Le match retour et une revanche envisagée face aux Critouriens n'aura pas lieu (photo Patrick Pierron, La Tour-Verniolle vs USCKBP 10 octobre 2021). 

Dimanche 27 mars, l'USCKBP en terminait avec la phase de poule qualificative chez les Tarnais de Briatexte (9-9). Le match en retard face à La Tour du Crieu-Verniolle ne figurant plus sur les tablettes (match reporté à deux reprises), l'Entente des Trois Clochers a été soumise à la règle dite de péréquation et termine en 6e position, décrochant in extremis le dernier billet accordé aux clubs barragistes.

Ci-dessous le classement complet final de la poule 2 de 2e série du championnat de Ligue Occitanie. Les couleurs du prochain adversaire pour un match à quitte ou double devrait être connues dans un futur très proche.     

Classement de la Poule 2

Une ouverture de Luc Bassetto

Photos Patrick Pierron

Le quinze de l’USCKBP se déplaçait dimanche 27 mars à Briatexte, pour le dernier round des phases qualificatives du championnat de 2e série de Ligue Occitanie. Un duel en terres tarnaises qui s’est soldé par un final 9 à 9 (mi-temps 0-6). Score étriqué à l’image du résultat du match aller, qui avait donné une courte victoire au quinze en rouge et bleu (6-5).

Sous la direction de David Dayraud, aucun des deux groupes de valeur sensiblement égale n’aura cette fois réussi à prendre le dessus, seuls les buteurs parvenant à faire évoluer le planchot. Avec trois coups de pied gagnants signés Eliot Floch, l’Entente des Trois Clochers partage les points du match nul avec le SC Briatexte et reste en 5e position au terme de la 18e journée. En attendant le tableau des barrages, qui devrait être connu en cette fin de semaine. 

Visiblement, Fabien Conte briefe Jeff Girard à l'entraînement

L'étau vert et noir se referme sur Gauthier Rougé

A l'heure du langage des signes...

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 1er avril 2002.

Le départ officiel de la saison a été donné par François Lopez, président d'honneur et fondateur du club (Photo archives, mars 2002). 

C’est un peloton en parfait état de marche qui a participé à la première randonnée 2002 organisée par le Cyclo VTT Club du Chalabrais. Fidèle aux bonnes habitudes, François Lopez fondateur du club et président d’honneur avait revêtu sa combinaison de starter pour donner le top départ officiel à ses protégés. Il aura suffi que le drapeau s’abaisse pour que les hommes de Madame la présidente mettent le cap sur l’Ariège, vent de face et en file indienne. Au préalable, Christian Courdil, secrétaire des CCC avait remis à chacun sa feuille de route, au cas où. Telle une mécanique parfaitement huilée, la chenille multicolore parviendra sans encombre jusqu’à Moulin-Neuf, terme de l’échauffement, au coeur du fief des minotiers. L’allure va alors se durcir et à l’entrée de la vallée de la Vixiège, finis les commentaires, seuls pignons et pédaliers auront la permission de s’exprimer.

Il en sera ainsi jusqu’à Fanjeaux et Belpech, La Bastide-de-Lordat et Lapenne. Clocher de Mirepoix en vue, nos dix cyclistes vont se relever pour aborder le thème vital du ravitaillement, mais à l’évidence, la musette ne semble plus en odeur de sainteté. Comme Chalabre n’est plus très loin, il sera finalement décidé de remiser les vélos au coin de la rue du Presbytère, à deux pas de chez Stella où nos fondus de pédalier mettront un terme à leur première escapade champêtre, autour d’une excellente table.

Le prochain rendez-vous est fixé au samedi 20 avril, veille du premier tour des élections présidentielles. Le bataillon des Kercorbates peaufinera son devoir civique sur les bords du lac de la Ganguise. Les membres et sympathisants du club cyclo du Chalabrais tiennent à adresser leurs condoléances les plus sincères à leur ami Robert Béret, éprouvé par le décès de sa mère Ascension, survenu à Moulin-Neuf.       

L'article qui suit avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 31 mars 2012 

Une place au soleil pour la cordée du Kercorb (photos archives, mars 2012).

Ils voulaient débuter 2012 comme ils avaient terminé 2011. Les randonneurs du Kercorb ont repris de l’altitude, chargeant leur sac à dos pour une balade qui les a emmenés à hauteur des 1 230 mètres du pic de Bugarach. Guidée par un Maître Jean chevronné, invariablement pacha ou sherpa, la cordée a entamé une ascension tranquille vers le sommet de l’imposant massif qui surplombe les vallées de la Salz et de la Blanque. Au carrefour des trois voies proposées, nos marcheurs choisiront l’approche la plus technique, essentiellement dans sa partie finale.

Au terme d’une petite heure et demie d’ascension, et au détour d’un taillis de buis, la colonne sera en vue de la fenêtre. Une superbe ouverture naturelle, creusée dans la roche monumentale du pic audois, et qui va permettre aux randonneurs de souffler un peu, tout en admirant un impressionnant ballet planant de vautours. Réglé au millimètre, petit pas petit pied, le tempo permettra aux neuf marcheurs d’atteindre le sommet du Pech à midi juste.

Après avoir mis sac à terre, chacun va superbement ignorer la petite faim qui tenaille, pour profiter d’une vue imprenable sur les Petites Pyrénées. Interminable coup de périscope, depuis le Mont Fourcat, le Roc Blanc, le Tarbezou, le massif de Madres, jusqu’au superbe massif du Canigou. Avec tout de même une petite déception, puisque la Méditerranée était absente au rendez-vous, masquée par un voile de brume sournois.

Assurés d’avoir pris leurs marques et face à un vent de force zéro, les randonneurs sacrifieront finalement à la traditionnelle pause casse-croûte, sous le regard énigmatique d’un mandarin en faction sur la partie sommitale du Bugarach. Tels des touristes embarqués dans un bus à impériale, nos excursionnistes munis de leur serviette, bénéficieront alors d’une visite guidée à la jumelle. Voyage semi virtuel qui les transportera notamment vers les châteaux de Quéribus et Peyrepertuse, et le moulin du boulanger de Cucugnan.

Le soleil commençant à décliner sérieusement, la descente vers le col du Linas était logiquement envisagée. Chacun se promettant de revenir découvrir et redécouvrir les trésors d’une flore exceptionnellement riche. Foisonnnant sur les flancs d’un pic qui, « d’un point de vue géologique, n’a rien à faire là où il est », parole d’expert.