L’information était annoncée le 24 février dernier, la mairie de Montbel a engagé une consultation publique qui a débuté le lundi 27 février, pour se terminer le jeudi 30 mars. Pour rappel, le tribunal administratif avait prononcé en avril 2022, une suspension du permis d’aménager concernant le projet de construction d’un parc résidentiel de loisirs dans le bois de la Fajane, un environnement qui jouxte le lac constant de Montbel.

Emmanuel de La Bedoyère et Gaspard de Moustier, porteurs du projet, étaient présents à la Maison du Lac  le 17 février dernier. Comme ils ont pu l’expliquer, « il s’agit de proposer des séjours de déconnexion en pleine nature ». Leur start-up qui a bouclé une première levée de fonds de 3,5 millions d'euros afin de percher ses cabanes en Espagne et en Italie, vise à étendre une formule susceptible d’attirer les touristes français et étrangers : « Avec des séjours dans des cabanes perchées, flottantes ou végétalisées, intégrées dans un environnement naturel, de quoi faire rêver les voyageurs en quête d'insolite ».

La consultation publique est en cours, laquelle devrait permettre à chacun de donner son avis concernant la nouvelle demande de modification du permis d'aménager le lac à niveau constant, déposée par la société Coucoo. Les personnes qui le souhaitent sont invitées à se connecter via le lien suivant : 

https://www.ariege.gouv.fr/Actualites/Creation-d-un-parc-residentiel-de-loisirs-au-bord-du-lac-de-Montbel

Toutes et tous n'ont que le Tome XVI en tête.

En ce samedi 25 février et à la faveur d’une assemblée générale annuelle, les adhérents de l’association « Il était une fois Chalabre » se décidaient à remettre l’ouvrage sur le métier, au terme d’une année 2022 franchie au ralenti. Après avoir souhaité la bienvenue et remercié la fidélité de ses compagnons de route, le président Michel Brembilla saluait une inspiration retrouvée, avant de donner la parole à Daniel Lopez pour le bilan financier. Un dossier détaillé faisait état d’une trésorerie des plus saines, renforcée par la vente des publications et notamment du Tome XV, édité en juillet 2021. Il rappelait que les ouvrages édités, sont disponibles au secrétariat de la mairie, chez Mireille Sanchez à la maison de la presse ou auprès d’un membre de l’association.

Après l’approbation à l'unanimité des bilans, le bureau démissionnaire se voyait reconduit dans son intégralité. Avec le non renouvellement du poste de secrétaire adjointe, assuré par Viviane Papaïs, décédée en avril 2022 et dont la mémoire était saluée. L’assemblée devait ensuite aborder les projets en cours, et notamment l’imminent déménagement des locaux de l’association. Un transfert qui ne devrait pas perturber les habitudes, puisque les cartons d’ores et déjà ficelés au deuxième étage de l’hôtel de ville, vont traverser le cours Sully pour se retrouver dans un espace autrefois occupé par les bureaux du Sivom. Egalement prévu, et pour une meilleure compréhension, le texte de la stèle Fluris dressée à l'entrée de la halle, fera l'objet d'une modification.       

Les échanges se sont ensuite portés sur l'édition d'un seizième tome, avec un rappel du sommaire ébauché au printemps de l’année passée. Lequel fait état de sujets portant sur l’élevage du vers à soie en Kercorb, le général Jean-Antoine Déjean, les portraits de Claudine Pech et Maurice Mazon, la fromagerie Leplomb, les écarts de Chalabre (La Mouillère, Barate, La Fage, Jalet)… Un dernier point portait sur le travail d’indexation de l'ensemble des articles parus depuis 1996, qui doit permettre la réalisation d'un répertoire de mots clefs facilitant les recherches.

Pour 2023, « Il était une fois Chalabre » sera emmenée par l’équipe suivante : présidente d’honneur, la ville de Chalabre, président actif Michel Brembilla, vice-président Christian Morales, trésorier Daniel Lopez, adjoint Yves Bachère, secrétaire Jacques Mamet. Relations publiques et auteur Josette Taffet Brzesc, responsable des recherches historiques Jean-Pierre Boulbès, Roland Combes, Francis Garcia, membres actifs, Mmes Odile Bachère, Marie-Claude Fortier, Marie-Annick Saddier, MM. William Boulbès, Jean-Claude Fortier, Jean Lorca, Frédéric Paillard.

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 26 février 1998.

Maurice Chopineau et Jean Plauzolles ont mis les membres du COQ en appétit (Photo archives, Février 1998).

Tous les membres du Cercle Occitan se retrouvaient dernièrement aux Cèdres pour une conviviale soirée « pescalhons ». Si le but premier était l’organisation de la prochaine assemblée générale, le sujet fut rapidement traité, tant Annie et Sarah qui oeuvraient aux fourneaux, faisaient saliver tous les participants avec des effluves parfumés à l’eau de fleur d’oranger, au rhum,… C’est donc devant de délicieuses crêpes que le point était fait sur les activités passées et sur celles à venir.

Nul besoin de revenir sur la participation du Cercle aux activités associatives du village : spectacles avec Padena et le Théâtre de la Rampe, participation à Carnaval et à Fluris, l’occasion de saluer l’édition de l’affiche du Tricentenaire, inspirée de la création de Camille Amat, affiche qui est encore et toujours réclamée, les ateliers d’occitan du lundi,… L’essentiel pour les adhérents du COQ étant de « pouvoir se retrouver régulièrement pour participer à la vie du canton et y apporter une identité propre, la sienne ».

Quant aux projets, ils ne manquent pas : des contacts sont pris pour des spectacles, une soirée est en gestation et un projet d’envergure se met tout doucement en place. Présidé par « Josep Navarro », le Cercle Occitan del Quercorb fait preuve à l’évidence d’un beau dynamisme avec entre autre la parution régulière du journal « La Cresta del Gal ». Le COQ adresse une invitation à toutes celles et tous ceux qui désirent rejoindre le cercle afin d’y prendre une part active, ils y seront les bienvenus. 

Une rencontre très réussie avec l'archive

Samedi 11 février, la salle des fêtes de Rivel accueillait un nouveau rendez-vous proposé par l'UPEK (Université populaire en Kercorb), sur le thème de la sauvegarde et de la valorisation des médias audiovisuels. Cette conférence animée par Valérie Serrus, documentaliste ayant exercé sa carrière professionnelle complète au sein de l’INA, a offert un tour d'horizon complet et très clair des multiples activités développées au sein de l'Institut National de l’Audiovisuel.

Depuis la collecte, la numérisation et la pérennisation des archives, jusqu'à la problématique des droits audiovisuels à l'heure des nouveaux médias, chacun a pu partager les transformations techniques ayant accompagné l’archivage audiovisuel durant près de 45 ans. L'occasion pour Valérie Serrus (photo) d'effectuer un flash-back vers les premières années de diffusion de la radio télévision, et d'expliquer notamment comment la valeur scientifique de ce patrimoine audiovisuel avait été prise en compte de manière tardive par les institutions. Aujourd'hui, de nombreux usages se révèlent, dont certains inconcevables avant l’ère du numérique et de l’exploitation des « data ».

Un grand merci aux animateurs de l'association UPEK, et à Valérie Serrus, qui a permis à un public curieux et conquis de naviguer sur la mythique plateforme à remonter le temps que constitue l'INA. Le prochain rendez-vous de l'UPEK est fixé au samedi 11 mars à la salle des fêtes de Moulin-Neuf (17 h), Joseph Michel présentera une conférence sur le thème « Jardin et handicap : nos sens en éveil, une activité reconstituante ».