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Education - Page 42

  • C'était hier : Une championne de rugby au collège Antoine-Pons

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 26 avril 2011.

    Jeudi 21 avril, les élèves de 6e et de 5e du collège Antoine-Pons ont eu la chance de rencontrer la championne internationale de rugby, Aline Sagols.

    groupe_au_stade.jpgAline Sagols (debout au centre) a pris plaisir à partager son expérience avec les collégiens et les enseignants (Photos archives, Avril 2011).

    Jeudi 21 avril, les élèves de 6ème et de 5ème du collège Antoine-Pons ont eu la chance de rencontrer la championne internationale de rugby Aline Sagols. Cet événement s'est déroulé dans le cadre d'un projet, mené conjointement par Mmes Monnot (professeur d'histoire-géographie) et Castel (professeur-documentaliste), et M. Idjellidaine (professeur d'E.P.S.). Un travail autour de l'égalité et des stéréotypes sexistes a été mené en Education civique et en Anglais (Mme Martinez), qui a abouti, pour les 5ème, à la création d'une exposition sur ce thème, intitulée « L'égalité fille/garçons, où en est-on ? ». La volonté de proposer aux élèves des modèles atypiques s'est alors imposée, et Aline Sagols s'est très généreusement prêtée au jeu, en acceptant de rencontrer les élèves et de partager avec eux son expérience.

    Point d'orgue à un projet entrepris depuis le début de l'année, cette rencontre s'est déroulée sur tout l'après-midi. Dans un premier temps, les élèves ont questionné leur invitée sur son parcours personnel et sportif, ainsi que sur les difficultés qu'elle avait pu rencontrer en tant que femme dans un milieu traditionnellement masculin. Ils ont été très impressionnés par son palmarès : quatre fois championne de France avec son club, l'USAP, et ancienne capitaine de l'équipe de France dans laquelle elle a été sélectionnée 63 fois, avec à la clef plusieurs « Grand Chelem » ! 

    Ensuite a eu lieu l'inauguration de l'exposition, au cours de laquelle les élèves de 5ème ont présenté à l'assemblée les panneaux qu'ils avaient réalisés pour dénoncer les stéréotypes sexistes. Enfin, les élèves sont allés au stade du Champ Legrand, futur stade Roger Raynaud, pour un petit tournoi de rugby (mixte, évidemment !), sous l'oeil attentif d'Aline Sagols, qui a pu leur prodiguer quelques conseils.

    Ce qui est certain, c'est que les élèves retiendront de cette rencontre le mot d'ordre que leur a transmis la championne : « Fille ou garçon, lorsque l'on souhaite réellement quelque chose, il faut le faire à fond, et vivre ses rêves sans se préoccuper de ce que pensent ou disent les gens ! ».

  • Le temps heureux de l'internat

    L'un n'existe plus, l'autre est en baisse de popularité, mais il est prouvé que service militaire et internat figurent en très bonne place dans la mallette des souvenirs. Privées du service obligatoire, il restait aux jeunes filles l'expérience du pensionnat pour espérer rivaliser avec les garçons.  

    Les images d'aujourd'hui ramènent vers l'école primaire supérieure de jeunes filles de Limoux pour l'année 1935-1936. Un lieu où de nombreuses générations de Chalabroises furent invitées à faire leurs humanités, et qui brûla en grande partie, une nuit de l'hiver 1967. Toutes les pensionnaires furent très vite prises en charge et mises à l'abri dans l'un des dortoirs voisins, occupé par leurs homologues masculins du lycée nationalisé mixte (aujourd'hui lycée Jacques-Ruffié). Grands seigneurs, les garçons avaient laissé leur place sans hésitation aucune, permettant à une procession en robe de chambre de récupérer de ses émotions.  Nul doute que cette nuit des plus mouvementées soit venue s'inscrire au rayon des souvenirs de certaines potaches chalabroises, confrontées cette nuit là à une froide nuit limouxine. Depuis, l'établissement situé 14 Rue Blanquerie est devenu un immeuble municipal multi fonctions (bibliothèques, médiathèque, foyer restaurant du 3e âge, salles de réunion,...).

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    Au moins une Chalabroise est recensée sur cette photo. D'autres y figurent certainement.

    Rose Garros se trouve au dernier rang en haut, 2e en partant de la droite.

  • Là-haut sur la colline…

    « L’année 1959 peut-être considérée comme le début de l’histoire du collège de Chalabre …/… C’est en effet la réforme de l’enseignement de 1959, obligeant de fait tous les enfants à entrer en 6e, qui amena la création du G.O.D (Groupement d’observation dispersé) de Chalabre, dont la vocation était de devenir C.E.G (Collège d’Enseignement Général) par la création ultérieure des classes de 4e et 3e » (Yannick Callat, Extraits Tome IX d’Il était une fois Chalabre).

    Les photos ci-dessous concernent l’année scolaire 1961-1962, le futur collège Antoine-Pons en est donc à ses débuts, et les classes de MM. Edouard Garcia et Esquirol sont de sortie. Les 6e et 5e étaient alors composées de classes doubles, et les élèves sont aujourd’hui sur la colline du Calvaire, pour la leçon de choses ou du moins ce qui était alors l’ancêtre de la classe de S.V.T (Science et Vie de la Terre).

    collège antoine-pons,chalabre

    De gauche à droite, Annie Abat, Eliette Ferrié, Anita Alegre, Mireille Catrier.

    Accroupie Simone Gimenez, avec le bâton José Planas

    collège antoine-pons,chalabre

    Sous réserves

    En bas à gauche Pierre Fourcassa, bras levé Jean-Georges Boyer

    En haut à droite Alain Bigou, Jean Lorca, José Planas

    collège antoine-pons,chalabre

    Année 1961-1962     Classe de 5e et 6e     MM. Garcia et Esquirol

    De gauche à droite, 1er rang assis : Jean-Noël Claverie, Simone Gimenez, Joachín Serrano, Jean-Georges Boyer, Jean-Pierre Glavieux, Alain Bigou, Jean Lorca, André Barbe, Pierre Fourcassa, Jacques Rey, Michel Raynaud. 2e rang : Francine Denat, Josiane Sariège, Olga Lazaro, Danièle Loze, Marie-Claire Costa, Michèle Vasquez ou ? Ferrier, Danièle Courdil, Anita Alegre, Eliette Ferrier, Mireille Catrier, ? Chaubet. 3e rang : René Nadal, ? Cassignol, Gaston Bauzou, André Ayral, Robert Galaup, un Lavelanétien, René Rives, Christian Sicre, André Malfette.

  • C'était hier : La grogne persiste à l'école Louis-Pergaud

    L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 3 avril 2011.

    Vendredi soir, 1er avril, le comité d’action a invité les vilages de Sonnac-sur-‘Hers, Montjardin, Villefort et Chalabre à soutenir leur mouvement. 350 personnes ont répondu à l’appel.

    école louis-pergaud chalabreLa détermination reste intacte (Photos archives, Avril 2001).

    Depuis le mardi 22 mars et l’annonce d’une suppression de poste budgétaire d’enseignant programmée pour la rentrée prochaine à l’école primaire Louis-Pergaud, la mobilisation ne cesse de prendre de l’ampleur. Depuis une semaine, les locaux du groupe scolaire sont occupés et le petit village de tentes dressé en milieu de semaine dernière, laisse clairement comprendre que les parents d’élèves ont élu domicile dans la cour de l’école.

    école louis-pergaud chalabre

    Vendredi 1er avril, le comité d’action invitait les villages de Sonnac sur l’Hers, Montjardin, Villefort et Chalabre à soutenir leur mouvement, par le biais d’une manifestation nocturne au départ de la place Salvador Allende (20 h). Ce rendez-vous très suivi a permis à environ 350 personnes d’affirmer leur opposition à une mesure irresponsable et injuste. Mobilisés aux côtés des enfants et de leurs parents, enseignants en retraite, élus, grand-parents, citoyens du pays chalabrais ont bruyamment dénoncé les effets nocifs d’une politique éducative et de gestion du personnel qui ne laisse entrevoir que de tristes perspectives.

    L’école Louis-Pergaud directement concernée par la prochaine modification de la carte scolaire (suppression de 27 postes d’enseignants pour le seul département de l’Aude), reste plus que jamais sur le qui-vive et participera à un mouvement de protestation à l’échelle départementale, devant les locaux de l’inspection académique, le mardi 5 avril à Carcassonne (9 h). Heure à laquelle le comité technique paritaire doit se réunir. Dans le même temps, une délégation de parents d’élèves de Louis-Pergaud sera reçue par le sous-préfet. 

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    Elèves de maternelle, Ilan et Maé ont déjà des devoirs