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C'était hier - Page 96

  • C'était hier : A la recherche des métairies oubliées

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 23 octobre 2008.

    eric fabre

    Eric Fabre a recensé les vestiges d’habitats perdus au milieu de nulle part. Ici, la métairie de Lauto

    Photos archives

    Le Val d’Ambronne accueillait tout dernièrement une trentaine de personnes invitées à une séance de lecture des paysages. Monique le Minez maire de Peyrefitte-du-Razès brossait une brève description du projet d’étude sur les métairies et la désertification de l’espace rural, avant que les marcheurs ne se lancent à l’assaut de l’oppidum de Peyrefitte. C’est au sommet, sous un soleil radieux et une brise alternant avec des bourrasques qu’Éric Fabre, enseignant-chercheur à l’université de Provence a dévoilé l’histoire cachée des champs et forêts avoisinants. Par le biais d’un raisonnement logique et chronologique, ce dernier s’est efforcé de démontrer que le paysage ne s’explique pas seulement par l’écologie ou la géologie, mais aussi et surtout par les influences humaines.

    eric fabre

    La métairie du Clergue 

    Il est à noter que ce travail de recherche historique concerne toutes les familles du Chalabrais, et qu’il est possible d’apporter sa contribution personnelle à tout moment auprès de la Communauté de Communes. Cette animation faisait partie d’un week-end «  Tous en forêt » organisé par Sébastien Irola, animateur de la charte forestière. Ce dernier est joignable au 04 68 69 21 94 ou cftchalabrais@yahoo.fr, pour toute information ou remarque concernant la forêt du territoire du Chalabrais.

    eric fabre

    La métairie de Foumagne

  • C’était hier : L’abbé Omar Rincòn est de retour pour un mois en France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 21 octobre 2003.

    omar rincòn

    Avant son départ en juillet 1996, l'abbé Rincòn avait reçu la médaille de la ville de Chalabre en compagnie de ses nombreux amis

    Photos archives juillet 1996

    omar rincòn

    Au mois de juillet 1996 et après trois années de sacerdoce en pays chalabrais et limouxin, il était reparti retrouver les siens là-bas vers Bogota. La bonne nouvelle est désormais confirmée, l’abbé Omar Rincòn vient passer un mois en France pour renouveler son énergie auprès de ses amis. Celles et ceux qui ne l'ont pas oublié se réjouiront de le retrouver, ses amis du canton de Chalabre, l'équipe paroissiale, ses coéquipiers du Football Club Chalabrois auront l'immense plaisir de l'accueillir le samedi 15 novembre prochain.

    Afin d'aider ce déplacement depuis la Colombie où l’abbé Omar Rincòn possède ses racines, une permanence se tiendra à la mairie à l'attention de ceux qui souhaitent participer à la souscription mise en place. Ces dernières années, la vente de pâtisseries et de billets de tombola avaient permis d'envoyer de l'argent à Bogota sur le compte de l’abbé Omar qui profitera de son retour en Kercorb pour remercier les généreux bienfaiteurs et les informer de l'usage qu'il a pu faire de ces dons.

    Une chose est certaine, chacun ici se réjouit du retour annoncé de l’abbé Omar Rincòn parmi la communauté du Kercorb.

  • C'était hier : Les vendanges sont terminées sur la plaine de l’Hers

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 20 octobre 2008.

    sonnac-sur-l’hers,rené boussioux

    René Boussioux (à gauche) et sa « colle » familiale ont rentré le Merlot

    Photo archives, Octobre 2008

    Avec l’arrivée de l’automne, Sonnac et la plaine de l’Hers dominées par les ruines du château de Balaguier voient leurs pommiers pris d’assaut par des cueilleurs qui en auront bientôt terminé avec la récolte 2008. Perdu au milieu de ces plantations qui s’étendent à perte de vue, un petit lopin de terre résiste à l’usure du temps et continue à donner bon an mal an de belles grappes de raisin. Dernière vigne du village, ses souches avaient été plantées en 1947 au lendemain de la 2e guerre mondiale par Ildevert Boussioux, père de René. Elles donnaient alors un vin hybride qualifié d’excellente "piquette" mais apprécié avec le respect qui s’impose à l’égard de tout produit du cru.

    Au fil des vendanges et entre deux journées de travail dans les pommiers, René rénovera le clos familial grâce à un cépage bordelais bien connu sous le nom de « Merlot ». L’opération de réhabilitation durera de 1995 à 2001 et cette vigne prodigue à présent un estimable nectar. Implanté à quelques mètres seulement de l’atelier public où Aristide Peyronnie « le brulou de vi » pratique l’hiver venu son délicat ministère, le carré de vigne recevait dernièrement la visite d’une « colle » emmenée par René. Au terme de la vendange traditionnellement assurée par les cinq enfants d’Ildevert Boussioux, un tombereau garni a rejoint la cave coopérative de Routier, chargée de la vinification. Cette année la récolte a été moyenne à faible, pour un degré de 11,5. Hottes et sécateurs ont à présent été rangés, en attendant un nouvel hiver et une nouvelle taille de sarments.