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Commémorations - Page 37

  • Auguste Cathala reste présent dans les cœurs

    Le jeune homme qu'était Auguste Cathala en 1944, a payé de sa vie l'aide apportée aux Maquisards. Une cérémonie a salué sa mémoire.

    Auguste Cathala 24 mai 2015.jpgMarthe Carrié et Janine Plantier ont rendu hommage à leur grand frère.

    Le 23 mai 1944, un jeune Montjardinois de 19 ans mourait sous la torture, assassiné à la ferme du Roudié par l’occupant nazi. Le destin tragique d’Auguste Cathala, a été évoqué ce dimanche 24 mai, au pied de la stèle érigée par les FTPF, à la mémoire de leur camarade.

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    Aux côtés de la famille d’Auguste Cathala, les associations d’anciens combattants du Pays-de-Sault et du Chalabrais, les élus, la brigade, se sont souvenus du sacrifice consenti par un partisan, sommé de conduire une colonne allemande jusqu’au campement du Maquis « Faïta Jean Robert », caché sur les hauteurs de la ferme familiale des Vinsous.

    Les témoignages, et les photographies retrouvées, ne laissent aucun doute quand à la manière dont les « hordes nazies », firent payer à Auguste Cathala, un comportement qui permit aux soldats de l’ombre, d’échapper à un piège tendu avec la complicité des miliciens chalabrois.

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    Au nom d'une grande et belle famille, Marthe et Janine, deux des sœurs d’Auguste, ont effectué un dépôt de gerbes, avant que Francis Routelous, maire de Montjardin, ne relate les circonstances et le déroulement de ce 23 mai 1944. Le jour le plus long pour Auguste Cathala, enlevé aux siens à quelques jours d’un débarquement qu’il attendait avec confiance, et qu’il avait évoqué la veille lors du repas familial, avec Paul Alcantara, André Riffaut et Lolo Mazon. Il sera inhumé dans le petit cimetière de Montjardin le 25 mai, et à la nuit tombée, un groupe de maquisards viendra déposer sur sa tombe, un bouquet de fleurs orné d’un ruban tricolore.

    Après une minute de silence et de recueillement, le Chant des Partisans et un chant pour la Paix se sont élevés vers le Roudié, interprétés par les choristes d’Eissalabra sous la direction d’Edouard Garcia.

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  • Pierre-Louis Fabre, victime des nazis, a désormais sa rue

    L’article publié aujourd’hui, avait paru le lundi 23 mai 2005, dans le journal l’Indépendant. Il rendait compte d’une cérémonie à la mémoire d’un jeune Chalabrois, tombé sous les balles de l’occupant, le 27 juillet 1944. Deux mois auparavant, Auguste Cathala, dont le souvenir sera célébré aujourd'hui dimanche 24 mai à 11 h à Montjardin, avait également été assassiné par les hordes nazies.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreUne plaque commémorative rappelle la tragique journée du 27 juillet 1944 (Photo archives, 8 mai 2005).

    La capitulation des armées du IIIe Reich, commémorée le dimanche 8 mai dernier, a connu un émouvant prolongement avec l’inauguration de l’allée Pierre-Louis Fabre, en mémoire d’un jeune Chalabrois victime des balles allemandes. Une initiative à mettre à l’actif de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (Arac), représentée par MM. Louis Calvet et Pierre Puech, et financée par la section Rhin-et-Danube de Chalabre. L’occasion pour Maurice Rouzaud de retracer dans le détail et avec émotion cette tragique journée.

    En ce jeudi 27 juillet 1944, un important détachement de l’armée d’occupation allemande investit de grand matin, la petite ville de Chalabre. Prévenus très tôt, beaucoup d’hommes jeunes ou plus âgés, tentèrent de fuir afin d’échapper à une rafle ou à d’autres mesures de représailles.

    Installés en divers points stratégiques autour de Chalabre, les ennemis ouvrirent le feu au fusil mitrailleur, sur les hommes qu’ils apercevaient dans les champs. Plusieurs otages furent arrêtés et emmenés à Foix pour y être interrogés. Ils devaient être relâchés quelques jours plus tard. Mais à Chalabre, l’un des hommes fut mortellement atteint sur les flancs de la colline de Terre-Blanche. Il avait tenté de s’échapper depuis sa maison située à la sortie de la ville, rue du Capitaine-Danjou. Il avait franchi le Blau pour monter vers la colline. Il s’appelait Pierre-Louis Fabre, au village on l’appelait Pierrot Fabre.

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabreSon père était décédé deux ans auparavant. Sa mère n’avait plus que lui. Il avait seize ans. Pour ses camarades plus chétifs, c’était un grand. C’était un bon copain, un musicien plein de vie, un peu bagarreur comme les enfants l’étaient tous à cet âge. « Il était notre ami. A 14 ans, 15 ans, 16 ans, on sort de l’enfance, on est adolescent. A cet âge-là, on ne pense pas à la mort, et c’est bien normal : on a toute la vie devant soi, on aime la vie. Cette vie, Pierrot l’a brutalement perdue en ce 27 juillet 1944, victime de la soldatesque fasciste hitlérienne. Je n’oublierai jamais ce triste cortège qui passa à un mètre de moi sur le pont du Blau en fin d’après-midi : quatre hommes de Chalabre, ramenant le corps de Pierrot à sa pauvre maman » rappelait Maurice Rouzaud.

    Il concluait en remerciant vivement les membres de l’association Rhin et Danube, l’Arac, les élus, d’avoir eu la délicatesse de placer cette plaque, qui rappellera à tous les Chalabrois et surtout aux jeunes, le souvenir de Pierre-Louis Fabre, « notre ami, enfant de Chalabre, enfant mort à 16 ans ».

    pierre-louis fabre,arac,rhin et danube chalabre

    Pierrot Cantié, Pierrot Fabre, Emile Pousse, en mai 1944 sur le pont du Blau.

  • Le souvenir de « Ceux du Maquis » demeure intact

    8 mai 1945La mémoire des combattants disparus a été honorée.

    La cérémonie marquant le 70e anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie célébrée vendredi 8 mai, aura permis de rendre hommage à plusieurs générations de jeunes patriotes, ayant combattu pour que leur pays recouvre une Liberté perdue.

    Il était 11h à l’horloge de Notre-Dame, lorsque le cortège s’élançait depuis le portail de la mairie, précédé par les porte-drapeaux René Authier, Gilbert Barthez, Serge Gazza et François Grauby, suivis par les élus de la municipalité, une délégation de la brigade territoriale autonome, les représentants du centre de secours Jean Cabanier et les citoyens du Kercorb.

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    Après une minute de recueillement et un dépôt de gerbe devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 avec ses compagnons du maquis gersois de Meilhan, l’ensemble vocal Eissalabra interprétait le Chant des Partisans (photos ci-dessus). Emmené par les instruments de Batucada, le cortège rejoignait le monument aux Morts où un dépôt de gerbe effectué par Jean-Jacques Aulombard maire, accompagné par les enfants, précédait la lecture du message du secrétaire d’état aux Anciens combattants.

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    8 mai 1945

    La prestation impeccable des musiciens de Batucada, avec notamment une interprétation sans faille des sonneries, parachevait le vibrant hommage rendu aux victimes de tous les combats. La cérémonie se poursuivait avec un retour vers le centre de la bastide et un tour de ville en musique, conclu par une aubade et un vin d’honneur partagé devant la maison commune.

    8 mai 1945

  • L’hommage aux victimes de la Déportation

    Journée du Souvenir 001.jpgUne cérémonie pour sauvegarder la mémoire des martyrs.

    La cérémonie à la mémoire des victimes de la Déportation a été célébrée dimanche 26 avril, au cours d’une cérémonie intime, en présence des élus, des corps constitués, auxquels s‘étaient joints les représentants de la Fnaca du Pays de Sault et leur président Christian Rouzaud.

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    Cette journée de la Déportation, dédiée aux milliers de victimes de la barbarie nazie, à laquelle peu de nos concitoyens ont pris part, aura malgré tout permis de raviver la flamme du souvenir. 70 ans après la libération des camps de la mort, un respectueux hommage a été rendu à la mémoire des déportés. Face au monument aux Morts, les drapeaux ont rendu hommage aux martyrs, avant le dépôt de gerbe effectué par Jean-Jacques Aulombard, maire, et Annie Gazza, adjointe. Auparavant, Gérard Canal, adjoint, avait donné lecture d’un message en direction des jeunes générations, invitées à sauvegarder la mémoire de leurs aînés. « Si nous cessions d’y penser, nous achèverions de les exterminer, ils seraient anéantis définitivement. Les morts dépendent de notre fidélité ». (Vladimir Jankélévitch)