
Le comité Fnaca et son président Gérard Couteau, invitent la population à se joindre à la commémoration du 54e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie. La cérémonie aura lieu le samedi 19 mars, en présence des corps constitués et des élus. Rassemblement devant la mairie d’où le cortège partira à 11 h vers le monument aux Morts : dépôts de gerbe, minute de silence, sonnerie aux morts, lecture du manifeste de la FNACA. Chants patriotiques par la Chorale Eissalabra. Retour à la maison commune, vin d’honneur offert par la municipalité. Un repas confraternel suivra cette cérémonie, à l’hôtel de France.
A la faveur de cette célébration, le président Gérard Couteau communique : « Le bureau du comité propose à tous les adhérents, y compris les veuves, qui seraient intéressés, de rédiger une note retraçant les périodes militaires passées en Algérie (dates, différentes localisations, unités, faits marquants, les photos,…). Si cette initiative rencontre un minimum d’intérêts, il serait possible d’en faire une compilation, un petit livre, à distribuer aux élèves du collège dans le cadre de leur programme. Cette compilation pourrait se faire par un comité de rédaction, pour recueillir les informations de chacun, faire les mises en pages, préparer l’impression et la reliure ».

Une rose est venue fleurir chaque sépulture du carré militaire.
Aux accents du quatuor de la formation Batucada, les Chalabrois ont rejoint le monument aux Morts, où lecture était faite d’un message de paix. Avant le traditionnel dépôt de gerbe, le nom des jeunes Chalabrois « Mort pour la France » au cours de l’année 1915, a été cité. Rehaussé par une remarquable interprétation des sonneries, le 97e anniversaire de la fin des hostilités a permis de saluer la mémoire d’une jeunesse sacrifiée, et de rendre un hommage tout particulier aux 64 enfants de Chalabre qui ne sont jamais revenus. L’assemblée s’est ensuite recueillie devant les tombes du carré militaire où les enfants ont déposé une rose à la mémoire de leurs aînés, victimes d’une guerre qui aurait dû être « la der des ders ».







Témoin de ces heures noires, Suzanne Deloustal (à gauche), aux côtés d'Eliane Argelès, s'est recueillie devant la « Baraque du Souvenir ».





