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jiel - Page 15

  • Sans regret

    Il nous avait proposé un message optimiste en décembre 2021 (cf. blog en date du 15 ), et puis très vite, une année nouvelle est arrivée. Avec elle, JIEL revient en ce matin de janvier.

    Sans regret

    Le fond de l’âme est pareil à cette caverne

    Que l’on scrute à tâtons faute de lanterne ;

    Dans une quête illusoire vers des souvenirs,

    Qu’une volonté farouche veut faire revenir.

     

    La vie sournoise nous échappe, à s’écouler

    Comme l’onde froide des sources oubliées,

    Que nos mains engourdies ne savent retenir

    Pour étancher la soif de nos envies taries.

     

    Les rêves sacrifiés sont des bouquets fanés

    Que ne peuvent supplanter leurs vases surannés ;

    Dans les jardins prolifiques qu’on implore,

    Des fleurs plus belles encore peuvent éclore.

     

    Et sous le ciel constellé d’étoiles filantes,

    Des pétales colorés, des senteurs envoûtantes,

    Accomplissent enfin nos chimères immuables

    Pour réchauffer nos cœurs d’un élan formidable.

     

    Quand la fin de l’histoire se rapproche,

    Sur le balcon des regrets l’on se penche ;

    Si dans la brume épaisse disparaît le paysage,

    C’est que merveilleux fut le grand voyage.

    JIEL  

     

  • Douloureuse parenthèse de leur vingt ans

    D'une fenêtre à l'autre, avec JIEL, et un poème, pour ranimer la flamme d'un optimisme éprouvé.

    Douloureuse parenthèse de leur vingt ans

    jiel

    Il est grand temps de rallumer les étoiles,
    Derrière leur fenêtre à contempler le ciel,
    Du haut de leur vingt ans, ils lâcheront la toile
    Et leur vie à nouveau aura le goût du miel.

    Jeunes innocents et pourtant condamnés,
    Des mois entiers prisonniers, seuls à espérer,
    Tant de moments précieux partis en fumée,
    Toutes ces occasions perdues à désespérer.
     

    jiel

    Eclairez l’avenir en ranimant la flamme,
    Des projets sacrifiés, des rencontres lointaines,
    De l’insouciance, des excès pleins de charme,
    Pour que toujours le courant vous entraîne.

    Ensemble désormais décrochez donc la lune !
    Main dans la main, hissez la grand voile,
    Retrouvez les couleurs de la vie une à une,
    Croyez à nouveau en votre bonne étoile...

    JIEL

  • JIEL et « Pro/p(r)ose »... une complicité s’installe

    jiel,prop(r)oseLes fidèles visiteurs de cette page quotidienne n’auront pas oublié l’information mise en ligne le jeudi 21 octobre dernier, en relation avec des poèmes de l’ami JIEL, retenus pour être diffusés dans la revue littéraire « Pro/p(r)ose ».

    (pour mémoire https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/09/26/le-puzzle-suivi-de-bobine-de-ma-vie-plenitude/).

    Le magazine vient de renouveler sa confiance à notre poète, qui évoque cette fois le thème du réchauffement climatique, et de ses conséquences sur la nature et la vie des hommes. Evoluant désormais entre Chalabre et Laprade, ses deux villages de cœur, JIEL propose de feuilleter « Pro/p(r)ose », via le nouveau lien ci-dessous, qui naturellement, peut être relayé sur les réseaux et à la convenance de chacun :

    https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/11/28/terres-poetiques-lhomme-sans-lendemain-matricide-autres-poemes/

  • L’homme sans lendemain

    Après la mise en ligne du texte « Les plaies grandes ou vertes » (vendredi 5 novembre), JIEL propose un nouveau poème, écrit lui aussi à l’occasion de la tenue de la COP 26, qui vient de prendre fin sur les terres d’Ecosse.

    L’homme sans lendemain

    Longtemps il a gratté cette terre de poussière
    Que seules mouillent les larmes de sa paupière ;
    L’homme dans son désarroi garde l’âme fière
    Il épuise son corps, mais croit en la lumière !

    Le soleil fait briller les grands oiseaux de fer
    Qui parcourent le monde et propagent l’enfer ;
    Sans que l’humanité ne retrouve la raison,
    La vie est en sursis, n’y aurait-il nul pardon ?

    Le soir venu, la tête basse, la faim au ventre,
    Les regards d’amour le blessent quand il rentre ;
    Sans répit, la peur des enfants torture son coeur,
    Peut-on survivre ici quand la nature se meurt ?

    Le soleil fait briller les montagnes de verre
    Qui grignotent le monde et pourrissent la terre ;
    Sans que l’humanité ne retrouve la sagesse,
    La vie est en sursis, n’y aurait-il que richesse ?

    L’homme abandonné, armé de son courage,
    Bientôt a pris la route et quitté son village ;
    Pour soulager les tourments, fuir la misère
    Qui transforme le destin par-delà la prière.

    Le soleil fait briller les rêves insensés 
    Qui dénaturent les êtres, altèrent leurs pensées ;
    Sans que l’humanité ne tende enfin la main,
    Nul sursis pour l’homme sans lendemain...

    JIEL