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  • Une nouvelle distinction pour JIEL

    jiel

    jielIl sera à Tarascon-sur-Ariège en août prochain, pour y recevoir le 4e prix du concours de poésie libre, accompagné par le prix spécial du jury, deux prix décernés par les éditions Vox Scriba. JIEL est en effet l’heureux lauréat d’un concours inscrit dans le cadre des « Estivades Poétiques », qui auront lieu les samedi 20 et dimanche 21 août prochains, au pied de « ce roc qui hébergeait autrefois les géants descendus des montagnes de Foix » (Gérard de Nerval).

    Palmarès Concours de Poésie 2022.pdf

    L'édition 2022, organisée par l’association la Voix du Scribe et parrainée par l'écrivaine nivernaise Sophie Perret, va permettre à JIEL de présenter « Le silence assourdissant », poème primé parmi les 400 textes en compétition. Sans attendre, les amis chalabrois sont heureux de lui adresser leurs sincères félicitations.

    jiel

  • « Le temps des rêves »

    « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». JIEL abonderait-il dans le sens d’Antoine de Saint-Exupéry ? 

    Le temps des rêves

    Je rêve ou j’ai rêvé ?

    J’ai rêvé que je rêve...

    Je ne sais plus très bien

    Si le temps s’est écoulé,

    Si le temps s’écoule ;

    Si mes rêves se sont écroulés,

    Si mes rêves s’écroulent.

     

    Mais je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a murmuré,

    Mes rêves le savent bien.

     

    J’ai rêvé ou je rêve ?

    Je rêve que j’ai rêvé...

    Je ne sais plus du tout

    Si le temps m’a marqué,

    Si le temps me marque ;

    Si mes rêves se sont réalisés,

    Si mes rêves se réalisent. 

     

    Car je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a hurlé,

    Mes envies le savent bien. 

     

    Grâce à vous et avec toi

    Je vis par amour ;

    Le temps n’en sait rien,

    Mes rêves sont trop forts.

    Grace à toi et avec vous,

    Depuis si longtemps,

    Mes rêves sont réalités.

    Le temps n’y peut rien,

    Je vivrai dans l’amour

    Pour toujours.

    JIEL

  • Larmes de sang

    jiel

    23 mai 1944, 6 juin 1944. Quelques jours, quelques heures,... le jour le plus long pour Auguste Cathala, le jour le plus long sur les plages de Normandie.

    En cette journée du 78e anniversaire du Débarquement, « Larmes de sang », un poème de JIEL, est mis en ligne. Poème qui vient de se voir décerner le 5e prix dans le palmarès de 10 prix attribués, parmi les 294 poèmes en compétition provenant de 29 pays, qui ont participé au « Grand Prix de l'Académie Française de poésie Louis Brauquier » (Bouches-du-Rhône), portant sur le thème de la Liberté.

    Larmes de sang

    Seul sur cette plage de sable mouillé,
    Flâne le voyageur perdu à l’âme âcre ;
    De ce magnifique paysage dépouillé,
    Il ne voit rien de cette côte de Nacre.

    ... Ce matin là ! Dans une houle diabolique,
    Sous un ciel noir, la nature pressentait le deuil.
    Transis et ballotés dans leurs barges métalliques,
    Avec la mer rougie de colère, pour unique linceul.

    En ces lieux empreints de triste mémoire,
    Les vagues ramènent les souvenirs égarés,
    Ceux que l’Histoire a su colorer de gloire,
    Que seuls les vents du large osent murmurer.

    ... Ce matin là ! Sautant des rampes des péniches,
    Dans un vacarme insupportable de feu et de fer,
    Des maisons de béton campées sur la corniche,
    La mitraille crache la mort et sauve de l’enfer.

    Dans les dunes fleuries, sur les belles plages,
    Le voyageur au coeur meurtri est amer,
    Dans sa quête du passé, son pèlerinage,
    Le soleil à nouveau illumine la mer.

    ... Pourtant ces matins là ! Des bords de la Volga
    Aux confins des rivages du Levant désertés,
    Des côtes d’Afrique, de Provence, au charnier d’Omaha,
    Dans la douleur renaissait enfin la chère, si chère Liberté.

    JIEL

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    Adresse du site : https://www.artcollector-saint-mitre13.fr/

  • L’arc-en-ciel

    Un dimanche du mois de mai, un poème de JIEL. 

    L’arc-en-ciel

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver et l’été en son coeur,

    Sans nul artifice, ni la moindre plainte ;

    Discrète et frêle comme la plus belle fleur.

     

    Dans le labyrinthe de mes songes d’enfant,

    Au plus profond de ma mémoire d’homme,

    Je revois ton sourire complice et bienveillant ;

    Confiance absolue qui jamais ne se gomme.

     

    Au fond des rides de ta peau meurtrie,

    Je revoyais toujours la joie de vivre ;

    Dans ton regard absent, sur tes doigts bleuis,

    Je ressentais si fort la chaleur de ton rire.

     

    La vie trop souvent s’est montrée cruelle ;

    Mais que peut la tempête qui se déchaîne,

    Devant l’amour d’une mère qui se rebelle ;

    Blessée, tu te relèveras en cachant ta peine.

     

    La plaie béante est restée couverte ;

    La douleur immense au fond de ton coeur,

    Tu as su la cacher pour éviter ma perte.

    Le courage ressemble à ton visage en pleur.

     

    L’étoile du berger sans bruit s’est éteinte ;

    Au milieu de l’hiver, émotion qui chavire,

    Dans tes bras fatigués notre dernière étreinte ;

    L’arc-en-ciel du matin ton éternel sourire.

    JIEL