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C'était hier - Page 330

  • La traversée du Cazal avec une brouette

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 24 juillet 2011.

    cazal 2011Les Pitchounes à Kéké (à gauche) vont remettre le titre en jeu (Photos archives, Course à la Brouette 25 juillet 2010).

    Le départ de la XVe édition de la course internationale à la brouette du Cazal sera donné aujourd’hui dimanche 24 juillet à 17h 30 sur une grand-place qui devrait être cette fois encore, envahie par les aficionados. Selon des informations monnayées à prix d’or, mais qu’importe, la version 2011 sera particulièrement relevée puisque les équipages vainqueurs des dix dernières éditions ont confirmé leur participation auprès du « Wheelbarrow Team del Cazal », organisateur officiel d’une compétition hors-normes. Il est important de rappeler que ce rendez-vous annuel réunissant la crème de la discipline est jumelé avec la « Swanage Wheelbarrow Race », épreuve disputée en août dans le comté anglais du Dorset. 

    La seule certitude dont disposent les nombreux pronostiqueurs, et elle est de taille, c’est que le circuit n’a subi aucune modification, avec six virages très délicats à négocier, cinq à droite et un à gauche. Dans ces conditions, les informations de co-pilote à leader seront d’une importance primordiale et les erreurs de trajectoire seront payées au prix fort.

    La direction de l’épreuve rappelle que l’accès au circuit est entièrement gratuit mais que la visite des stands est laissée à l’appréciation des équipages en course. Est-il utile de rappeler la guerre sans merci que se livrent les écuries quant à la protection des brevets de fabrication de leurs prototypes, fruits d’une imagination portée au pouvoir en l’honneur de Ste Marie-Madeleine.

    cazal 2011Un premier départ réservé à la catégorie junior sera donné à 17h 30, avec un duo favori composé de Julien et Sam, vainqueurs en trois tours de l’édition 2010. Le départ très attendu de l’épreuve réservée aux féminines interviendra dès que le circuit aura été débarrassé des fragments perdus par de petits bolides en cours d’homologation. Audrey et Charlène qui avaient soulevé le Trophée Jean-Claude Sicre en 2010, feront tout pour récidiver, avec le soutien de Tonton Kéké (photo). Il sera ensuite l’heure de libérer les concurrents masculins, impatients à l’idée de pouvoir effacer des tablettes, l’équipage jamaïcain Cazarocket, lauréat surprise de l’édition 2010. Rendez-vous cet après-midi sur les hauteurs du Cazal, le spectacle sera une fois de plus au rendez-vous.

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    La caravane annonce la course des Juniors

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    La table des inscriptions est prise d'assaut

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    Le bobsleigh des Cazalrockets est dans les starting-blocks

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    Course Juniors, Julien et Sam aux couleurs de l’USAP

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    Un départ inspiré par les 24 Heures du Mans

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    Après bien sûr, il faut cravacher

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    Tout va être une question de trajectoire pour le quatuor jamaïcain

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    Les Mario Brothers soulèvent le Trophée

  • C’était hier : Fête du tougnol : ils ont mis les mains dans la farine

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 23 juillet 2001.

    fête du tougnolLes lauréates du concours ont reçu les félicitations des élus (Photos archives, Juillet 2001).

    Dans le cadre des festivités du 14 juillet organisées par la municipalité chalabroise, un concours de tougnol était proposé à toutes celles et tous ceux qui aiment plonger leurs mains dans la farine. Amateurs, fins gourmets ou nostalgiques d’un passé révolu, une quinzaine de candidats ont rallumé leur four pour remettre aux alentours de 12 heures, des copies plus ou moins réussies. Plusieurs recettes avaient été mises à disposition et il revenait à un jury trié sur le volet de désigner en ce samedi patriotique les trois meilleurs chef-d’œuvres culinaires. Auparavant, MM. Pascal Pull et Pascal Walheim, boulangers pâtissiers à Chalabre avaient offert une fournée spéciale de tougnols, lesquels seront partis comme des petits pains au bénéfice de la Croix-Rouge et des Restos du cœur.

    Cette « Festa del Tonhol » aura également permis à l’ami Claude Chauveton, ambassadeur du riche savoir-faire rivélois, de présenter une superbe composition de tougnols « Made in Rivel », pâtisseries à l’anis dégustées à l’heure du vin d’honneur et juste avant le verdict du jury (photo ci-dessous).

    fête du tougnol

    Ce dernier composé de Mmes Marie-Louise Saddier, Raymonde Castres, Nicole Boussioux et de MM. Aimé Mamet, Raymond Serrus-Crampagne et Philippe Siegel, parviendra à placer trois tougnols sur un podium plutôt gourmand. A la plus haute marche, Mme Mathilde Le Foll, brillante gagnante de cette première édition, suivie de très près par Mlle Julie Carbou, Mlle Nadine Massarotto prenant la troisième place. A l’heure des récompenses, M. Christian Guilhamat maire de Chalabre et Marie-Annick Serrus-Crampagne conseillère déléguée à la culture et au patrimoine, ont chaleureusement félicité l’ensemble des candidats avant de remettre la médaille de la ville aux trois lauréates. «  Rien n’est plus beau que les mains d’une femme dans la farine » chante Claude de Toulouse. Les Chalabrois et les nombreux visiteurs qui passaient par le Kercorb ce jour-là , n’ont pas démenti.

  • C’était hier : Le duo Rosa Laurent enchante les bois de Borde Blanque

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 juillet 2006.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaffGérard Rosa au violon et Linda Laurent au piano ont envoûté le public dès les premières mesures (Photos archives, juillet 2006).

    La corde soyeuse et satinée de Gérard Rosa en harmonie avec la clarté étincelante du clavier de Linda Laurent ont conquis près de deux heures durant, un parterre de mélomanes réunis dans le cadre paradisiaque du confortable et robuste manoir de Borde Blanque. Ce concert proposé sur les hauteurs qui dominent le lac de Montbel par la société Luthès Paris et ses managers Mike et Sandra Wagstaff, avec le précieux concours de Helen Calkoen maîtresse des lieux, a subjugué un public sous le charme. Avec la sonate en sol majeur K301 de Mozart, le duo Rosa Laurent démontrait d’emblée son unité et sa spontanéité. Promoteurs de la musique contemporaine, Gérard Rosa et Linda Laurent offraient ensuite quatre improvisations de Francis Poulenc, avant un retour dans le temps et l’interprétation d’un « Trè giorni son che nina », œuvre anonyme apportée à Londres pendant la saison 1748-1749 par une compagnie italienne d’opéra.

    Henryk Wieniawski et son scherzo-tarentelle résonnaient sous les frondaisons de Borde Blanque, avec le concours inattendu d’un cortège d’oiseaux ayant pris le parti de s’inviter à un si beau concert. Après un bref intermède, Gérard Rosa et Linda Laurent interprétaient avec le même degré de perfection et d’intense concentration, l’adagio de la sonate Op.8 en hommage au compositeur carcassonnais Paul Lacombe.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Une sonate de César Franck venait conclure une soirée marquée par une troublante coïncidence, quand les deux interprètes plongés dans la pénombre par une rupture de secteur, allaient jouer les trois derniers mouvements de mémoire. A l’image du violoniste belge Eugène Isaye et de la pianiste Marie Bordes-Pène, lesquels connurent en 1886 pareille mésaventure, alors qu’ils donnaient la première audition de cette sonate au musée de Bruxelles, où tout éclairage artificiel était interdit. Comme ses prédécesseurs, le duo Rosa-Laurent aura offert sous le ciel de Borde Blanque, une musique rayonnant dans l’obscurité de la nuit.

    Mike et Sandra Wagstaff donnent rendez-vous le vendredi 25 août prochain à 20 h 30 pour un nouveau concert, organisé en partenariat avec la mairie de Chalabre et le parc de loisirs Château-Chalabre. Dans la vieille demeure des Comtes de Bruyères, le quatuor à cordes Kryptos présentera des oeuvres de Schubert, Mozart et Sibelius.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaff

    Sandra Wagstaff est venue féliciter les deux artistes...

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    ... et remercier chaleureusement Helen Calkoen pour son accueil

  • Le Sentier des Métairies a dix ans...

    ... et l'UPEK propose une promenade commentée ce dimanche 25 juillet 2021 au départ de Peyrefitte-du-Razès, en compagnie d'Éric Fabre : « Concepteur de cette promenade thématique, il nous conduira de métairie en ruine en métairie en ruine, en décrivant l’abandon des habitats isolés aux XIXe et XXe siècles. Il expliquera quand, pourquoi et comment, des maisons tombent en ruine, alors que les champs et pâturages deviennent des boisements ».

    Le rendez-vous est prévu à 9 h 30 à la mairie de Peyrefitte-du-Razès (10 km et 300 m de dénivelé, retour prévu vers 15 h). Chaussures de marche impératives, bâton conseillé, casse-croûte pour midi ne pas oublier de prendre de l’eau (il n’y en a pas sur l’itinéraire). Éric Fabre dédicacera son livre « Les métairies en Languedoc, désertion et création des paysages (XVIIIe-XXe siècles) ». Le livre est actuellement épuisé mais l’auteur apportera les quelques exemplaires qui lui restent (25 €).

    Le Sentier des métairies a été inauguré

    Sous ce titre, l'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 22 juillet 2011. 

    sentier des métairiesLes artisans du projet, réunis autour du premier des panneaux jalonnant le sentier (Photos archives, Juillet 2011).

    Peyrefitte-du-Razès accueillait tout dernièrement une assemblée invitée à officialiser la mise en service du Sentier des métairies, dont l’itinéraire « conduira le promeneur à découvrir, au milieu des bois, la marque laissée par les hommes du XIXe siècle sur les paysages du Val d’Ambronne, ou ce qu’il en subsiste ».

    sentier des métairies

    L’étude historique menée de 2005 à 2009 par Eric Fabre (photo ci-dessus), maître de conférences à l’Université de Provence et auteur de l’ouvrage « Les métairies en Languedoc », a permis de retracer l’histoire des habitants du Val d’Ambronne des XVIIIe et XIXe siècles et de reconstituer l’évolution de leurs conditions de vie, à l’heure de la révolution industrielle et de l’exode rural.

    sentier des métairies

    Accueillis par Monique Le Minez maire de Peyrefitte-du-Razès (photo ci-dessus), Jean-Pierre Salvat président de la Communauté de communes, Daniel Lefebvre vice-président de la CCC, Eric Fabre, Yvette Canet maire de Gueytes-et-Labastide, Josette Fontaneau maire de Caudeval, Gérard Joulia maire de Courtauly, la société Anthroposphère d’Espéraza, réalisatrice des panneaux thématiques, l’association Caminarem, qui a mené à bien les opérations de débroussaillage, et les employés communaux qui ont assuré l’installation des panneaux, ont inauguré un parcours permettant de comprendre comment s’est construit année après année le paysage actuel.

    sentier des métairies

    Le randonneur découvrira ainsi l’histoire de métairies ayant pour nom Montplaisir, le Clergue (photo ci-dessus), Lauto, Piquetalen, non sans avoir auparavant franchi la rivière Ambronne, sur une passerelle réalisée par Pierre Lefebvre, ferronnier d’art à Sonnac-sur-l’Hers. Au terme de cette cérémonie inaugurale, Monique Le Minez invitait l’assistance à se retrouver dans la maison commune, et donnait rendez-vous le dimanche 7 août prochain à 9 h 30, pour une visite guidée et commentée par Eric Fabre, au départ du parking de Peyrefitte-du-Razès.

    sentier des métairies

    sentier des métairies

    La métairie de Lauto, vestiges sous le soleil