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  • JIEL primé à Tarascon-sur-Ariège

    jielPrix et félicitations pour JIEL, par la voix de Claude Juliette Fèvre, présidente du jury.

    Dimanche 21 août, la Halle aux pommes de terre accueillait une nouvelle édition des Estivades Poétiques de Tarascon-sur-Ariège, organisées par les bénévoles de l’association La Voix du Scribe. A la clôture du salon de la poésie, JIEL s’est vu remettre le 4e prix du concours de poésie libre, ainsi que le prix spécial du jury. Cette édition 2022, parrainée par l'écrivaine nivernaise Sophie Perret, a permis à JIEL de présenter « Le silence assourdissant », poème primé parmi les 400 textes en compétition et publié sur ce blog le dimanche 17 juillet dernier.

    Au cours de cet intermède en terre ariégeoise, Jean-Louis Sanchez a rencontré auteurs et passionnés comme lui de littérature et de poésie, ainsi Georges-Patrick Gleize, ou encore Guy Pujol, avec lequel JIEL partage l’amour des mots mais aussi celui des chiffres… Portées depuis le promontoire du Tatauba jusqu’à la Tour du Castella, les sincères félicitations de ses nombreux amis chalabrois vont vers l’ami JIEL.

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     Guy Pujol et JIEL partagent des passions diverses et communes

    Sensible aux effets néfastes des chaleurs qui nous accablent depuis plusieurs jours, JIEL vient de faire parvenir un poème intitulé « Le badaud sifflotant ». Inspiré par une promenade autour du lac de Laprade, et à même, ce qu’il espère, d’apporter un peu de fraîcheur aux lecteurs assidus du Chalabrais, auxquels JIEL renouvelle ses remerciements.

    jielLe badaud sifflotant

    De grosses racines entremêlées courent

    En tous sens sur ce chemin usé par les pas.

    Le promeneur aime y flâner souvent,

    Depuis si longtemps, sans jamais en être las.

    La lueur dorée du jour naissant s’étire,

    Sur ce grand lit douillet où nul ne s’agite ;

    Un clapotis discret que le bord attire,

    Vers ce beau décor où la Muse s’invite.

    Tourbières échevelées aux mille couleurs ;

    Campanule bleue et gentiane des marais,

    Côtoient la jonquille aux charmes enjôleurs,

    Sous le hêtre, dont le pied dans l’eau disparaît.

    De grandes plantes herbacées luxuriantes

    Offrent le gîte à la grenouille rousse ;

    Le couvert à l’araignée noire effrayante,

    Qui se délecte de larves, dans la mousse.

    Dans l’hiver fuyant, seul le silence souffle

    Sur l’onde endormie, son haleine de glace.

    Sous le miroir durci, la truite s’essouffle

    Qui va de-ci, de-là, avec toute sa grâce.

    Le soleil brille au dessus des conifères,

    Dont les reflets ondulants flânent sur l’étang.

    Tableau scintillant de beautés éphémères

    Qui caresse le coeur du badaud sifflotant.

    JIEL

  • Ode du Cazal en l’an 2022

    Au terme d'un séjour en altitude sur les Monts Tataubas, JIEL a retrouvé cette quiétude des Monts de Laprade, qui l'inspire.

    Ode du Cazal en l’an 2022

    Des troubadours parlent d’une contrée lointaine,

    Où un peuple déluré à la folie certaine,

    Près d’une vieille bâtisse à l’allure mystique,

    Sainte Marie-Madeleine venue, cède au fantastique.

    Les anciens à la très vénérable parole burlesque,

    Jurent qu’en ce lieu à l’histoire rocambolesque,

    Naquit dans une grange, non point un prophète ;

    Mais entourée de drôles d’hurluberlus, la Sainte Fête.

    Sous le soleil déclinant d’un beau soir de juillet,

    Nul ne sait plus quelle saison figure au calendrier ;

    La neige restée sourde aux incantations répétées,

    A roulettes et dans la brume, le tour de ville est dévalé.

    Le jour suivant, tandis que l’ovalie a toujours la côte,

    Déjà une odeur parfumée de « mounges » flotte ;

    Les convives envoûtés les dégustent dans l’ivresse,

    Au son échevelé de cuivres magiques d’allégresse.

    Puis vient le jour tant attendu des joutes diaboliques,

    Où sur des brouettes aux contours empiriques,

    Des pilotes de tous âges, de tous sexes, de toutes folies,

    S’adonnent à des jeux ancestraux devant une foule ébahie.

    Enfin, dans la douceur du soir, la mine déconfite,

    Le « Festejaïre » des derniers instants profite ;

    Le coeur en joie, fidèle à son immuable vérité :

    « Fais de ta vie un rêve et du rêve une réalité ».

    JIEL

  • Une nouvelle distinction pour JIEL

    jiel

    jielIl sera à Tarascon-sur-Ariège en août prochain, pour y recevoir le 4e prix du concours de poésie libre, accompagné par le prix spécial du jury, deux prix décernés par les éditions Vox Scriba. JIEL est en effet l’heureux lauréat d’un concours inscrit dans le cadre des « Estivades Poétiques », qui auront lieu les samedi 20 et dimanche 21 août prochains, au pied de « ce roc qui hébergeait autrefois les géants descendus des montagnes de Foix » (Gérard de Nerval).

    Palmarès Concours de Poésie 2022.pdf

    L'édition 2022, organisée par l’association la Voix du Scribe et parrainée par l'écrivaine nivernaise Sophie Perret, va permettre à JIEL de présenter « Le silence assourdissant », poème primé parmi les 400 textes en compétition. Sans attendre, les amis chalabrois sont heureux de lui adresser leurs sincères félicitations.

    jiel

  • « Le temps des rêves »

    « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». JIEL abonderait-il dans le sens d’Antoine de Saint-Exupéry ? 

    Le temps des rêves

    Je rêve ou j’ai rêvé ?

    J’ai rêvé que je rêve...

    Je ne sais plus très bien

    Si le temps s’est écoulé,

    Si le temps s’écoule ;

    Si mes rêves se sont écroulés,

    Si mes rêves s’écroulent.

     

    Mais je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a murmuré,

    Mes rêves le savent bien.

     

    J’ai rêvé ou je rêve ?

    Je rêve que j’ai rêvé...

    Je ne sais plus du tout

    Si le temps m’a marqué,

    Si le temps me marque ;

    Si mes rêves se sont réalisés,

    Si mes rêves se réalisent. 

     

    Car je vis dans l’amour,

    Le temps me l’a hurlé,

    Mes envies le savent bien. 

     

    Grâce à vous et avec toi

    Je vis par amour ;

    Le temps n’en sait rien,

    Mes rêves sont trop forts.

    Grace à toi et avec vous,

    Depuis si longtemps,

    Mes rêves sont réalités.

    Le temps n’y peut rien,

    Je vivrai dans l’amour

    Pour toujours.

    JIEL