« Cordes et Âmes », un quatuor d’exception en la chapelle du Calvaire

Photos Marie-Annick Serrus-Crampagne

Dans le cadre de la saison estivale de Musique en Kercorb, le concert donné ce dimanche 27 juillet à la chapelle du Calvaire restera comme un moment d’exception. Le quatuor « Cordes et Ames » a séduit un public nombreux par sa virtuosité autant que par la richesse d’une programmation subtilement construite.

Le voyage musical a débuté avec Louis-Emmanuel Jadin, compositeur méconnu du XVIIIe siècle. A la surprise de beaucoup, ses accents s’aventuraient davantage du côté du romantisme naissant que du baroque attendu, révélant une œuvre pleine de finesse et d’expressivité. Charles Gounod, surtout connu pour ses opéras, a quant à lui dévoilé, dans sa musique de chambre, des résonances puissantes qui n’étaient pas sans rappeler Beethoven. Enfin, les accords étirés de Debussy, teintés de dissonances raffinées, ont ouvert la porte à des harmonies presque jazzy, audacieuses et enveloppantes.

Vibrations d’été au cœur du Calvaire

Le rappel, une interprétation émouvante de la Méditation de Thaïs de Massenet, a profondément touché l’auditoire. Certains, submergés par l’intensité du moment, n’ont pu retenir leurs larmes.

A l’issue du concert, les spectateurs ont partagé un apéritif convivial offert par l’association Ensemble pour le Calvaire, prolongeant dans la douceur du soir cette belle parenthèse musicale. Un immense merci à Musique en Kercorb pour cette initiative inspirée, et à tous ceux qui font vivre la musique dans ce lieu d’exception.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 30 juillet 2005.

Julien et Simon brandissent un trophée très convoité

Photos archives, Juillet 2005

La IXe édition de la Course à la Brouette réunissait dimanche au Cazal la crème des pilotes régionaux venus chercher les minimas sur le circuit des « Tataoubas ». Disputée devant un public de chevronnés, l’épreuve a permis au plus jeune équipage en course de damer le pion à des pilotes certes expérimentés mais hélas flapis. A l’issue des trois tours imposés, l’équipage villelongo-chalabrois composé de Julien Franot et Simon Laffont, s’adjuge la victoire finale, juste devant une écurie cérétane rompue aux techniques des « correfocs ». Et pour la troisième place, régulièrement sur le podium, les aérostiers d’Aéroconstellation, lesquels soit dit en marge, étaient préparés par le très controversé médecin du laboratoire « Morto ».

Calés dans les tribunes montées pour l’événement, plus de 400 spectateurs en auront eu pour leur argent, chaque équipe donnant comme d’habitude le meilleur d’elle-même. Et en effet le spectacle fut intense, sur chaque mètre d’un circuit sélectif et éprouvant pour les machines mais aussi pour les pilotes à l’étroit dans leurs combinaisons ignifugées. Contrairement aux éditions précédentes, la décision ne se sera pas faite dans « l’Entounadou » de la descente de Rose mais au passage de la chicane de la Chapelle où plusieurs infractions relevées par les commissaires en civil auront entraîné la disqualification de quelques favoris.

Une nouvelle fois la qualité esthétique des prototypes engagés mérite d’être saluée, des gentlemen aux rasta rockets, des beaux diables aux saints immaculés. Que dire aussi du landau cloué sur la ligne de départ, certainement affecté par un environnement à trop forte connotation phallique.

Malgré les effrayants pourcentages du col de Jo, cette édition 2005 aura vu le record du tour tomber, grâce aux Phacochères de la Malepère et à leur prestation qui a visiblement transcendé les treize équipages d’une course réglée dans un tempo infernal. Le Cazal a donc vécu dimanche un grand moment sportif et festif, l’ensemble des concurrents mérite pour cela de vives félicitations. Les « Festejaïres del Cazal » leur donnent rendez-vous le dimanche 23 juillet 2006 à 18 h précises pour un nouveau défi au départ de la stèle de la Grand Place.

Samedi 9 août, le musée du Quercorb propose de découvrir la trobairitz Azalaïs de Porcairagues, et son chant « Ar em al freg temps vengut ».

« Considérée comme la première femme troubadour connue, sa vie reste un mystère ; le peu d’informations qui nous soit parvenu tient en quelques lignes d’une vida (texte en prose racontant la vie d’une trobairitz ou d’un troubadour). La seule chanson parvenue jusqu’à nous « Ar em al freg temps vengut » exprime l’anticipation amoureuse de la femme dans le rituel de l’amour courtois. Avec délicatesse et une touche de mélancolie, elle chante à la fois un deuil mystérieux et l’espoir d’un nouvel amour. Pas besoin d’avoir des connaissances classiques en musique et chant, ou en occitan car Rachel vous aidera à aborder le contenu de façon simple et naturelle. Les stages sont aussi une immersion dans les valeurs de l’Occitanie médiévale et nous apporte une compréhension claire de la poésie de ces sages mystiques du sud de la France ».

Samedi 9 août de 15 h à 18 h, tarif 10 €, réservation au 04 68 69 81 51.

Système métrique

Vendredi 28 juillet 1905

« Un champ à la forme d'un rectangle de 184m 60 de long et 108m 50 de large. On trace dans les deux sens une route de 8m de large, et on vend le reste du terrain 0 f 80 le centiare. Dire ce que l'on retirera de cette vente.

Samedi 29 juillet 1905

« Deux pièces de terre de la même surface mais de valeur différente ont coûté ensemble 12 036 f 90. On demande le prix de l'are de chaque terrain sachant que 8 ares du 1er coûtent autant que 11 ares du second. On sait d'ailleurs que la surface totale des 2 propriétés est de 7 Ha et 24 ares ».