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Associations - Page 155

  • Participation à un chantier plantation

    La commission jeunesse de la mairie de Chalabre, en partenariat avec l'association Atout Fruit vous informe :

    « Les jeunes de 12 à 17 ans sont invités à participer à un chantier plantation. Le rendez-vous est donné le mercredi 1er décembre à 14 h à la gare de Chalabre. Le chantier sera encadré par des élu (e)s et des bénévoles de l'association. Pour les jeunes qui sont intéressés, il est obligatoire de s'inscrire auprès de la secrétaire de mairie avant le vendredi 26 novembre (autorisation parentale à remplir). Pour tous les participants, une entrée au château de Chalabre sera offerte, donnant accès aux différentes animations (accrobranche,...) ».

  • Un concert avec le Davy Kilembé Trio et les jeunes des MJC

    mjc puivert,davy kilembéDavy Kilembé cultive un faible pour le pays de Kercorb.

    Durant les vacances de Toussaint (voir article du samedi 13 novembre), Davy Kilembé est venu accompagner seize jeunes entre 7 et 16 ans, dans le cadre du projet « Créons un pont de chansons entre les MJC » (MJC Puivert et MJC du Razès). Dans le prolongement ce cet atelier de création, une invitation est lancée pour le samedi 27 novembre :

    « Découvrez les chansons engagées, pleines d'humour, de fraîcheur et d'enthousiasme, bien ancrées dans la réalité de notre monde. Les enfants s'y produiront sur scène, comme des pros, en première partie du concert du Davy Kilembé trio. Vous pourrez donc aussi vous faire prendre au piège du charme de Davy (et de ses chansons) qui ne cesse faire danser ces mots qu’il aime tant et qui, lorsqu’il s’en empare avec un sourire de garnement incorrigible, deviennent de subtils véhicules pour nos émotions folles ».

    Le concert se tiendra dans le cadre du « Tiers Lieu Aux Manettes » (7 rue du Cougaing à Limoux), ouverture des portes à 19 h 30, à 20 h 30 concert du Davy Kilembe Trio et des jeunes des MJC de Puivert et de Belvèze-du-Razès. A 21 h, concert du Davy Kilembe Trio. Petite restauration et buvette sur place. Tarif concert : 5 € pour tous (plus d'informations sur le site de la Claranda).

  • A la découverte du zoroastrisme, avec l’UPEK

    upek,nicole reding-hourcade

    Ahura Mazda, statue sur le Temple du Feu à Yazd, Iran

    Crédit photo Routard.com

    « Des autels du feu aux tours du silence, le zoroastrisme, composante essentielle de l’identité iranienne », tel sera le thème de la prochaine conférence proposée par l’Université Populaire en Kercorb, le samedi 13 novembre à 17 h à la Maison du Lac de Montbel.

    Étudiante post-graduée à l’Université d’Etat de Téhéran, titulaire d’une bourse du bureau des Affaires étrangères iraniennes, Nicole Reding-Hourcade évoquera avec passion le thème du zoroastrisme, religion qui existait en Iran avant l'Islam. L’Iran actuel, pays musulman chiite, a été le berceau d’une religion monothéiste connue sous le nom de zoroastrisme ou mazdéisme pratiquée en Iran pendant l’antiquité pré-islamique. Cette religion a pu survivre à la conquête musulmane mais avec une communauté qui s’est en partie exilée puis installée dans le monde indien pour éviter la conversion à l’Islam. Actuellement la religion zoroastrienne est encore pratiquée en Iran et est présente essentiellement à Téhéran et à Yazd, ville du désert au sud-est d’Isfahan et en Inde à Bombay qui compte la plus forte communauté au monde. Cette religion qui fut dans les premiers siècles après Jésus-Christ, la religion officielle de l’Iran, a laissé des traces dans le chiisme et le soufisme iraniens. L’UPEK invite à la découverte de cette religion passionnante, souvent définie par ses signes les plus tangibles, les tours du silence et les autels du Feu.

    Après avoir effectué une mission pour interviewer les Zoroastriens de la région de Yazd, Nicole Reding-Hourcade a enseigné à l’université Melli et Institut Français de Téhéran avec des activités culturelles dans le milieu diplomatique. Depuis 1992, elle est conférencière pour l’Orient, les routes de la soie, spécial Iran, histoire et culture de l’Iran pré-islamique. Chargée de cours à l’Institut Supérieur des Télécom-INT d’Evry, tableau géopolitique du Moyen Orient depuis la première guerre mondiale avec un focus sur l’Iran, elle prépare une publication : Le monde persan d’Anne-Marie Schwartzenbach.

    Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents. Courriel : upek11@laposte.net Blog : http://upek.over-blog.com

  • C’était hier : Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 30 octobre 2011

    frédéric paillard,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard (Photos archives, octobre 2011).

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment t’es venue  l’idée de créer cet instrument ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    frédéric paillard,kercorb patrimoineDu bois d'ici     « Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert ».

    Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal,… sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord     Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

    frédéric paillard,kercorb patrimoine