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Education - Page 89

  • Préavis de grève au collège Antoine-Pons

    Deux postes ont été supprimés depuis la rentrée scolaire. Les enseignants dénoncent le silence de l'inspection académique.

    Collège A. Pons.jpgLe plus petit des collèges audois, qui avait fêté ses 30 ans en 2008, se retrouve privé de moyens (photo archives mai 2008. De gauche à droite, Daniel Koch, inspecteur d'académie, Héloïse Bargain, Nargis Bototo, Roger Rosich, Yannick Callat, principal du collège).

    Depuis la rentrée scolaire en septembre, l’équipe éducative du collège Antoine-Pons se trouve dans l’obligation de composer avec une problématique liée au fonctionnement interne de l’établissement. En raison du non renouvellement de deux postes de CUI vie scolaire (contrat unique d’insertion), représentant chacun 20h par semaine, les enseignants craignent que la sécurité et la surveillance des élèves ne puissent plus être correctement assurées.

    Aucune réponse de l'inspection académique. Sachant que l’amplitude horaire du collège est de 43,25 h /semaine, la présence de deux assistants d'éducation par jour serait nécessaire. Or les mardis, mercredis et jeudis, une seule et unique personne est de service.

    Très rapidement, l’équipe pédagogique a souhaité interpeller l’inspecteur de l’académie de Montpellier, sur la situation actuelle de la vie scolaire à Antoine-Pons. Cela par le biais d’un courrier demandant le rétablissement de ces deux postes. A ce jour, aucune réponse n’ayant été obtenue de la part de l'inspection académique, il a été décidé de déposer un préavis de grève pour la journée du mardi 8 novembre prochain. Auparavant, une lettre d’information a été adressée à tous les parents d’élèves, afin de les alerter sur les conséquences d’une telle conjoncture. 

    Le collège chalabrois sera donc en grève le 8 novembre, et l'équipe éducative sera présente ce jour-là, afin d’accueillir les élèves et expliquer aux différents interlocuteurs les raisons de cette action. Un mouvement dont la finalité est de garantir aux élèves des conditions d’études satisfaisantes, et pour lequel les enseignants espèrent l’adhésion des parents, afin qu’ils manifestent avec eux leur mécontentement, dans l’espoir d’obtenir gain de cause.  

    N.B : Initialement prévue dans l'enceinte du collège, cette journée d'action aura d'abord pour cadre le théâtre municipal, où une assemblée générale se tiendra à partir de 9h30. Les élus et les parents sont vivement invités à y participer. Une manifestation aura lieu ensuite, dans les rues de Chalabre, à 10h 30.

  • Rentrée morose à l’école Louis-Pergaud

    L'occupation des locaux par les parents et le soutien des élus locaux, au printemps dernier, n'ont pas évité les suppressions d'emplois.

    Six semaines après que les élèves aient été invités à rejoindre leurs pupitres à l’école primaire, le souvenir d’un printemps 2011 marqué par les grèves et l’occupation des locaux de la place Salvador Allende est toujours présent dans les têtes. La forte mobilisation des parents et des élus avait alors laissé espérer le maintien d’un poste d’enseignant, menacé aux raisons d’une logique comptable. Vaine espérance au final.

    école louis-pergaud chalabreLa mobilisation du printemps dernier est restée lettre morte.

    Depuis la rentrée 2011-2012, la situation n'a pas cessé d’inquiéter, car à la suppression d’un poste d’enseignant, est venue s’ajouter la suppression de quatre autres postes, répartis entre vie scolaire et ABCD. Avec un effectif de 96 élèves pour quatre classes, Hélène Péricot directrice de l’établissement s’est vue dans l’obligation de doubler, voire tripler les niveaux,  comme cela a été le cas pour les tout petits. L’équipe enseignante ayant assuré cette nouvelle rentrée est composée de Stéphanie Barthe (Petite section), Hélène Péricot (CP), Chantal Tisseyre et Muriel Noy (aides maternelle), et pour le primaire, Isabelle Boulbet (CE1 CE2)  et Julie Mathon (Cm1 Cm2), qui remplace Delphine Giraldo, en congé maternité.

    L’établissement poursuit sa mission d’éducation, et a engagé plusieurs projets pédagogiques, avec notamment la célébration du centenaire de la parution de la « Guerre des Boutons », écrit est-il besoin de le rappeler, par l’écrivain comtois Louis Pergaud. Ateliers et jeux d’enfants d’autrefois ont ainsi été programmés, autour du thème repris tout dernièrement à l’écran et plutôt deux fois qu’une.

    école louis-pergaud chalabreUne sortie cinéma est d’ailleurs prévue très prochainement, qui permettra de découvrir une nouvelle version cinématographique de ce chef d’œuvre. L’occasion pour les petits écoliers de Louis-Pergaud de faire l’école buissonnière, et d’apprécier quelques scènes d’anthologie agrémentées de répliques devenues célèbres, comme celle délivrée par le dénommé "La Crique" : « Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ». Une invitation aux parents est lancée par l’équipe enseignante, afin qu’ils participent à leurs côtés à l’ensemble des activités proposées. 

     

    (photo ci-contre, Petit Gibus, un des héros du film "La Guerre des boutons", réalisé en 1962 par Yves Robert).

  • « Nettoyons la nature ! »

    Nettoyons la Nature.JPGLes enfants ont multiplié les gestes de citoyenneté.

    Les élèves de la classe de CE1-CE2 de l’école Louis Pergaud,  accompagnés de leur maîtresse Mme Isabelle Boulbet et de quelques parents, ont participé à une opération, très réussie, de nettoyage autour de l’école et du lac, dans le cadre des Journées de l’Environnement.

    Par ce vendredi 23 septembre ensoleillé, les élèves équipés de gants et de dossards, ont rempli trois gros sacs poubelle de déchets, surtout des mégots, et des emballages abandonnés dans la nature. Ce travail sur les déchets et l’éducation à l’environnement s’est poursuivi avec la visite de la déchetterie de Chalabre et du tri sélectif, programmé en ce dernier jeudi de septembre. « C’était une journée bien agréable ! », ont conclu les enfants. 

    école louis pergaud

  • "Vanille et Chocolat" arrive à saturation

    La crèche du Chalabrais subit les effets du baby-boom. Une liste d'attente a été constituée. Huit places pourraient être transférées.

    crèche halte-garderie vanille et chocolatPour Martine Raynaud et Yves Ettori, la demande va encore augmenter en 2012.

    L’assemblée générale de l’association Vanille et Chocolat se tenait dernièrement dans les locaux de la crèche, rue St Pierre, en présence d’une assistance accueillie par le président Yves Ettori et Martine Raynaud directrice de l’établissement. Après avoir souhaité la bienvenue à chacun, Yves Ettori donnait lecture du rapport du commissaire aux comptes en date du 16 mai 2011, lequel valide le compte financier et le résultat 2010. Aucune observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion, et dans les documents adressés aux adhérents sur la situation financière. A l'unanimité, l'assemblée générale donnait quitus de sa gestion au trésorier et approuvait le compte financier 2010.   

    Sur proposition du président, le résultat excédentaire de 2034,62 € sera transféré sur le compte « fonds associatif ». Le président proposait que cette somme soit affectée à la réalisation du projet « renouvellement de jouets et d'équipements »  qui a fait l'objet du dossier présenté en novembre dernier pour un montant total de 5130 €, subventionné à 40% par la CAF. Compte tenu de la nécessité de renouveler les matériels obsolètes, l'assemblée approuve cette opération et autorise la dépense totale indiquée. De même, elle émet le voeu qu'en 2011, si la situation financière le permet, une gratification puisse être attribuée au personnel, qui doit faire face à effectifs constants, à un fort surcroit d'activité.

    Le taux d'occupation culmine à 90% en mai. Martine Raynaud présentait ensuite les chiffres d'activité au 31 mai 2011. 18.849 heures ont été réalisées, contre 16.565 au 31 mai 2010, soit une augmentation de 14 %, avec un  taux d'occupation qui est passé de 76 % à 85 %, et même 90 % au mois de mai. La crèche a désormais atteint le pic de saturation, ce qui a entraîné la création d’une liste d’attente pour huit enfants. Les effectifs sont au complet jusqu'en juillet 2012, en outre des jours et heures supplémentaires pour six enfants déjà présents à la crèche, ont dû être refusés. Par ailleurs, les dépenses d'énergie ont augmenté plus que prévu. Un dépassement de 28 000 € en année pleine est attendu, qui sera compensé par une augmentation des recettes d'activité (CAF et familles) et par les remboursements maladie. La gestion restera donc équilibrée.

    Yves Ettori rappelait que la participation des collectivités représente 20% du financement, ce qui correspond à la moyenne départementale. Concernant la CCC, suivant information donnée par son président, la subvention votée correspond à la subvention demandée. Pour Chalabre, la mise à disposition de dix heures de ménage par semaine, indispensable au fonctionnement de la crèche n’est toujours pas validée. Une décision devra être prise avant le 1er septembre, pour que la crèche puisse établir son planning de rentrée.

    Assemblée crèche.jpg

    L’assemblée évoquait ensuite les perspectives d’avenir pour Vanille et Chocolat, et le nouveau contrat Enfance-Jeunesse 2011-2014, en cours d'élaboration. Des propositions ont été faites pour un projet de transfert de huit places vers d'autres locaux (centre de loisirs), afin de désengorger la crèche, qui fonctionne difficilement avec 24 enfants, parfois 26, dans des locaux prévus pour 20. Selon ce projet, la crèche actuelle accueillerait 18 enfants, la nouvelle unité 8, ce qui ferait au total 26 places, soit plus deux par rapport à l’agrément actuel. En toute hypothèse, le changement ne pourra intervenir avant 2013 et un tel délai ne permet pas de faire face à la pression de la demande qui est déjà très forte et va s'aggraver en 2012. D'autres solutions doivent être étudiées en collaboration avec des assistantes maternelles qui travailleraient en réseau avec la crèche. Yves Ettori faisait également remarquer que même en l'absence de tout projet d'évolution, des travaux sont à programmer dans des locaux qui ne sont plus conformes (21 000 € de travaux). Il formulait enfin une conclusion à l’adresse des différents partenaires (Collectivités, CAF, associations), invités à se concerter pour préciser la politique Enfance-Jeunesse qu'ils veulent mener sur le territoire.