure des de Bruyères-Mauléon-Narbonne, le sieur Jacques Fleury apaisé, pouvait souffler une à une les bougies d'un chandelier éclairant un sourire de félicité.

    Il était l'heure de revenir dans les appartements jadis réservés à Monseigneur l'évêque, pour une longue nuit de sommeil, que seul un nouveau rendez-vous fixé par les « arrossegaïres » pourra interrompre, vraisemblablement le samedi 13 décembre 2014.

    fluris