Les enfants ont rendu hommage à leurs aînés.
Le 95e anniversaire de la fin du premier conflit mondial a été célébré lundi 11 novembre à l’occasion d’une cérémonie qui a rassemblé les anciens combattants de Rhin et Danube et de la Fnaca, Christian Guilhamat maire, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, les élus, et une délégation du centre de secours Jean Cabanier, conduite par l’adjudant-chef Stéphane Ferrier. La brigade territoriale autonome était représentée par l’adjudant Michel Canilhac et le gendarme Gaëtan Giorgi. Le cortège, précédé par les porte-drapeaux Louis Arcizet (Prisonniers de guerre), René Authier (Fnaca) et François Grauby (Rhin et Danube), s'est rendu jusqu'au monument aux Morts, emmené par les accords du quintet de la formation mirapicienne Batucada.
En présence de nombreux Chalabrois, désireux de témoigner leur attachement à cette journée du souvenir, un hommage solennel a permis de saluer la mémoire des 1.400.000 soldats «Morts pour la France», et de rendre un hommage tout particulier aux 64 enfants de Chalabre tombés sur de lointains champs de bataille. Après discours et sonneries, le cortège s'est rendu sous les grand cèdres bicentenaires où se dressent les onze croix du carré militaire. Pour une rencontre hors du temps, qui a permis aux enfants de déposer une rose rouge sur les tombes des soldats Sylvain Siran, Paul et Jean Aragou, François Tourtrol, Sylvain Faure, Paulin Barrière, Antoine Villeneuve, Paul Laffitte, Raymond Rigaud, Antoine Sérié, et Christophe Martin, tué en mars 1945 lors du franchissement du Rhin à Obenheim.




Un album-photos 11 novembre 2013 a été mis en ligne.
Christiane et Janine Dumay, aux côtés du président Bruno Carbonnel.
Le tennisman, mais aussi le footballeur et président en exercice du Football Club Chalabrois, aura été salué en cette triste journée anniversaire. C'est ainsi que plus tôt dans la matinée, les partenaires et amis ayant partagé à ses côtés, l'aventure en division honneur régionale, se sont retrouvés à Camon (Ariège), afin de se recueillir et déposer un témoignage d'affection et de sympathie, sur la tombe où il repose.
Andrée Zdrojower et Serge Pagès 

L'hommage de la chorale Eissalabra, avec le Chant des Partisans.
Un dépôt de gerbe était effectué par les soeurs d’Auguste Cathala, avant que la chorale Eissalabra emmenée par Edouard Garcia, n'offre à l'assistance le Chant des Partisans et la Marseillaise. Jacques Laffont retraçait cette journée et l’interminable calvaire subi par un jeune homme de dix-neuf ans, dont le sacrifice allait permettre aux éléments du maquis Faïta, de filer entre les griffes de l'occupant, pour prolonger leur mission de résistance. L'effectif allemand qui participait à cette opération était très important (de 300 à 500 hommes), et avait investi le secteur par Gary, Montjardin, le chemin de Pico-l'Ordy et Cazalens. En prenant le chemin le plus long depuis la ferme des Vinsous, l'aîné des dix enfants de la famille Cathala, espérait que la sentinelle postée sur la crête, serait en mesure d'apercevoir la colonne allemande. Comprenant qu’il a été dupé, l’occupant nazi accompagné par la milice locale, s’acharnera sur Auguste Cathala avec une indescriptible sauvagerie. Au soir de ce 23 mai, son corps atrocement mutilé sera retrouvé dans les décombres de la ferme du Roudié incendiée. Soixante-neuf années après, le souvenir du sacrifice d’Auguste Cathala et de ses camarades de lutte ne s’efface pas des mémoires.