Le plus Chalabrois des Alsaciens s'en est allé à l'âge de 83 ans.
Le regretté Eugène Chrétien.
La cérémonie civile célébrée dernièrement dans le cimetière de St Pierre a permis de rendre un ultime hommage à Eugène Chrétien, domicilié route de Lavelanet et décédé à l’âge de 83 ans. Originaire de Strasbourg où il était né le 5 avril 1928, Eugène Chrétien s’était formé aux métiers de maçon et d’ajusteur mécanicien. Au sortir de la dure période de la guerre, il rencontre Suzanne, tous deux auront le bonheur de voir grandir auprès d’eux quatre enfants.
A la tête d’une petite entreprise de maçonnerie en Alsace, le couple cèdera aux charmes du pays audois, à la faveur d’un séjour à Loupia, chez la soeur de Suzanne. En 1961, la petite famille vient s’installer dans l’Aude, à Villelongue d’abord où elle reconstitue sa petite entreprise de maçonnerie, puis à Chalabre en 1962 sur la demande du promoteur Serra, porteur d’un projet immobilier sur les hauteurs du Bourdil. Eugène Chrétien était une personne très avenante, passionné par la pêche et la chasse, la nature, mais aussi par le village de Chalabre, qu’il aura aimé jusqu'à son dernier souffle. En mars 1998, il avait eu la douleur de perdre son épouse, aux côtés de laquelle il avait veillé aux destinées de l’ancien café Rives, sur le cours Colbert, avant d’ouvrir un petit restaurant sur le bord du vieux canal.
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Hervé, Patricia, Carole et Tania ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
La triste nouvelle que chacun redoutait est tombée ce lundi 4 juillet, Jean-Claude Sicre avait cessé de vivre, vaincu par un mal contre lequel il luttait courageusement depuis décembre dernier. Dès l’annonce de son décès, survenu à l’âge de 65 ans, toute une génération d’amis et partenaires de jeu, s’est retrouvée aux côtés de ses proches, dans le souvenir d’un passé commun et heureux. Jean-Claude Sicre était né à Chalabre le 1er mai 1946 et la première balle avec laquelle il avait joué était assurément ovale, tant son implication au sein de l’Union Sportive Chalabre XV aura été entière et constante. Incontournable élément de la première ligne, pilier et capitaine, il emmènera son équipe jusqu’au titre de champion du Languedoc 5e série lors de la saison 1969-1970. Avec ce bouclier, doublé d’une finale du Challenge Alpes-Méditerrannée remportée en 1976, il sera l'un des fers de lance du quinze aux couleurs du Kercorb, alors sous la présidence de Raymond Fort. Et s’il remise le maillot dans le milieu des années 1980, non sans avoir transmis sa passion à Stéphane et Romain ses deux fils, c’est pour arborer le paletot blanc bleu des « Badalucs », association de vétérans.
Mercredi 8 juin se déroulaient les obsèques religieuses de Dominique Molini, décédé à l’âge de 69 ans, des suites d’une longue maladie. Natif de la région Manche, il n’en cultivait pas moins les racines familiales, établies sur l’île de Beauté. Technicien dans le génie civil, ses obligations professionnelles l’avaient d’abord conduit vers Paris, puis Toulouse, c’est là qu’il résidait actuellement. Dominique Molini effectuait des séjours réguliers en pays chalabrais, d’où son épouse Colette est originaire, et affectionnait particulièrement les randonnées en montagne.