Les fûts de résines synthétiques au cœur du brasier. Il ne restera bientôt plus rien de T2L Chimie
Photos archives, Novembre 1987
C’était en novembre 1987 et c’était un vendredi 13 à 13 h, une épaisse colonne de fumée s’échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers des casernes Jean-Cabanier et Georges-Grammont, et de leurs homologues de Limoux et Quillan, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant. La nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie.
Le laboratoire envahi par les flammes
Membres fondateurs de la société, Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnou rassembleront leur énergie et l’entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur la plaine de Quillan. La suite est une autre histoire mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne Noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.



Dans la nuit du 6 au 7 février dernier, un incendie ravageait entièrement une maison Quartier du Moulin. Victime de ce violent sinistre, France Bigot et ses enfants perdaient la quasi-totalité de leurs biens. Afin de leur apporter un soutien, et par le biais de la municipalité, Céline Amiel en charge du CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) avait mis en place une cagnotte « leetchi » et une urne. Grâce à la générosité des personnes, le CCAS a pu récolter 802 € qui ont été remis à France Bigot. Cette dernière et Céline Amiel remercient vivement tous les généreux donateurs.