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  • Le Kercorb a l’oreille musicale

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyAu cours du mandat confié en 1931 à l'équipe municipale et à son premier magistrat Emile Fitaire, les Chalabrois désireux d'apprendre le solfège furent invités à se faire connaître auprès des services de la commune. Ce projet allait être favorablement accueilli d'autant que la méthode proposée était entièrement gratuite. Très vite une trentaine d'enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou (photo) s'évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d'autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d'un, si bien que les rangs s'éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou. Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d'un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu'à la guerre et l'interdiction de toute manifestation festive.   

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyBravant cet interdit, Augustin Sibra (photo) et ses amis solistes se retrouvent un soir à Philippou (près de la gare de Rivel) où ils ont été invités à animer un «bal clandestin ». Les accords finissent par attirer l'attention et une descente des gendarmes de Chalabre met fin aux réjouissances, les danseurs ont juste le temps de s'éclipser mais les musiciens et leurs instruments sont piégés par la maréchaussée. C'est la catastrophe, d'autant que certains d'entre eux risquent alors un départ vers l'Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyParmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo), épouse d'Antoine Pons, laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l'Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n'avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque-d'Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l'affaire est réglée, l'anecdote est rangée au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d'après-guerre à Mérial puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d'autres encore.

    Le Sonore ou le Majestic  seront le nom des formations animées par Augustin Sibra et ses partenaires, dans le même temps qu'un autre groupe chalabrois, cher à René Berland, Joseph Garcia, Gaston Costes, Hubert Barthoulot et Henri Quimeso, le fameux Novelty. Aujourd'hui les virtuoses de l'O.P.V.C ont pris le relais au pupitre, formés pour certains par Augustin et ses disciples. Et ce qu'ils ont surtout retenu, c'est que la gratuité du solfège fut en son temps, une belle initiative municipale.

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    Autour d'Augustin Sibra, les solistes du futur orchestre « Le Sonore »

    Debout de gauche à droite : Louis Jean, Josette Grivel, Augustin Sibra, Pierre Taillefer, Félix Calvène, René Salinas. Au premier plan : Henri Désarnaud, Armand Gabanou, Fernand Pont.

  • C'était hier : Le collège fête les vacances en musique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 28 juin 2001.

    collège antoine-pons,opvcUne fois n’est pas coutume, l’OPVC a ouvert le bal (Photos archives, Juin 2001).

    Les décibels sont montés crescendo pour ce premier jour d’été au collège Antoine-Pons, à l’heure où potaches et enseignants célébraient leur fête de la musique. A l’initiative du foyer socio-éducatif, l’établissement dirigé par Claude Ruiz a soigné ses partitions tout au long d’une soirée exclusivement dédiée à la musique. A l’ombre des vieux acacias, les premiers invités sont entrés dans la danse, avec la complicité des solistes de l’OPVC, renforcés par un petit et néanmoins talentueux nouveau.

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    Dans le même temps, Claude Ruiz principal du collège réservait à chacun son meilleur accueil, avant que les formidables cuivres de No Mambo n’enchantent à leur tour une assemblée en phase avec l’avènement de l’été. Le coin grillades connaissait à son tour un franc succès, tandis que sur la scène principale, le groupe Courtauly Power commençait à faire un joli tabac.Et tout se passait donc comme prévu, à ceci près qu’une petite surprise attendait M. le principal, lequel s’apprête à faire ses adieux à la cité chalabroise. Beaucoup d’humour et d’émotion, un cadeau très original, et un échange de messages qui auront fait mouche au cœur de l’auditoire et des intéressés. L’occasion pour nous de souhaiter à M. Claude Ruiz une parfaite adaptation en pays minervois, puisqu’il sera à la rentrée prochaine à la tête du collège de Rieux-Minervois. Les jeunes talents de Courtauly Power remettaient alors les watts en service, pour une soirée des plus réussies, musique en tête pour un début d’été en fête.

  • Et l'OPVC inventa l'encart publicitaire

    Il faut imaginer des années chalabroises calées à mi-chemin entre 1970 et 1980, et se raccrocher à une seule et unique certitude, c'était un 27 mars. Le théâtre municipal servait ce jour-là de cadre à une matinée festive, annoncée par voie d'affiches entièrement réalisées à la main, puis polycopiées (brochure explicative fournie à la demande).  Affiches sur lesquelles figuraient des réclames vantant la qualité des nombreux services dont bénéficiait alors la cité chalabroise. L'encart publicitaire s'apprêtait à vivre des lendemains chantants, et l'invitation inscrite dans le cadre d'une « Grande Opération Vacances », avait permis à une salle comble, de venir à la rencontre d'une fanfare en devenir (Archives Yves Saddier).

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    Un peu plus tard, le groupe s'étofferait, d'humeur à poursuivre un parcours que personne n'oublie

  • Le Kercorb, terre de remaniement ministériel

    Si l’on se penche sur le cycle de la vie politique et la périodique cadence des remaniements ministériels, il est notable de relever que Chalabre a vécu un de ces épisodes (oublié peut-être), qui angoisse tout prétendant à un maroquin. Ce préambule n’a aucun lien avec ce qui peut se tramer à cette heure dans certains ministères, il s’agit plutôt d’effectuer un bond en arrière dans le temps, jusqu'à l’année 1981.

    Dans les premières heures d’une soirée coincée entre la fin de l’automne et le début de l’hiver, un inhabituel ballet de voitures était venu intriguer plus d’un de nos concitoyens. C’est que six ministres (pas moins) d’un gouvernement fraîchement remanié, avaient fait le choix de Chalabre pour ouvrir leur portefeuille. Dans le respect d’un protocole réglé par les barons de l’OPVC, ils honoreront de leur présence l’inauguration de la boucherie charcuterie « L’Entrecôte », accueillis par Julien et Danièle Bonnery. Plus tard dans la soirée, le café Tournois tout proche (environ un aller retour de saucisse sèche), souhaitera à son tour la bienvenue au cortège ministériel.

    Ainsi la capitale du Kercorb aura été le temps de quelques heures, l’endroit où il fallait être. C'était il y a presque quarante ans. En témoignent les photos ci-dessous, signées sous l’objectif de l’ami Georges Escaf (photos archives, octobre 1981).

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    Le cortège met pied à terre devant le café Tournois

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