Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jiel - Page 13

  • JIEL, le puits, le SOC

    jiel

    C’est un poème que les lecteurs avaient pu découvrir le jeudi 19 novembre 2020, et il fait aujourd'hui l’objet d’une publication dans le numéro 5 d’un journal intitulé « Le SOC ». Comme il se définit lui-même, « Le SOC est une revue umouristique, agitatrice et littéraire qui remue le bon sens. Le mouvement même de l’existence est là, dans le geste d’enfoncement du SOC au cœur du sol ». Après un numéro 0 inaugural paru en novembre 2020 (Solde), le SOC récidive avec un thème intitulé « Réservoir », dans lequel se dresse le puits de JIEL.

    Le recueil est consultable dans son ensemble au format PDF, via le lien suivant :

    SOC 5 - Réservoir.pdf

    Le puits

    Plus de chaine sur la poulie rouillée,
    Le seau de bois s’est brisé dans ce trou mouillé,
    Une mousse noire, épaisse sur le fond mystérieux ;
    Lumière proche et si lointaine de ce coeur pierreux.


    Nul ne cherche la vie dans ces ténèbres aveugles,
    Personne ne vient se pencher sur la chaude margelle ;
    Céans, les cailloux n’agitent plus l’onde profonde,
    Le silence fait écho aux silences qui se morfondent.


    Sombres et prolifiques, des guirlandes de lierre
    Vers le soleil s’étirent ; ultimes tortures de pierre.
    Ivre d’une haine morbide, l’envahisseur poursuit
    L’oeuvre de destruction lascive tout au fond du puits.


    L’araignée cruelle dans sa toile a élu domicile,
    Piégeant mouches et moustiques devenus dociles ;
    Cafards et scarabées s’activent dans le cresson ;
    De cette lugubre ménagerie soudain surgit un frisson !


    Une chenille perdue se départie de son corps,
    De frêles pattes tremblantes vont défier la mort,
    Quelques frémissements d’ailes dorées,
    Le périple commence vers la lumière adorée.


    Le courageux trublion à la conquête du monde
    Voltige et virevolte devant la paroi ronde,
    La clarté se rapproche, la lumière apparaît,
    Dans le bec d’une hirondelle le papillon disparaît.

    JIEL

  • Quand l’Abeille butine de poèmes en poèmes

    Le titre ne figure pas en kiosque rue du Capitaine Danjou, mais le journal l'Abeille, publié en Haute-Vienne, n’en a pas moins bonne presse. La lecture de l’édition du jeudi 13 janvier permet de prendre connaissance des résultats d’un concours de poésie, parrainé depuis 36 ans par l’association Les Plumes Limousines. Parmi les 200 copies proposées aux membres du jury, un nom cette année est venu s’inscrire en 8e place de la catégorie « Poésie d’improvisation ».

    jiel,l'abeille

    L'Abeille 002.jpg

    Le jury.jpeg

    Les membres du jury

    L'Abeille 003.jpg

    Le plus beau des voyages

    Toujours poussés vers de nouveaux rivages,

    Dans cette quête obstinée de sable fin,

    D’une île douce qui dévoile ses plages

    Et nous sauve enfin d’un naufrage certain.

     

    Sur un frêle esquif embarqué dans le noir,

    Décidé, je vogue maladroit mais heureux,

    Vers des gouffres profonds que je feins de voir ;

    Parti seul pour ce voyage fou et périlleux.

     

    Tel ce capitaine perdu sans boussole,

    J’ignore tout du cap, de la route obstinée

    Qui me guide vers la lumière, pour tenir le rôle

    De celui qui croit voir au loin sa destinée.

     

    En rejetant les mots qui souvent me souriaient,

    C’est une épreuve étrange que j’ai endurée ;

    J’ai refusé de croire que mon livre s’ouvrait,

    La première page blanche à jamais préservée.

     

    Sans crainte des juges, sans peur de la chute,

    J’irai droit devant jusqu’au bout de mon rêve ;

    Rien ne me détournera plus jamais de ce but,

    Ma plume à la main, mes vers, ma joie sans trêve.

     

    Vers ces nouveaux rivages à l’écume brillante,

    Chacun peut retrouver le sens du lendemain,

    Prendre les vents des destinations chatoyantes,

    Celles qui nous transportent vers notre destin.

    JIEL

  • Sans regret

    Il nous avait proposé un message optimiste en décembre 2021 (cf. blog en date du 15 ), et puis très vite, une année nouvelle est arrivée. Avec elle, JIEL revient en ce matin de janvier.

    Sans regret

    Le fond de l’âme est pareil à cette caverne

    Que l’on scrute à tâtons faute de lanterne ;

    Dans une quête illusoire vers des souvenirs,

    Qu’une volonté farouche veut faire revenir.

     

    La vie sournoise nous échappe, à s’écouler

    Comme l’onde froide des sources oubliées,

    Que nos mains engourdies ne savent retenir

    Pour étancher la soif de nos envies taries.

     

    Les rêves sacrifiés sont des bouquets fanés

    Que ne peuvent supplanter leurs vases surannés ;

    Dans les jardins prolifiques qu’on implore,

    Des fleurs plus belles encore peuvent éclore.

     

    Et sous le ciel constellé d’étoiles filantes,

    Des pétales colorés, des senteurs envoûtantes,

    Accomplissent enfin nos chimères immuables

    Pour réchauffer nos cœurs d’un élan formidable.

     

    Quand la fin de l’histoire se rapproche,

    Sur le balcon des regrets l’on se penche ;

    Si dans la brume épaisse disparaît le paysage,

    C’est que merveilleux fut le grand voyage.

    JIEL  

     

  • Douloureuse parenthèse de leur vingt ans

    D'une fenêtre à l'autre, avec JIEL, et un poème, pour ranimer la flamme d'un optimisme éprouvé.

    Douloureuse parenthèse de leur vingt ans

    jiel

    Il est grand temps de rallumer les étoiles,
    Derrière leur fenêtre à contempler le ciel,
    Du haut de leur vingt ans, ils lâcheront la toile
    Et leur vie à nouveau aura le goût du miel.

    Jeunes innocents et pourtant condamnés,
    Des mois entiers prisonniers, seuls à espérer,
    Tant de moments précieux partis en fumée,
    Toutes ces occasions perdues à désespérer.
     

    jiel

    Eclairez l’avenir en ranimant la flamme,
    Des projets sacrifiés, des rencontres lointaines,
    De l’insouciance, des excès pleins de charme,
    Pour que toujours le courant vous entraîne.

    Ensemble désormais décrochez donc la lune !
    Main dans la main, hissez la grand voile,
    Retrouvez les couleurs de la vie une à une,
    Croyez à nouveau en votre bonne étoile...

    JIEL