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C'était hier - Page 582

  • Le café du Cours National

    Sous le titre qui suit, l'écho ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du mercredi 16 janvier 2002. Le café du Cours Docteur Joseph Raynaud s'apprêtait à changer d'allure, et les habitués étaient invités à s'organiser différemment, pour quelques semaines seulement. Il s'agissait alors de la deuxième fermeture des portes, après une triste première, intervenue le vendredi 27 janvier 1995. Au cours du mois d'avril suivant, le mythique Café de la Liberté rebaptisé, retrouvait une clientèle fidèle au rendez-vous. Les portes du bar des Sports "El Chupito" s'ouvraient sur un superbe espace de convivialité, radicalement transformé. Grâce notamment au concept original signé Loïs Maïa, maître en la matière puisque les décors réalisés pour l'occasion n'existent nulle part ailleurs. La page ouverte en août 1995 se tournerait en décembre 2005, avec une passation de témoin entre Thom et Marie d'une part, Jacques et Muriel d'autre-part.   

    Le « Café des Sports » sera fermé pour cause de travaux.

    Chupito Last Janvier 2002.JPG

    Dernière soirée avant travaux.

     

    Thom et Marie ont décidé d’offrir une nouvelle jeunesse à leur établissement, qui sera fermé à partir du 1er février prochain, pour une période de cinq à six semaines. Magasin spécialisé en ferblanterie, plomberie et zinguerie au début du siècle dernier sous la houlette de la Maison Mir Justin, converti en un débit de boisson par M. François Tournois, ce bon vieux café de la Liberté devenu café des Sports en 1995, va connaître une nouvelle mutation avec un nouveau look « very british », qui devrait satisfaire la clientèle.

    Chupito One Janvier 2002.JPGLa véranda du Café Tournois ...

    Chupito I Janvier 2002.JPG

    ... vit ses dernières heures.

    Chupito IV Janvier 2002.JPG

                                              Le bar "El Chupito" prend forme.

  • Rock around the Kercorb

    L’article qui suit avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du lundi 14 janvier 2002. Quelques jours auparavant, Paul Séris quittait les siens à l’âge de 74 ans, une nouvelle monnaie faisait son apparition au distributeur automatique du Cours Henri d’Aguesseau, le club de rugby de l’U.S. Kercorb déclarait forfait général, un petit Théo naissait au foyer de Raymond Rivals et Corinne Delpech à Villefort, le « Cercle Occitan del Quercorb » éditait son tout premier almanach, et l’association « Il était une fois Chalabre » annonçait la publication prochaine d’un Tome VI très attendu.

    les cactus,hôtel de franceLes Cactus en connaissent long sur la musique.

    ls sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment le rythme, en trois mots, les Cactus composent une joyeuse équipe animée par une commune passion, la musique. Inséparables, voire unis comme les doigts d’une main glissant sur le manche de la guitare, nos virtuoses aiment surfer sur les tempos les plus fous, avec une préférence prononcée pour le rock and pop.

    C’était lundi et il était un peu plus de minuit, après avoir religieusement laissé douze coups s’égrener à l’horloge Notre-Dame, les Cactus ont mis le feu à l’Hôtel de France où les premières secondes du Nouvel An ont été célébrées avec faste, rythme et cotillons. L’an 2002 ouvrait à peine les yeux, lorsque nos artistes recevaient le prompt renfort vocal d’un sujet de sa gracieuse majesté, tout simplement royal dans son interprétation de "Martha my dear" et "Rocky Racoon". Un clin d’œil aux Beatles qui offrait un bon point à l’entente cordiale, pour le plus grand plaisir de Christine, Bernard, Christophe, David, Jean-Marie, Olivier, René et Vincent, auxquels nous présentons nos meilleurs vœux de réussite pour 2002.      

  • Le mécano de "La General"

    Mécano SNCF.JPG

    Cette photo prise au début des années 1940 par M. Monier, photographe rue d'En Plumet, évoque les grandes heures du chemin de fer, lorsque les trains effectuant la liaison Lavelanet-Moulin-Neuf passaient par Chalabre. Embarqué sur sa vieille voiture Rosengart, notre photographe avait rejoint l'équipage de la locomotive "140 A Midi", stoppée à hauteur du passage à niveau de Daurat, à quelques centaines de mètres du village ariégeois de Camon. Le mécanicien répondant au nom de Dupin (à gauche), était assisté d'un chauffeur dont nous n'avons pu établir l'identité. Belle image d'un passé hélas révolu, voilà maintenant 38 ans, pratiquement jour pour jour (16 décembre 1973), que le train ne siffle plus à l'approche de la source de la Picharotte (Un grand merci pour la photo et les informations, à Robert Voltes, petit-fils du photographe et qui fut lui aussi un mécano hors-pair, exerçant sur les axes ferroviaires de Midi-Pyrénées jusqu'en 2003).

  • Haro sur Maître Goupil

    Battue Renards.jpg

    1er rang : Claude Subreville (†), André Naudy, Michel Mathieu dit Tistet (†), François Sanchez (†), Lazare Hernandez, André Sicre.

    2e rang : René Loupia (†), Emilien Boulbès (†), Sébastien Hernandez (†), Jeannot Rivière (†), Alfred Arnou (†), Pierrot Courdil (†), Victor Tisseyre (†).

    Il faut imaginer le Cours Colbert accueillant les nemrods chalabrois, de retour d'une matinée consacrée à une battue aux renards. L'année 1961 était bien engagée, et les membres de la société de chasse présidée par Alfred Arnou, bénéficiaient d'une autorisation leur permettant d'aller harceler Maître Renard sur les terres voisines de La Mouillère, commune de Chalabre. Après avoir envoyé deux goupils "ad patres", et avant de remiser les fusils, l'équipe pose devant l'objectif de Maurice Mazon, sur les marches du cabinet du docteur Lazare Anduze-Acher. A l'aide d'un fusil espagnol de marque Ugartechea, et d'un calibre 16 muni de canons juxtaposés (chevrotines), André Naudy et François Sanchez avaient, ce jour-là, porté deux coups fatals à la colonie de ce que d'aucuns appelent nuisibles. Quant aux chiens présents sur le cliché, pas cabots pour deux sous, ils avaient simplement l'habitude d'accompagner leur maître photographe sur chaque événement enrichissant le quotidien de la cité chalabroise.

    Un grand merci à Francine Sanchez Gayet pour la photo, et à André Naudy pour la précision de ses souvenirs.