Animations - Page 91
-
Puivert : ateliers jeux rythmés avec la MJC
-
C’était hier : Vif succès pour la deuxième édition du raid nature
L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 10 novembre 2012.
Une compétition sportive intense et aux règles très strictes.
Les protagonistes récupèrent sur les berges hospitalières du Chalabreil (Photo Groquik, archives novembre 2012).
Il régnait une certaine animation le jeudi 1er novembre dernier aux alentours de 16 h, sur le macadam du col des Tougnets. C’est que l’endroit avait été soigneusement choisi par le forum « Extremilsim », en collaboration avec l’association L.R.M.A (Languedoc Roussillon milsim airsoft), organisatrice pour la deuxième année consécutive, d’un raid nature aux règles très strictes. Cette épreuve, que les spécialistes désignent sous les vocables anglais « airsoft » ou « milsim » (military simulation), aura permis aux éléments engagés, de participer au Trophée Craig Harrison, une compétition sportive opposant plusieurs binômes de snipers (tireurs embusqués), à près d’une trentaine de plastrons, chargés de tout mettre en œuvre afin que les adversaires désignés, échouent à mener leurs objectifs à terme.
Sur un terrain de jeu particulièrement difficile et rayonnant sur les communes de Puivert, Belvis et Espezel, soit une surface d’environ 5500 ha, les oppositions se seront succédées de jour comme de nuit, jusqu’à ce que la fin de la partie ne soit signifiée, samedi 3 novembre.
Après un premier objectif consistant à rallier, via la forteresse de la Dame blanche, le hameau de Campbonnaure, où un camion contenant affaires de combat et instructions les attendaient, chacun se dispersera sur un massif de la Malayrède plongé dans le noir, afin d’assumer un jeu de rôle très précis. Dans leurs tenues de camouflage et équipés d’armes, ou plutôt de parfaites répliques de M24 Classic Army ou encore de Glock 17, les binômes snipers ruseront 36 heures durant afin d’éviter tout check point ou patrouille de plastrons. Grâce à des méthodes de jeu copiant au plus près ce qui se fait en combat réel, et essentiellement basées sur le fair-play.
Samedi aux alentours de 10 h, et sous un timide soleil venu réchauffer treillis et autres filets de camouflage, les protagonistes du Trophée Craig Harrison boucleront finalement la boucle sur la place Charles Amouroux. Afin d’échanger leurs impressions, mais aussi et surtout pour récupérer force et lucidité, autour d’un excellent cassoulet mitonné par Constance, Viviane, Delphine, Daniel et Jean-Pierre.
Sébastien Silvestre (à droite), félicite le binôme vainqueur
A l’heure des récompenses, Sébastien Silvestre, maître d’œuvre de l’événement et Chalabrois de coeur, félicitait l’ensemble des participants, avant de remercier les municipalités de Puivert, Belvis et Espezel pour la mise à disposition des terrains, et Chalabre, pour le prêt de la salle des anciens abattoirs. Il concluait en donnant rendez-vous à ses amis passionnés du détail et de reconstitution, attendus en 2013 pour de nouvelles aventures sur les contreforts des Petites Pyrénées.
-
C’était hier : Halloween a ensorcelé le Kercorb
L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 8 novembre 2002.
Les ombres du soir ont offert quelques beaux sourires (Photo archives, octobre 2002).
Le grand mystère d’Halloween et son cortège lugubre et ténébreux ont fondu sur la paisible cité chalabroise, à l’heure où les ombres du soir invitaient de sinistres fantômes, sorcières et autres spectres à investir les cours de la bastide. Tout ce petit monde acoquiné a entrepris une furtive promenade ponctuée par un porte à porte fructueux, bonbons et sucreries sont très vite tombés dans l’escarcelle de petits diables en définitive très courtois.
Juste avant les premières heures de novembre, quelques notes de musique venues d’un lointain au-delà ont rappelé à l’ordre cette fantomatique cohorte, priée de retrouver dans les meilleurs délais, l’intimité d’une crypte douillette. Halloween avait fait son œuvre et les suaires gentiment rangés sur leurs cintres, il ne restait plus qu’à régler l’horloge sur 22 heures, pour le 31 octobre prochain.
-
Y aura-t-il des vitrines décorées et animées pour Noël ?
Si la question avait été posée, elle aurait été illico suivie d’une réponse positive émanant d’une belle et très jeune équipe de bénévoles, à l’ouvrage depuis le début du mois d’octobre dernier au cœur du n° 12, cours Sully. Et qui, dans la perspective d’un Noël annoncé, ont mis en pratique un adage emprunté à Walt Disney, « La meilleure manière de commencer, c’est d’arrêter de parler et de s’y mettre ».
Déco et électronique, un savant dosage qui sera bientôt maîtrisé
L’initiative portée par l’association Eckco (espaces collaboratifs du Kercorb) se veut à la fois ludique et pédagogique, avec pour objectif de mener à bien un projet collectif, consacré à la création de vitrines animées. Depuis plusieurs jours, et à l’image de leurs amis lutins que l’on imagine à l’ouvrage là-bas du côté du pôle, nos créateurs enchaînent les étapes avec brio, aux côtés de Raymond Crampagne, Franck Jubin, Aine O’Meara, Monique et Patrice Salerno.
Comme le précise Franck Jubin, « Ces ateliers proposent de faire ensemble des dispositifs animés avec six techniques différentes pour décorer les vitrines de Chalabre. Nous faisons des activités manuelles (agencement des scènes, déco, création des personnages) et techniques (impression 3d, gravure laser, électronique) ».
Après la collecte de cartons (CartoFrance) et de peluches notamment, il s’agit maintenant de procéder au montage des structures de mouvement, à l’assemblage, à la réalisation et à l’intégration au décor de la lumière et du son…, sans oublier les volets soudure, électronique, et impression 3D. Autant de challenges que chacun semble disposé à relever, dans l’espoir de voir ces créations orner les vitrines des commerces chalabrois à l’approche des fêtes de Noël. Commerces que l’on imagine prêts à jouer le jeu, pour prolonger cette remarquable expérience interactive.
Entre deux « tuyaux » délivrés à ses géniaux farfadets en devenir, Franck Jubin ajoute : « Il s’agit ainsi de participer à la vie du village, montrer que Chalabre se bouge. Une cité qui pourrait devenir une petite centralité d’intérêt et une terre de lien entre Aude et Ariège. Ces ateliers interactifs pourraient s’étendre sur d’autres périodes, pour de nouveaux montages animés ».
Objectifs de la séance exposés par Franck Jubin et Patrice Salerno
L'élève va bientôt égaler le maître