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Cérémonies - Page 32

  • Marc Louvet et Lucien Costes honorés à Tréziers

    Tréziers Elus.jpgAprès Marc Louvet (au centre), Jean-Christophe Gauvrit remet sa distinction à Lucien Costes.

    Une cérémonie se déroulait tout dernièrement dans la salle communale du village, à l’occasion des traditionnelles festivités de l’été. Après avoir inauguré le boulodrome et une aire de jeu, les Tréziéroises et les Tréziérois ont honoré l’assiduité de leurs élus, en charge de la bonne marche de la cité. Ils répondaient ainsi à l’invitation de Jean-Christophe Gauvrit, maire de la commune, qui a pris plaisir à remettre la médaille d’honneur communale, décernée par le Préfet de l’Aude, à Marc Louvet, menuisier, conseiller municipal depuis 29 ans, et à Lucien Costes, retraité, conseiller municipal pendant 24 ans.

    En présence de MM. Jacques Durand, conseiller général du canton d’Alaigne et représentant André Viola, président du conseil général, et Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre, le premier magistrat a vivement remercié les deux récipiendaires, pour toutes ces années consacrées au service de la communauté.

  • Le boulodrome est ouvert à Tréziers

    Boulodrome Tréziers.jpgLes Tréziérois et leurs élus ont partagé le ruban inaugural.

    Le dimanche 26 août était jour de fête pour les habitants de Tréziers, invités à se retrouver à l’occasion de l’inauguration d’un boulodrome, doublé d’une aire de jeux pour enfants. Cette cérémonie officielle était présidée par Jean-Christophe Gauvrit, maire de la commune, accompagné du conseil municipal. A leurs côtés MM. Jacques Durand, conseiller général du canton d’Alaigne et représentant André Viola, président du conseil général, et Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre.

    Après avoir salué l’investissement de son équipe afin que ce projet, aidé par le département et l’état, puisse voir le jour, Jean-Christophe Gauvrit revenait sur l’importance d’une telle réalisation pour la commune : « Cet endroit est désormais dédié aux enfants, mais également aux familles, ainsi qu’à celles qui nous font le plaisir de nous rendre visite ». L’occasion de rappeler que la population tréziéroise est en constante évolution, passée de 33 habitants en 1962, à 110, chiffre arrêté lors du recensement effectué en 2012.

    Pour conclure, le premier magistrat de la petite commune sise à l’extrême nord-ouest du canton, invitait l’assistance à lever le verre à l’ouverture d’un nouvel espace public. 

  • L’hommage des collégiens aux « indésirables »

    Les adolescents se sont rendus au camp de Rivel où ont été emprisonnés des résistants et des prisonniers politiques, de 1940 à 1944.  

    camp d'internement de rivel,arac,ardiep Andrée Zdrojower a retracé l’historique du camp d’internement (Porte-drapeaux, de g. à d., Françoise Pagès pour l'Arac, Pepita Leòn, présidente de l'Amicale des Guerrilleros Espagnols des Pyrénées-Orientales).

    Lundi 14 mai, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées de 1940 à 1944, dans l’enceinte du camp de Rivel, au lieu-dit « la scierie de la Prade ».

    En présence de nombreuses délégations venues du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, représentants des maquis de la Montagne-Noire, des Guerrilleros et républicains espagnols, de l’ANACR, UFAC, FNDIRP, FMD, et des élus locaux, Andrée Zdrojower (Ardiep) et Serge Pagès (Arac) ont présidé une cérémonie à laquelle participaient les élèves du collège Antoine-Pons et leurs professeurs, ainsi que les élèves du groupement scolaire de Rivel. Cette journée placée sous le triptyque « mémoire-transmission-vigilance », s’est ouverte sous la forme d’une  rencontre-débat  qui a permis aux intervenants et aux collégiens, de débattre sur ce que fut le quotidien des internés, réfugiés espagnols et juifs apatrides, communistes, francs-maçons, résistants, nomades, qualifiés par le gouvernement pétainiste « d’indésirables » ou encore « d’anti-France »

    camp d'internement de rivel,arac,ardiep

    Poèmes et chants ont rythmé l’hommage des élèves du collège Antoine-Pons à leurs aînés.

    Avec les mots d'Aragon     Cette incursion dans une période sombre du passé, s’est poursuivie autour de la stèle érigée en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech, réhabilitée en avril dernier, et au pied de laquelle les collégiens ont offert à la nombreuse assistance, les mots du poète Louis Aragon. Après « l’Affiche rouge » et l’hommage rendu à Missak Manouchian et à ses compagnons d’infortune, les collégiens poursuivaient avec l’interprétation du Chant des Marais.  

    L’assemblée se transportaient ensuite jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où elle était accueillie par Jean-Pierre Salvat, maire de la commune. Ce dernier rappelait les périls que sont racisme et xénophobie, invitant les jeunes générations à ne rien ignorer de ce qui fit la trame d’une douloureuse période de notre Histoire. Après le dépôt de gerbe et le salut aux drapeaux, les collégiens apportaient une touche finale à cette journée avec l’interprétation de la Marseillaise. Une participation très appréciée et unanimement saluée par l’ensemble des participants à ce rendez-vous annuel toujours empreint d’émotion.   

    Camp de Rivel Mai 2012 026.jpgLa cérémonie s’est poursuivie au monument aux Morts de Rivel.

  • La stèle du camp de Rivel a été réhabilitée

    Camp Rivel 2012.jpgLouis Calvet, membre de la mutuelle de l’Arac, au pied du monument restauré.

    En 2010, le monument érigé en 1996 à l’initiative des Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech, à la mémoire des internés du camp de Rivel (1939-1941), avait été la cible de graves dégradations. Le sentiment d’incompréhension très vif à l’époque des faits, avait amené le collectif chargé de l’organisation des cérémonies annuelles, à déposer une plainte auprès de la gendarmerie. Dans le même temps, une souscription afin de subvenir au remplacement du marbre dégradé avait été lancée, laquelle a permis la réhabilitation du monument, autour duquel les associations militant pour la mémoire, l’antifascisme et la paix, se retrouveront prochainement. Les travaux de restauration confiés à l’entreprise Sanchez de Limoux ont été réalisés tout récemment, afin que la cérémonie annuelle puisse se dérouler dans des conditions normales.

    Le lundi 14 mai, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), et l’association républicaine des anciens combattants (Arac), honoreront la mémoire de celles et ceux qui connurent l’enfer des camps d’internement. Les élèves du collège Antoine-Pons seront associés à cette journée du souvenir, aux côtés d’Andrée Zdrojower et Serge Pagès, coordinateurs d’une cérémonie qui débutera à 11 h, sur le site de l’ancien camp, au lieu-dit « la scierie de la Prade »