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Animations - Page 90

  • Carnaval : L'école Louis-Pergaud au rendez-vous

    école louis-pergaud chalabre

    La magie de carnaval va s'emparer du Kercorb

    Photo archives, 25 avril 2014 

    Parce qu'ils sont fidèles à la tradition, les petits écoliers de Louis-Pergaud seront présents sur les cours en ce jeudi 6 avril, accompagnés de Badaluquet, leur illustre invité. En parfait accord avec les solistes de l'OPVC, tout ce petit monde va parader et lancer les festivités, dans la perspective d'une fin de semaine durant laquelle la Terre Privilégiée sera tout bonnement Terre de Carnaval.

  • C'était hier : Le quartier Salinas s'initie à la « calçotada »

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 5 avril 2013.

    quartier salinas,calçotada chalabrePrès de 150 « calçots » ont régalé de fins gourmets, mis en appétit par une saine tradition (Photos archives, Avril 2013).

    En ce dimanche pascal, les voisins de la Plaine du Pont-Neuf répondaient à une invitation originale,  qui les aura emmenés de l'autre côté de la frontière, de l'autre côté des Pyrénées. A l'initiative de Rosabel et Albert, néo résidents d'origine catalane, bientôt appelés à quitter le Kercorb pour le Pays-d'Olmes, cette assemblée de gourmets a goûté aux joies de la « calçotada ». Une spécialité catalane, née à la fin du XIXe siècle au sud de la Catalogne, qui consiste à faire honneur  au « calçot », c'est-à-dire à l'oignon blanc.

    quartier salinas,calçotada chalabre

    Posés en une seule couche sur une grille, directement sur les flammes d'un feu alimenté aux ceps de vigne, les « calçots » une fois cuits, ont été prestement enveloppés par Albert et Jean-Pierre, dans du papier journal. Voilà comment Gigi, Léontine, Odette, René, Rosabel, Visita, Geneviève, René, Aïcha, Jean, Gloria ou encore Christian, ont vu arriver sur leur table, les dernières éditions de l'Indépendant. Lesquelles prolongeaient l'effet bienfaisant de la braise, juste assez pour que chacun ne se transforme sur-le-champ en un gastronome amoureux d'oignon tendre.

    En rang serrés, et avec une dextérité qui aura permis de faire l'impasse sur les traditionnels bavoirs, chacun aura vite saisi la technique du dégustateur né. Les « calçots » se mangent avec les mains, il faut d'abord enlever d'un coup sec les feuilles extérieures carbonisées, puis prendre l'oignon par son bout vert, le tremper ou non dans la sauce, et le porter ensuite directement à la bouche.

    Invités à fêter l'oignon, les riverains du Chalabreil identifiables à leurs mains noires, ont démontré qu'ils n'étaient pas venus pour pleurer. Ils ont ainsi fait honneur à Rosabel et Albert, qu'ils remercient chaleureusement.

    quartier salinas,calçotada chalabre

     

  • C’était hier : « Viendra, viendra pas ? »

    L’écho mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 4 avril 1998.

    badaluc

    Malgré des mesures renforcées, la lignée des Badaluc survivra-t-elle à cette fin de siècle ?

    Photo archives, Mars 1994

    Badaluc XXXe du nom, prince de l’éphémère et héritier d’une prestigieuse lignée honorera-t-il cette année encore notre accueillante cité chalabroise ? Ou bien gardera-t-il en mémoire cette cruelle mésaventure survenue en 1993, quand son illustre ancêtre, avait été victime au petit matin de juges noctambules très expéditifs ? Un forfait sans précédent d’ailleurs non élucidé à ce jour, et qui avait plongé les carnavaliers du Chalabrais dans le désarroi le plus complet.

    Depuis lors et afin de préserver l’intégrité d’un invité illustre, les sociétaires de l’OPVC se voient contraints d’utiliser les grands moyens, au risque de se mettre hors-la-loi, comme l’indique ce cliché d’archives. « Viendra, viendra pas ? », Certes Badaluc est bon prince et n’a pas la rancune tenace mais un flou insupportable est tout de même en train d’envelopper la capitale du Kercorb.  

  • C'était hier : Carnaval : Effet de manche fatal pour Badaluc XXXV

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 3 avril 2003.

    badaluc chalabre

    Aladin et sa lampe n'ont rien pu faire pour Badaluc

    Photo archives, Mars 2003

    La nouvelle en a surpris plus d'un, sa majesté Badaluc le XXXVe a péri dans les flammes de l'enfer, dimanche peu avant le coucher de soleil. Que dire de plus sinon que rien ne laissait présager cette issue fatale pour celui qui, la veille, avait conquis la confiance des gens du Kercorb.

    Bâti comme un chêne, ce digne descendant de Saint-Louis avait non seulement la prestance de Salomon mais aussi le bagout du célèbre juge Roy Bean, représentant de la loi à l'ouest du Fécos. Ainsi, depuis le hameau du Tatauba jusqu'à la Borde des Défabaïres, tous étaient venus pour réserver un accueil triomphal à Badaluc. Mais ce dernier, chargé expressément de traquer les « cerca rambalh » qui fourmillent sur les cours chalabrois, a tout au contraire filé la parfaite entente avec les musiciens de l'OPVC.

    Un agissement coupable au demeurant très compréhensible, au regard de la maestria avec laquelle ces virtuoses de la croche et du contre-ut auront animé les artères chalabroises, constellées de superbes masques. Enivré par ce tourbillon carnavalesque, ce qui devait arriver arriva, Badaluc tombait sur une patrouille, en l'occurrence un quintet de bric et de broc en robe rouge et noire. Il n'en fallait pas plus à Mestre Doulentizo pour faire envoyer ad patres sa sérénissime seigneurie, malgré la brillante intervention de la défense, en la personne de Mestre Refresco Barrals. Trahi par ses pairs et emporté par de divines volutes de fumée, Badaluc XXXV trône désormais aux côtés des siens, même pas en colère.