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C'était hier - Page 126

  • C'était hier : Les coureurs de fond sur le macadam du Pays Basque

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 5 novembre 2003.

    foulées du kercorbLes coureurs de fond du Kercorb participeront ce dimanche 9 novembre à la 39e édition de la course Béhobie-San Sebastian, organisée par le CD Fortuna de San Sebastian, province espagnole de Guipuzcoa. Dès 11 heures, les représentants du club chalabrois s'élanceront au beau milieu de 11 200 concurrents afin de parcourir une distance de 20 km qui les emmènera depuis Béhobie et Irún, jusqu'à la célèbre plage de la Concha à San Sebastian.

    foulées du kercorb

    Un itinéraire au dénivelé changeant, qui mettra les organismes à rude épreuve, notamment dans les montées del Alto de Gaintxurizketa au km 8, y el Alto de Miracruz au km 17. Cette dernière balade automnale permettra aux troupes de Jean-Paul Cnocquart de courir aux côtés de leurs homologues limouxins du club des PaCouLix. La proximité de la cité de Hernani devrait inciter Blanquetiers et Kercorbates à livrer une belle bataille sportive avec les aiguilles du chrono, afin de terminer au mieux cette épreuve mythique.

    Dans le même temps, les Foulées du Kercorb seront également présentes à Villegailhenc à l'occasion de la 16e édition des Foulées de la Bade (13 km).

  • C'était hier : Ce n'est qu'un au-revoir mes Soeurs ...

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 4 novembre 2013.

    En deux décennies, les trois religieuses auront tissé des liens particulièrement forts chacune dans sa mission au service de l'église.

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    Un moment fort en émotions pour soeur Odette, soeur Marie Sara et soeur Hélène

    Photos archives Octobre 2013

    Mardi 12 novembre prochain, les portes de la maison de la cure, vont définitivement se refermer avec le départ de soeur Hélène, soeur Marie Sara et soeur Odette, appelées vers d'autres missions. Membres de la congrégation de la Présentation de Marie, elles avaient pris leurs quartiers en pays chalabrais le 28 août 1993, à la demande de Monseigneur Despierres, alors évêque de Carcassonne. « C'était une journée d'été, mais le ciel était tellement obscur ce jour-là ! » se souvient encore soeur Odette.

    Issues des communautés de Sogues (Haute-Loire) et Le Malzieu (Lozère), où elles étaient enseignantes, nos trois religieuses auront tissé en deux décennies, des liens particulièrement forts. Chacune dans leurs missions, différentes et complémentaires, au service de l'Église, des aînés, des enfants, des malades et des plus démunis, sur un secteur pastoral couvrant les anciennes paroisses de Sonnac, Montjardin, Villefort, Puivert, Rivel, Ste Colombe-sur-l’Hers, Chalabre.

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    Et l'émotion était manifeste, samedi 26 octobre, à l'heure où une cérémonie d'au-revoir se déroulait place Charles Amouroux, en présence d'une nombreuse assistance venue témoigner affection et reconnaissance, pour toutes ces années vécues et partagées avec la communauté, chrétienne, et non chrétienne. Christian Guilhamat, maire de la commune, leur adressait un cordial hommage, conclu par la remise de la médaille de la ville de Chalabre.

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    Avant que l'ensemble vocal Eissalabra, ne leur offre un tour de chant, et l'exclusivité d'un arrangement de « Glory alleluia ». Pour une mise en lumière certes légitime, mais qui aura certainement éprouvé l'humilité de soeur Hélène, soeur Marie Sara et soeur Odette ... Soeur Hélène semblant espérer dans son for intérieur, que le Seigneur, exceptionnellement, ne soit pas à ce même instant, sur la même fréquence.

    Au final, une belle marque d'estime et de sympathie, à laquelle soeur Odette a répondu au nom des membres de la congrégation, avec des paroles fraternelles et des voeux les meilleurs, à l'adresse de la communauté du Kercorb. Le quotidien aura désormais pour cadre le département de l'Ardèche, soeur Marie Sara Merino va rejoindre la maison mère de la congrégation à Bourg-Saint-Andéol, soeur Odette Page séjournera à Serrières, tandis que soeur Hélène Brun résidera à Thueyts.

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  • C’était hier : Quel avenir pour le pavillon du château ?

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 novembre 1998.

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    Le temps pousse les pierres du pavillon

    Photos archives, Octobre 1998

    Trônant à deux pas du Pont-Neuf au pied des allées menant vers la demeure des De Mauléon, le pavillon du château vit-il ses dernières heures ? C’est la question que se posent nombre de Chalabrois préoccupés par l’état de délabrement d’une bâtisse autrefois superbe et aujourd’hui visiblement laissée à l’abandon. Une situation qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de nos élus, lesquels ont alerté Anne de Villette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne. A l’évidence il est urgent d’entreprendre des travaux de remise en état, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des passants sur une voie particulièrement fréquentée. Toiture éventrée, volets battant aux quatre vents, façades lézardées, le « pavillon » n’en finit pas de subir les outrages du temps dans l’indifférence la plus complète.

    Erigé en 1802, l’imposant édifice de l’avenue Auguste-Cathala verra-t-il ses belles pierres mises à bas ou bien sera-t-il restauré ? Considéré comme part du patrimoine local par nombre de nos concitoyens, qui le verraient avec plaisir franchir le cap d’un nouveau siècle, son avenir est-il définitivement scellé ?

    Autant de questions qui viennent alimenter les conversations chalabroises au sujet d’un pavillon recélant encore au plus profond de ses longs couloirs, les souvenirs d’enfance de nombreux petits Chalabrois ayant grandi à l’ombre du château. Couloirs dans lesquels résonne encore le marteau à battre d'Antoine le cordonnier. 

  • C’était hier : Il était une fois Chalabre veut faire parler la toile

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 3 novembre 2003.

    il était une fois chalabre

    Pour l’abbé Raymond Cazaban, les symboles abondent dans ce tableau

    Photos archives, Octobre 2003

    Le 31 mai dernier, l’association chère au président Michel Brembilla dévoilait aux Chalabrois, le tableau offert trois ans auparavant par Mme Veuve Jean Mamet, œuvre sauvée de l’oubli puis restaurée dans un atelier du Lauragais (Cenne-Monestiés). Jusqu’alors, chacun à l’association avait osé croire que les longs travaux de réhabilitation permettraient de révéler le nom de l’artiste mais aussi sa source d’inspiration : espérances déçues car l’auteur de ce chef-d’oeuvre reste à ce jour désespérément anonyme.

    Etait-ce un moine capucin du XVIIIe siècle pensionnaire au couvent du Cours Sully (actuelle maison Taillefer) ? Les religieux représentés sur la toile emmenaient-ils les reliques de Sainte-Colombe en provenance du Vatican vers la chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs sur le calvaire ? Autant d’interrogations restées sans réponse qui ont amené les membres de Il était une fois Chalabre à solliciter l’appréciation d’un homme d’église. Présent samedi dans la maison commune, l’abbé Raymond Cazaban a relevé sur une toile obstinément silencieuse, la présence de nombreux symboles, comme autant d’indices susceptibles de révéler la nature et les dessins de son créateur.

    Une analyse que l’abbé Cazaban a accepté de compléter par écrit, à la demande de Michel Brembilla et de son équipe, étude destinée à figurer en bonne place dans le septième tome que l’association va bientôt éditer.