La passion reste de mise chez nos vétérans quinzistes 

Samedi 8 février, à quelques grosses minutes du Crunch version 2025, les sociétaires de la Confrérie des Badalucs étaient réunis en un lieu qui aura permis au président de donner le coup d'envoi de l'assemblée générale annuelle à domicile.

Frédéric Boussioux, présent depuis le vendredi 1er décembre 2017 à la tête d'un groupe qui s'auto qualifie « les Vieux du Stade », a souhaité la bienvenue à chacun. Il faisait ensuite un tour d’horizon des temps forts ayant marqué la saison 2024, tels que le déplacement au mois de mars en Pays Basque chez les partenaires de l'ami Paul Franzone. Après la belle prestation offerte au pied de la Citadelle de Bayonne, et une participation remarquée à la première édition du « Kercorb Seven Touch » (fêtes de l'Ascension), les Badalucs ont remis en jeu le Bouclier Raymond-Fort, XVIe du nom, à l'occasion du traditionnel rendez-vous festif du Cazal.

Le bilan financier était présenté par Carine Rossi, et l’adoption des rapports s’accompagnait de la démission du bureau, réélu pour un huitième mandat. Etaient alors évoquées les échéances d'une saison ouverte dès le 1er janvier dernier par une visite surprise chez Roger Garros, coach de l'Union Sportive Chalabroise XV dans les années 1980. Avant la tenue de la prochaine édition du Bouclier Raymond-Fort en juillet, un autre grand rendez-vous a été programmé le samedi 28 juin prochain. Il s'agira de célébrer les 40 ans d'une confrérie comptant parmi les plus anciennes du tissu associatif du Chalabrais. Dans le souvenir des Badalucs de la première heure, représentés dans la salle des fêtes de Sonnac-sur-l'Hers par les vétéranissimes Aldo, Jean-De, Henri et Touste, cette journée rassemblera vétérans, anciens dirigeants, supporters fidèles.

Disposés à tracer le sillon, Frédéric Boussioux, Carine Rossi et Jacques Mamet (excusé) ont réaffirmé leur souhait de préserver l’esprit des Badalucs, avant qu'une assemblée attentive ne soit invitée à porter Francis Amouroux à la présidence d'honneur. Les travaux se sont poursuivis autour du verre de l'amitié, sur fond de duel Angleterre-France.

Un « Sorry, good game » et une once de déception plus tard, le repas proposé par les cuisiniers de la confrérie était partagé dans une excellente ambiance. « Of course ».

L'assemblée générale annuelle de Biclorama-CCC (Cyclo Club du Chalabrais) se tenait mercredi 5 février à la mairie cours Sully, où une belle affluence avait répondu à l'invitation du président Fabrice Baurain-Lévi. Ce dernier ouvrait la séance aux côtés de Kamel Hallalel trésorier, et David Compston secrétaire. En préambule, le président en exercice depuis le 1er juillet 2023, présentait le projet « Les Biclos du bien-vieillir » (cf. Blog 30 janvier 2025), et posait la question : « Comment peut-on aujourd'hui ajouter un grain de sens dans notre prise en charge des aînés ? ».

L'initiative vise en effet à favoriser et faciliter les conditions de mobilité de nos aînés, et se déploie autour de trois axes principaux (ou pignons). Si l'intention s'adresse aux résidents de l'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil, via des circuits rando adaptés sur la voie verte en triporteur à assistance électrique, il existe une volonté d'établir un partenariat avec l'association des professionnels de soins du Kercorb (APSK). Un autre pignon de tranmission proposé par Biclorama-CCC est de soutenir l'accès à la culture pour tous, en particulier pour les personnes âgées socialement isolées. Une collaboration avec le tiers-lieu EcKco se met peu à peu en place, qui offrirait aux aînés et aux résidents de l'Ehpad la possibilité de participer aux actions collectives et événements culturels du calendrier associatif chalabrois (ateliers, expos, concerts, etc). A la conclusion de son propos, Fabrice Baurain-Lévi apparaissait fermement persuadé que : « Le vélo peut permettre de retrouver du lien social, l'objectif est d'aller à l'encontre de la retraite sociale en offrant l'opportunité de rester socialement actif ».

Il était l'heure de présenter le bilan d'activités de l'année écoulée, ainsi que le bilan financier, tous deux adoptés à l'unanimité. Le président évoquait ensuite la recherche d'un lieu pouvant héberger « La p'tite maison du vélo ». Cette dernière serait une vitrine offrant une meilleure visibilité quant aux activités d'une entité ayant fait ses premières armes au sein de la FSGT (Fédération sportive et gymnique du travail). Et la bonne nouvelle est que le tiers-lieu Eckco va mettre à disposition une permanence, entre les murs de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

Au chapitre des actions menées par Biclorama-CCC, l'atelier Spin doctor, animé chaque samedi sous la halle par Fabrice Baurain-Lévi. Un rendez-vous très prisé qui voit les cyclos néophytes en mécanique invariablement repartir avec un vélo opérationnel.

L'association Liens et Initiatives Citoyennes en Terre Privilégiée (LicTp), tiendra son assemblée générale annuelle demain vendredi 7 février à 18 h à la mairie, cours Sully. La participation est ouverte à tous et l'ordre du jour permettra de présenter les actions passées et futures. Comme le précise l'invitation à ce rendez-vous, « Nous serions heureux de recueillir vos idées et suggestions, on compte sur vous pour participer à ces échanges ».

Ce nouveau rendez-vous renvoie vers une rencontre qui s'était tenue voilà cinq ans jour pour jour ou presque, au café de la Paix. Une rencontre dont le journal l'Indépendant s'était fait l'écho sous ce titre :

Lendemain de Brexit en Chalabrais

L’entente cordiale et conviviale a régné en maître au café de la Paix

Photo archives, Février 2020

Il n’était pas tout à fait lunch-time, mais il était certainement l’heure de prendre l’apéritif, samedi 1er février, quand le café de la Paix accueillait une assemblée partagée entre tristesse, Brexit consommé oblige, et excitation, avec un crunch annoncé.

A l’initiative de l’association Liens et initiatives en Terre Privilégiée (Lic.TP), cette rencontre programmée chez Laura et Manu, a permis à la communauté francophone de renouveler soutien et témoignages de bienvenue à son homologue anglophone. Une manière conviviale de dépoussiérer un peu la première signature de l'Entente Cordiale, intervenue en 1833. Ce qui fut fait dans une ambiance des moins moroses, moments de partage historiques au lendemain de la sortie des Britanniques de l'Union européenne.