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  • C'était hier : Six ans et un jour de guerre, vus par les maquettistes

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 24 mai 2015.

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    Gérard Canal (à droite) et ses amis maquettistes ont présenté leurs créations

    Photos archives, mai 2015  

    Lors de la journée commémorant le 70e anniversaire de la Libération, une exposition était mise en place par une équipe de spécialistes de petits modèles et d’événements historiques. C’est ainsi que le théâtre municipal s’est transformé l’espace d’une fin de semaine, en un gigantesque champ de bataille miniaturisé, à l’initiative de Gérard Canal, conseiller municipal, et expert en réalisation de maquettes.

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    L’ancien président du club maquettiste d’Albi avait fait appel à ses amis, venus du Tarn et du Médoc, invités en Kercorb afin de présenter le fruit d’un travail méticuleux, sur le thème de la Seconde Guerre mondiale. Les visiteurs auront pu admirer plus de 500 maquettes, retraçant l’ensemble des étapes du conflit qui opposa les Alliés aux puissances de l’Axe. De nombreuses figurines, chars de guerre, avions de chasse, navires et véhicules, accompagnés de paysages et décors de ruines, restituent le détail des zones de combat, sur terre, air et mer.

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    Cette exposition, qui était également l’occasion de glaner quelques conseils et astuces, a fait l’unanimité auprès des nombreux visiteurs qui ont pu apprécier la patience et la minutie mises en œuvre, eu égard à la qualité des reproductions.

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    Une batterie allemande sur la Pointe du Hoc, reproduite à l’échelle

  • A la mémoire d'Auguste Cathala

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    1946, cérémonie en hommage à Auguste Cathala

    De gauche à droite, Joseph Loupia, alias Blücher, à ses côtés, Victor Tisseyre alias Papa

    Photos Maurice Mazon, 1946

    Dimanche 25 mai au pied de la stèle érigée à l’initiative des Anciens FTPF, la mémoire d'Auguste Cathala, martyr et héros de la Résistance sera honorée. Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, sera évoqué à l'occasion d'une cérémonie célébrée à partir de 11 h. Elle se déroulera en présence de la famille d'Auguste Cathala, de Bertrand Bargain maire de Montjardin et de son conseil municipal, des Montjardinois, des Chalabrois, des porte-drapeaux de la coordination des anciens combattants, et de l'ensemble vocal Esalabra.

    A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert par la commune, avant un repas partagé, suivi vers 15 heures, d’une visite à la ferme du Roudié.

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    Ce jour-là, Justin Navarro avait terminé ainsi son intervention en hommage à Auguste Cathala : « Chaque année, nous viendrons, toujours moins nombreux sans doute, mais toujours plus sincères ».

    auguste cathala

  • La Ronde de l'Isard va passer par Puivert

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    En 2024, la Ronde était passée par Chalabre et le pont du Blau

    Photos archives, 4 mai 2024

    Ce samedi 24 mai va permettre aux amateurs de vélo de se replonger dans l’ambiance des courses cyclistes. En effet, la 4e étape de la Ronde de l'Isard 2025 partira d'Espéraza avant une explication finale 124,3 km plus loin, au sommet du Pla de Soulcem (1 654 m). Dans l’intervalle, les coureurs Espoirs (Moins de 23 ans) auront traversé Nébias et Puivert, après avoir gravi le col du Portel, direction le col de Babourade, pour rejoindre Lavelanet puis Tarascon-sur-Ariège. 

    Pour Puivert, les horaires de passage de cette épreuve cycliste ariégeoise internationale Espoirs, 47e du nom, se situeront entre 13 h 30 et 14 h. 

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  • C'était hier : Pierre-Louis Fabre, victime des nazis, a désormais sa rue

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 23 mai 2005. Il rendait compte d’une cérémonie à la mémoire d’un jeune Chalabrois, tombé sous les balles de l’occupant, le 27 juillet 1944. Deux mois auparavant, Auguste Cathala, dont le souvenir sera célébré dimanche 24 mai prochain à Montjardin (11 h ), avait également été assassiné par la soldatesque nazie.

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    Aux abords du collège Antoine-Pons, une plaque commémorative rappelle la tragique journée du 27 juillet 1944

    Photo archives, Mai 2005

    La capitulation des armées du IIIe Reich, commémorée le dimanche 8 mai dernier, a connu un émouvant prolongement avec l’inauguration de l’allée Pierre-Louis Fabre, en mémoire d’un jeune Chalabrois victime des balles allemandes. Une initiative à mettre à l’actif de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), représentée par MM. Louis Calvet et Pierre Puech, et financée par la section Rhin et Danube de Chalabre. L’occasion pour Maurice Rouzaud de retracer dans le détail et avec émotion cette tragique journée.

    « En ce jeudi 27 juillet 1944, un important détachement de l’armée d’occupation allemande investit de grand matin, la petite ville de Chalabre. Prévenus très tôt, beaucoup d’hommes jeunes ou plus âgés, tentèrent de fuir afin d’échapper à une rafle ou à d’autres mesures de représailles.

    Mais, installés en divers points stratégiques autour de Chalabre, les ennemis ouvrirent le feu au fusil mitrailleur, sur les hommes qu’ils apercevaient dans les champs. Plusieurs otages furent arrêtés et emmenés à Foix pour y être interrogés. Ils devaient être relâchés quelques jours plus tard. A Chalabre, l’un des hommes fut mortellement atteint sur les flancs de la colline de Terre-Blanche. Il avait tenté de s’échapper depuis sa maison située à la sortie de la ville, rue du Capitaine-Danjou. Il avait franchi le Blau pour monter vers la colline. Il s’appelait Pierre-Louis Fabre, au village on l’appelait Pierrot Fabre.

    pierre-louis fabreSon père était décédé deux ans auparavant. Sa mère n’avait plus que lui. Il avait seize ans. Pour ses camarades plus chétifs, c’était un grand. C’était un bon copain, il était plein de vie, un peu bagarreur comme les enfants l’étaient tous à cet âge.

    Il était notre ami. A 14 ans, 15 ans, 16 ans, on sort de l’enfance, on est adolescent. A cet âge-là, on ne pense pas à la mort, et c’est bien normal : on a toute la vie devant soi, on aime la vie. Cette vie, Pierrot l’a brutalement perdue en ce 27 juillet 1944, victime de la soldatesque fasciste hitlérienne. Je n’oublierai jamais ce triste cortège qui passa à un mètre de moi sur le pont du Blau en fin d’après-midi : quatre hommes de Chalabre, ramenant le corps de Pierrot à sa pauvre maman ».

    Maurice Rouzaud concluait en remerciant vivement les membres de l’association Rhin et Danube, l’Arac, les élus, d’avoir eu la délicatesse de placer cette plaque, qui rappellera à tous les Chalabrois et surtout aux jeunes, le souvenir de Pierre-Louis Fabre, « notre ami, enfant de Chalabre, enfant mort à 16 ans ».

    pierre-louis fabre

    Pierrot Cantié, Pierrot Fabre, Emile Pousse, en mai 1944 sur le pont du Blau