L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 22 juin 2012.
Ce jeune Ariégeois a pêché un brochet de 16,5 kg pour 1,26 m.
Ce brochet phénoménal a été sorti des eaux du lac de Montbel, après une sacrée lutte (Photo archives, Juin 2012).
La journée en barque programmée le mardi 19 juin, aura permis à Florian Bonnes, passionné de pêche résidant à Moulin-Neuf (Ariège), de livrer un combat gagnant face à un pensionnaire de la retenue artificielle alimentée par les eaux de l’Hers-vif.
Le lac de Montbel, dont la mise à sec avait été annoncée, de manière fantaisiste, en avril dernier, aura ainsi vu remonter à la surface, un brochet aux mensurations remarquables. Une belle demi-heure de lutte sera nécessaire, mais la quatrième tentative sera couronnée de succès pour ce jeune Molinovéen, qui ramènera sur le plancher de son embarcation, un carnassier de 1m 26 de long pour un poids de 16,5 kg.
Seul à bord La ligne montée avec un crin de 9 kg aura été mise à rude épreuve, le « requin d’eau douce » pris au piège venant à plusieurs reprises frapper de son museau la coque de la barque, avant de s’avouer vaincu.
Seul à bord, et malgré un dangereux tangage, Florian Bonnes est sorti vainqueur de ce combat incertain, qui lui permet d’établir un nouveau record. Prochaine étape pour ce digne disciple de Saint Pierre, patron des pêcheurs, la récupération des filets de chair fraîche, avant une visite chez un taxidermiste, afin d’immortaliser le souvenir d’une prise exceptionnelle.

21 juin 1997, à l’heure où l’hexagone tout entier s’apprête à fêter la musique, il faut saluer l’initiative centenaire de musiciens chalabrois, fondateurs d’une société qui en ce temps là, avaient choisi la date du Lundi de Pâques pour célébrer leur fête annuelle.
Le temps a passé depuis, et si le métal de la passerelle est aujourd’hui la proie de la rouille, le béton des rampes adjacentes donne lui aussi certains signes de faiblesse. Signes faibles certes, mais suffisants pour laisser apparaître une clef, que l’on devine lorsque l’on se positionne face au pont, et dos à l’église Saint-Pierre. 70 ans après, le souvenir du citoyen Otto Löwy et de ses compagnons d’infortune a ressurgi de l’oubli, grâce aux effets improbables de l’érosion. En cette année 2012, le Pont-Rouge va être restauré, par nécessité, et il est permis d’espérer que ce vestige d’humanité et de fraternité, n’ira pas se perdre dans un amoncellement de gravats.