Le Concours international de Poésie et de Textes courts 2023 proposé par les administrateurs d’AMAVICA et les Mille-Poètes en Méditerranée (Narbonne), a recueilli plusieurs centaines de textes, dont certains envoyés depuis le Congo, Suisse, Maroc, Australie, Espagne, Italie, Canada. Le jury composé de membres actifs appartenant aux deux associations s'est réuni dernièrement, afin d'établir un palmarès. Au fil duquel apparaît un texte intitulé « Vigne d’un jour pour toujours », 2e prix dans la catégorie poésie libre pour un hymne à la vigne signé JIEL. Amavica 2023 Palmarès.pdf
Toutes nos félicitations à JIEL, qui par ailleurs informe les personnes n’ayant pu se procurer le recueil « Le plus mystérieux des voyages », qu'il est disponible au Tabac-Presse chez Mireille Sanchez, ainsi qu'à la bibliothèque municipale pour du prêt. Ce recueil de poèmes est désormais référencé à la Bibliothèque de France (BNF), ainsi les libraires peuvent le commander pour le mettre en vente. Le lien :
Vigne d’un jour pour toujours
La lumière pastel d’une aurore orangée
Caresse le vignoble engourdi qui s’étire ;
Dans la douce senteur que le zéphyr attire,
Le feuillage mouillé s’ébroue dans les rangées.
Sur le versant baigné de la lueur dorée,
Les vieux ceps tortueux exhibent par devoir
Les lourds sarments tressés, les grains charnus et noirs.
Nul n’est insensible à ces grappes adorées.
La guêpe butine sans faiblir à la tâche,
Le merle tapageur adore la fredaine,
Le sanglier gourmand profite de l’aubaine,
Avant que vendangeurs surviennent et se fâchent.
Armés de sécateurs, de grands seaux bien pointus,
Au son des cliquetis et des rires joyeux,
Malgré le dur labeur, la joie au fond des yeux,
Les coupeurs s’activent sous les branches feuillues.
Les porteurs vigoureux vont et viennent sans fin,
Ils plaisantent gaiement se donnant du courage,
Sans jamais se plaindre ni pester sur l’ouvrage
Qui bientôt donnera, jus sucrés et vins fins.
La lumière fanée du crépuscule bleu
Délaisse la vigne, dénudée sans ses baies.
La vendange du jour cajolée dans le chai,
Emplira les tonneaux du vigneron heureux.
JIEL