Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 638

  • Les quinze ans du stade intercommunal

    Article paru dans l'édition de l'Indépendant du vendredi  30 septembre 1994

    Un stade à la dimension du canton

    stade.JPGLe canton de Chalabre a vécu une fin de semaine doublement placée sous le signe de l'engagement  sportif, et si le 24 septembre était proposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour une journée de sensibilisation et de découverte, le district de développement du Chalabrais proposait pour sa part la mise en service officielle du nouveau stade route de Lavelanet. L'inauguration d'une structure et d'une surface qui n'a rien à envier à certains gazons britanniques s'est déroulée en présence de Jacques Montagné maire de Chalabre, président du district et conseiller général, entouré de MM. Raymond Courrière président du conseil général de l'Aude, Jean-Paul Dupré, député-maire de Limoux, Jacques Talmier, trésorier de la fédération française de rugby à XV, Jean-Claude Baqué pour le comité Midi-Pyrénées, Aldo Quaglio international maintes fois capé, Olivier Carbonneau champion de France en titre avec ses équipiers du Stade Toulousain. Etaient également présents les élus du canton dont le rôle déterminant devait être mis en exergue par le président du district.

    Cette année inaugurale a fourni l'occasion de revoir aux abords d'un lieu riche en souvenirs, les représentants de plusieurs générations de sportifs chalabrois venus fouler du bout des pieds « la moquette du paradis ». Un brin de nostalgie se lisait dans les yeux des vétérans François Lopez et Georges Escande, qui évoluèrent avant les années 1940 sur cette propriété privée mise à la disposition des sportifs du Kercorb par les Comtes de Mauléon. Lesquels donnèrent aussi leur nom au premier terrain de sport chalabrois. Six décennies plus tard, un rêve impossible prend forme grâce à l'efficacité de l'intercommunalité. A l'instar de la Juventus de Turin qui a son « estadio comunale », le Chalabrais possède désormais son « stade intercommunal ».

    Les travaux d'aménagement confiés à l'entreprise  catalane « Paysage synthèse » du Soler ont été réalisés sur une période de trente jours et les techniques utilisées font l'objet d'un brevet français qui s'exporte pour le mieux vers le Canada, l'Italie, la Suisse et même l'Angleterre, ce qui constitue une réelle performance. Seule petite ombre au tableau, qui devrait se dissiper très rapidement, l'enracinement actuel du gazon n'est que de 7 à 8 cm, footballeurs et rugbymen devront par conséquent rester encore un peu dans les starting-blocks.            

    La prochaine réunion de travail du District de développement du Chalabrais devrait permettre de donner le nom de Lolo Mazon, fidèle serviteur du rugby et du sport trop tôt disparu, à ce nouveau et superbe terrain de sport.          

  • La table oubliée

    Table Orient.JPGComme un livre ouvert sur les pics pyrénéens.

    Ils sont certainement très nombreux à passer sans la voir, juste comme si elle n'existait pas, elle qui depuis bientôt cinquante ans aiguille l'oeil du promeneur en direction des premiers contreforts de notre belle chaîne pyrénéenne. Erigée au sommet du col du Bac sur les terres du domaine d'En Roques, la table d'orientation est née au début des années 1960 de la volonté des responsables du syndicat d'initiative du Chalabrais, présidé alors par Yves Fournès.

    Prévue dans un premier temps pour être érigée sur les hauts de Piccolordy, la table sera finalement installée sur une parcelle appartenant à l'époque à un Puivertain bien connu en Kercorb, Félix Cathala. Maîtres d'oeuvre pour la bonne cause, Yves Fournès, Guy Huillet, Victor Teisseire, Henri Contestin et Robert Cabannes monteront patiemment tous les matériaux nécessaires à la construction d'une table en marbre d'Italie sur laquelle figurent tous les pics voisins du Maladetta, du Roc Blanc et du Saint Barthélémy.      

    Seule ombre au tableau, l'accès à la table n'est malheureusement plus indiqué au randonneur de passage, les panneaux d'origine n'ayant pas résisté à l'usure du temps. 

  • Elle était là depuis 1833…

    Cheminée Cazal.JPGDans un grand fracas à peine étouffé par un nuage de poussière blanche, la cheminée de l'usine Garrouste s'est majestueusement effondrée, entraînant dans sa chute la couronne qui trônait fièrement depuis 165 ans dans le ciel du Kercorb.

    C'était en 1999 et c'était il y a dix ans, mais la silhouette de la dernière cheminée continue à se profiler à l'horizon des Petites Pyrénées. En pays chalabrais comme en d'autres lieux, l'âge d'or de la chapellerie a vécu, seuls quelques vestiges subsistent encore çà et là qui rappellent l'activité florissante mais lointaine de la cité. Erigée en 1833 au Cazal Ste Marie, cette flèche dressée vers le ciel se reflétait dans un canal qui fut en son temps une réserve extraordinaire de truites et d'écrevisses.

    Réfractaires depuis deux siècles ou presque, les briques rouges ont finalement dû se soumettre aux impitoyables coups de boutoir de la pelleteuse.  

    Un pan de mur est tombé

    Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.Parking Presbytère.JPG 

    La rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus.

  • «L’Echo du Kercorb», bulletin paroissial

    bulletin interparoissial.JPGVers le milieu des années 1950, le comité interparoissial du Kercorb éditait « L'Echo du Kercorb », bulletin bimestriel sur lequel était consigné le quotidien des paroissiens de Rivel, Ste Colombe, Puivert et Chalabre. Voici quelques extraits du bulletin n° 6 publié en décembre 1950.

    Le 26 octobre 1950, le père Jean-Marie Parrenin avant de partir en Angleterre tient à saluer sa famille et Chalabre. La paroisse le voit avec plaisir célébrer la messe de 7h 30. Le 3 décembre de la même année, solennité en l'honneur de la bienheureuse Anne-Marie Javouhey. Son excellence Monseigneur l'Evêque préside, Mgr Rivière officie. Trente ecclésiastiques entourent les prélats. Le Révérend Père Meunier supérieur de Notre-Dame de Marceille parle à la Grand-Messe et M. le Chanoine Pont à Vêpres. Le choeur paroissial et la schola du Petit séminaire de Castelnaudary exécutent les chants aux deux offices. La foule des grands jours remplit l'église St Pierre. Mgr l'Evêque termine la journée par la visite de l'école tenue par les soeurs de St Joseph.  

    Ste Cécile à Rivel : le 22 novembre a été solennellement célébrée en notre église, la fête de la patronne ardemment aimée de Rivel. Nous avons noté la présence de MM. les doyens de Chalabre et d'Axat, de l'abbé Pic et de M. l'abbé Latorre, curé de Puivert. La chorale exécuta la messe de Gounod et deux fort belles cantates en l'honneur de la Sainte. Substancielle allocution de M. le chanoine Fourtanier.

    La foire fut gratifiée d'une belle journée. Aussi les marchands forains arrivèrent nombreux. Au foirail quelques arrivages mais peu de transactions. Le carré des porcs était bien assorti, mais le marché fut à peu près nul. Par contre, succès pour la volaille notamment les oies et canards, très vite enlevés.

    La rentrée à Ste Colombe : ils avaient belle allure nos gosses en ce clair matin du 1er octobre. Allure de quelqu'un qui « va remettre ça...et comment ! » Et l'on a dû mettre des rallonges à l'école et au catéchisme. Puissent-ils apprendre ici et là qu'ils sont appelés à vivre ardemment.

    Patronage.JPG

    Une journée au patronage, avec Soeur Marie de Nazareth (3e rang sur la droite).