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jiel - Page 10

  • Larmes de sang

    jiel

    23 mai 1944, 6 juin 1944. Quelques jours, quelques heures,... le jour le plus long pour Auguste Cathala, le jour le plus long sur les plages de Normandie.

    En cette journée du 78e anniversaire du Débarquement, « Larmes de sang », un poème de JIEL, est mis en ligne. Poème qui vient de se voir décerner le 5e prix dans le palmarès de 10 prix attribués, parmi les 294 poèmes en compétition provenant de 29 pays, qui ont participé au « Grand Prix de l'Académie Française de poésie Louis Brauquier » (Bouches-du-Rhône), portant sur le thème de la Liberté.

    Larmes de sang

    Seul sur cette plage de sable mouillé,
    Flâne le voyageur perdu à l’âme âcre ;
    De ce magnifique paysage dépouillé,
    Il ne voit rien de cette côte de Nacre.

    ... Ce matin là ! Dans une houle diabolique,
    Sous un ciel noir, la nature pressentait le deuil.
    Transis et ballotés dans leurs barges métalliques,
    Avec la mer rougie de colère, pour unique linceul.

    En ces lieux empreints de triste mémoire,
    Les vagues ramènent les souvenirs égarés,
    Ceux que l’Histoire a su colorer de gloire,
    Que seuls les vents du large osent murmurer.

    ... Ce matin là ! Sautant des rampes des péniches,
    Dans un vacarme insupportable de feu et de fer,
    Des maisons de béton campées sur la corniche,
    La mitraille crache la mort et sauve de l’enfer.

    Dans les dunes fleuries, sur les belles plages,
    Le voyageur au coeur meurtri est amer,
    Dans sa quête du passé, son pèlerinage,
    Le soleil à nouveau illumine la mer.

    ... Pourtant ces matins là ! Des bords de la Volga
    Aux confins des rivages du Levant désertés,
    Des côtes d’Afrique, de Provence, au charnier d’Omaha,
    Dans la douleur renaissait enfin la chère, si chère Liberté.

    JIEL

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    Adresse du site : https://www.artcollector-saint-mitre13.fr/

  • L’arc-en-ciel

    Un dimanche du mois de mai, un poème de JIEL. 

    L’arc-en-ciel

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver et l’été en son coeur,

    Sans nul artifice, ni la moindre plainte ;

    Discrète et frêle comme la plus belle fleur.

     

    Dans le labyrinthe de mes songes d’enfant,

    Au plus profond de ma mémoire d’homme,

    Je revois ton sourire complice et bienveillant ;

    Confiance absolue qui jamais ne se gomme.

     

    Au fond des rides de ta peau meurtrie,

    Je revoyais toujours la joie de vivre ;

    Dans ton regard absent, sur tes doigts bleuis,

    Je ressentais si fort la chaleur de ton rire.

     

    La vie trop souvent s’est montrée cruelle ;

    Mais que peut la tempête qui se déchaîne,

    Devant l’amour d’une mère qui se rebelle ;

    Blessée, tu te relèveras en cachant ta peine.

     

    La plaie béante est restée couverte ;

    La douleur immense au fond de ton coeur,

    Tu as su la cacher pour éviter ma perte.

    Le courage ressemble à ton visage en pleur.

     

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver, émotion qui chavire,

    Dans tes bras fatigués notre dernière étreinte ;

    L’arc-en-ciel du matin ton éternel sourire.

    JIEL

  • JIEL distingué par ses pairs, avec Matricide et Sans ponctuation

    Après les mots de Cine accueillis avec plaisir ces derniers jours, bis repetita, en compagnie cette fois de JIEL, lui aussi de retour, et qui propose de lire ou relire deux poèmes récemment primés dans des concours organisés en Loir-et-Cher et en Bordelais.

    Dans la catégorie « Humour », concours « Gens de lettres 2022 », le poème « Sans ponctuation » se voit décerner le 2e prix par l’Académie Internationale l’Ecole de la Loire à Blois : Sans ponctuation.pdf

    JIEL figure également dans le florilège poétique 2022 de cette même Académie, pour deux autres poèmes (cf. pages 59 et 60). Une fiche de présentation est également en ligne, avec un petit clin d’oeil à deux villages qui lui sont chers.

    Le lien ici : https://www.lecoledelaloire.com/florilege.html

    Et dans la catégorie « Poésie Libérée », 54e Concours international littéraire adultes, l’association Arts et Lettres de France à Bordeaux a attribué  le 3e prix à « Matricide » : Matricide.pdf

    Pour être complet, ce concours a permis à la nouvelle « Le conscrit », déjà parue sur ce blog, de recevoir un accessit. Pour lire ou relire cette nouvelle : Le conscrit.pdf

  • La revue « Pro/p(r)ose » publie les poèmes de JIEL

    Dans son magazine de mars 2022, la revue littéraire « Pro/p(r)ose » met en lumière les poèmes de JIEL, et publie cette fois un triptyque sur le thème de « l’Amour ». « En ces temps difficiles et moroses, un peu de tendresse à travers quelques vers légers peuvent faire du bien… ».

    « Sentiments profonds » que JIEL propose de partager, via le lien ci-dessous, lien qui peut être relayé sur les réseaux et à la convenance de chacun :

    jiel,prop(r)ose

    Que sont les amoureux devenus...