Activité intense au pied de la Croix des Missions.
Plus de 70 motards participaient samedi 26 mai, à une ronde au profit des Restos du coeur de l'Aude, balade empruntant les routes du Kercorb et de la Haute-Vallée de l’Aude. Parties de Limoux, les belles cylindrées ont fondu sur Chalabre après avoir franchi les cols de Lespinasse et de Saint-Benoît. Sous un soleil radieux, les bénévoles de l’antenne chalabroise rassemblés autour de Violette Moreno, ont offert le petit déjeuner à une troupe de cuir vêtue, invitée à faire une pause à l’entrée du Pont-neuf.
Fontaines à café et corbeilles de « choco » décrochaient un franc succès, avant que les pilotes ne remettent les gaz, non sans avoir remercié l’équipe du plus petit centre du département. Direction la forêt de Picaussel, le Pays-de-Sault et Quillan, où une nouvelle halte réparatrice était prévue, au centre sport nature de La Forge. Avant un retour final vers la cité blanquetière, via Bugarach. Une belle initiative pour laquelle le centre chalabrois tient à remercier l’ensemble des participants.

Makalé, néo Chalabroise venue du Luberon, propose un bel aperçu de son talent d’artiste réaliste onirique, comme elle aime à se définir. Après de courtes études de dessin à Paris, suivies de nombreux stages au cours desquels elle découvre les joies de la peinture, elle participera durant dix ans à un « atelier singulier », orienté vers l’art brut. Expérience qui lui permet de donner libre cours à son imagination, créant outre des tableaux, des miroirs baroques, les « mirobolants », ainsi que des flacons à parfum transfigurés dans un esprit Mille et une nuits, les « mirifioles ».
Nicolae Fleissig emmène à la découverte de ces sculptures dont certaines monumentales (plus de 120 dans le monde), sont de véritables lieux carrefours où s’inscrit une démarche essentielle : piéger la fuite du temps, fixer la mémoire, relier passé et présent. Disqueuse ou marteau en main, Nicolae perce le bois, casse la pierre, crée des ouvertures, ouvre des fenêtres, compose des architectures, rythme ses « petits carrés ». Il investit la matière, et sa sculpture - fulgurante évolution de la forme à laquelle il nous confronte - vit autant par le vide que par la matière. Nicolae Fleissig aime la pierre avec sincérité et la transfigure par sa passion.