L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 2 mai 1997.
Une âme forgée par l’imagination fertile et débordante de la jeune équipe de copains chère à Thierry Roncalli (Photo archives, Avril 1997. Bruno, Jean-Brice, Anne-Marie, Alexandra, Séverine, Thierry, Jean-José, Yvon et Jean-Philippe).
Le dernier acte des festivités carnavalesques a clôturé deux jours de liesse exceptionnels. Aussi, le moment est venu de prendre rendez-vous avec Badaluc XXXe du nom. Badaluc est venu, Badaluc reviendra. Qu’il arrive par le train comme en 1946 ou bien en avion comme en 1996, une évidence s’impose, le monarque du carnaval chalabrois est bon prince. Accueilli avec faste et honneur un jour, livré aux flammes de l’enfer le lendemain, Badaluc n’a pas la rancune tenace, d’aucuns pensent même qu’il est de bonne constitution.
Un jour le poète se demandait si les objets inanimés avaient une âme, il faut croire que oui, en observant le regard de Badaluc XXIX.
Une âme forgée par l’imagination fertile et débordante de la jeune équipe de copains chère à Thierry Roncalli, à l’ouvrage de longues semaines pour que la fête soit plus belle. Aussi inventifs que leurs aînés René, Robert, Richard ou Touste, Thierry et ses amis ont grandi dans le mystère des exploits d’un personnage célèbre dans tout le Kercorb.
Si bien qu’aujourd’hui, ils ont cette particularité d’être à la fois les enfants et les créateurs de Badaluc.