« En ce jour de Noël, je pense à tous les enfants du monde. Je leur dédie ce petit poème, « Nuit de Noël ».
Que de leurs yeux où qu'ils soient, ne coulent que des larmes de bonheur… » JIEL
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« En ce jour de Noël, je pense à tous les enfants du monde. Je leur dédie ce petit poème, « Nuit de Noël ».
Que de leurs yeux où qu'ils soient, ne coulent que des larmes de bonheur… » JIEL
En cette fin d'année 2023, JIEL revient vers nous avec quelques clins d'oeil, et un message : « Bonjour à toutes et tous, dans quelques jours Noël, pensez à mon petit recueil : « Le plus mystérieux des voyages ». A travers les poèmes et les dessins chacun pourra retrouver un morceau de sa propre histoire… Pour passer commande, il suffit de me contacter à l’adresse mail suivante : jeanlouissan2536@aol.com ou par SMS, ou appel au 06 03 20 00 12.
J’ai juste besoin d’une adresse postale pour l’envoi et des prénoms à mettre sur la dédicace. Le recueil dédicacé sera envoyé avec un marque page et une pochette cadeau. Dans le colis je glisserai une enveloppe timbrée ou un RIB pour le paiement (quel que soit le nombre d’exemplaires, seulement 3 € forfaitaires de participation au frais de port). Merci et à très bientôt ». Jean-Louis / JIEL
En attendant et en complément, en pensant à tous les enfants du monde ce petit poème de Noël : « Nuit de Noël » Nuit de Noël.pdf
Par ailleurs, et avec une nouvelle année qui prend fin, JIEL s'accorde un petit flash-back sur les dernières récompenses obtenues dans des concours de poésie ou nouvelles. Ainsi le concours de poésie de la Ville de Lavelanet en juin, avec« Poètes sans frontières ». Le concours de poésie de l'association Philémon et de la Société des Poètes et Artistes de France à Toulouse en juillet, avec « La femme du café ». Le concours de poésie AMAVICA/Mille-Poètes en Méditerranée à Narbonne en novembre, avec « Vigne d'un jour pour toujours ». Le concours de nouvelles Les Amis de Thalie à Limoges en mai avec « Sonate pour piano n°18 ».
Sans oublier les dernières publications dans des florilèges, anthologies et revues, telles la revue littéraire « Pro/p(r)ose-Magazine » et son numéro de novembre (deux poèmes sur le thème de la vigne et des vendanges).
Ici le lien https://proprosemagazine.wordpress.com/2023/11/26/vignes/
Et la revue « Arts et Vers », réalisée par la Société des Poètes et Artistes du Cameroun (SPAC), avec « La poésie et le poète », poème qui figure dans le recueil « Le plus mystérieux des voyages ».
Voilà quelques mois, JIEL avait participé au Prix International Arthur Rimbaud organisé par « Poésie du Point du jour à Paris ». La remise des prix avait lieu le 4 novembre dernier dans les prestigieux salons du Sénat. Si ses poèmes n’ont pas été retenus dans le très élitiste palmarès du concours, son grand classique « Quatorze » a été sélectionné pour figurer dans l’anthologie des meilleurs poèmes présentés.
Les délibérations du jury peuvent apporter leur lot de déception, alors les lauriers manquent au rendez-vous
Avec ce poème, JIEL met l'accent sur un aspect parfois méconnu des souffrances endurées par les héros de la Grande guerre. Lors des relèves, les hommes harassés parcouraient parfois des distances très longues pour se reconstituer un peu, ou inversement, pour rejoindre la ligne de front.
Ces déplacements, notamment au coeur de l'hiver, se faisaient dans des conditions extrêmes.
Avec ses mots, JIEL souhaite rendre hommage aux Poilus, et exprimer la souffrance qui fut la leur, même en marge des combats.
La relève
Premier mois de janvier dans les gourbis du nord ;
Pour les soldats transis au fond de leurs guêpiers,
Le mal des tranchées tue, les gelures de pieds
Détruisent les âmes en torturant les corps.
L’hivernage si long, rigoureux, se poursuit ;
Résister à tout prix en oubliant la mort,
Vivre résolument, voilà leur triste sort
Jusqu’à la relève tout au bout de la nuit.
Dans l’âpreté de l’hiver, elle est quotidienne.
De l’arrière à l’avant, de l’avant vers l’arrière
Incessants cortèges funestes sans prières.
Dans les noires tranchées des poilus vont et viennent.
Rien n’est pire que ces mouvements sous le déluge.
Les vêtements trempés sont maculés de boue,
Dans cette terre visqueuse, rester debout
Est la seule mission de pantins sans refuge.
Lors de ces marches forcées où tout est rudesse,
Les pauvres pieds gelés font un navrant « flic-flac »,
Dans de vieux brodequins sous l’eau souillée des flaques,
Quand chaque pas devient véritable prouesse.
Au fond des ténèbres, tous devenus aveugles,
Marchent à tâtons, glissent, tombent en jurant.
On a perdu la file, on se pousse, endurant
Les bousculades, les insultes qui beuglent.
Ces surhommes, transformés en boue, se relèvent ;
Parfois boue sanglante aux gémissements morbides.
Ceux qui partent grelotants, loqueteux, sordides,
Croisent sans les voir les troupiers de la relève.
JIEL
Un poème écrit sous la plume de JIEL, pour honorer les êtres chers disparus.
Soir de Toussaint
Les allées, les chemins se perdent dans le vent ;
La brume qui descend du haut des grands cyprès
Ceint les pierres, les croix, ces symboles d’après
Qui cultivent sans fin la mémoire d’avant.
Les mots si lourds gravés en belles lettres d’or
Sur des plaques glacées où le temps s’est figé,
Parlent du beau passé, de la vie abrégée,
Des sentiers empruntés, de l’âme qui s’endort.
J’aime m’y recueillir dans le calme émouvant
D’un soir de novembre parmi les fleurs des prés,
Les chrysanthèmes blancs, pour être enfin prêt
A inviter l’amour de l’ombre d’un vivant.
Les sourires chéris que j’appelle si fort
Emplissent de douceur mon esprit d’affligé.
Si grande est la douleur à jamais infligée
Par cette présence, là ! derrière la mort...
JIEL