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  • C'était hier : Les « Entre Nous » ont mis le feu à la cité de Condom

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 27 mai 2012.

    La banda du Kercorb a fait un tabac sur les rives de la Baïse.

    opvc,entre-nous,condomLes « Entre Nous », fiers descendants des solistes de l’OPVC (Photo archives, Mai 2012).

    La sous-préfecture gersoise ouvrait tout dernièrement ses portes aux groupes musicaux qui sévissent sous les cieux européens, à l’occasion de la 40e édition d'un concours international extrêmement prisé par les virtuoses réunis en « bandas y peñas ».

    Engagée dans la catégorie « hors concours », la banda chalabroise « Entre nous », a choisi de s'exprimer, sous la baguette parfaitement en mesure d'un Gérard Boulbès au top de sa forme. Avec une vingtaine de cuivres, bois et percussions, la banda s'est particulièrement illustrée dans l'animation des rues et des bodegas, où les Condomois et leurs 50.000 invités ont dansé au rythme de « Cielito lindo » ou de « la Boiteuse », un registre cher aux « Festejaïres del Quercorb ».

    Une subtilitée remarquée     L'interprétation toute en nuance de ces musiciens a été plébiscitée par le nombreux public connaisseur, avec une mention spéciale pour les trombones de classe mondiale, instrumentés par Touste et Richard. Les rives de la Baïse résonnent encore des fa dièse et des si bémol, délicatement laissés en route par ces réputés virtuoses.

    Après sept heures de prestation (quasi ininterrompue), les « Entre nous » ont déposé les armes au moment où certains de leurs éléments clefs, se perdaient dans la nuit noire du Pays d'Armagnac. Après un repos réconfortant au gîte communal d'un village voisin, les « Entre Nous » ont improvisé un récital gratuit sur la place locale, où de nombreux résidants sont venus profiter des harmoniques, à l'ombre d'un sophora vieux de plus de 250 ans.

    Aujourd'hui à Montréal     Les instruments une fois remisés, le groupe rentrait au pays avec le sentiment d'avoir effectué une excellente répétition, dans la perspective des prochaines festivités du Cazal, programmées du 20 au 22 juillet prochains. Avec peut-être une nouvelle séance programmée ce week-end chez les Phacochères, organisateurs du Festival de Bandas de Montréal.

  • Le Kercorb a l’oreille musicale

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyAu cours du mandat confié en 1931 à l'équipe municipale et à son premier magistrat Emile Fitaire, les Chalabrois désireux d'apprendre le solfège furent invités à se faire connaître auprès des services de la commune. Ce projet allait être favorablement accueilli d'autant que la méthode proposée était entièrement gratuite. Très vite une trentaine d'enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou (photo) s'évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d'autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d'un, si bien que les rangs s'éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou. Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d'un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu'à la guerre et l'interdiction de toute manifestation festive.   

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyBravant cet interdit, Augustin Sibra (photo) et ses amis solistes se retrouvent un soir à Philippou (près de la gare de Rivel) où ils ont été invités à animer un «bal clandestin ». Les accords finissent par attirer l'attention et une descente des gendarmes de Chalabre met fin aux réjouissances, les danseurs ont juste le temps de s'éclipser mais les musiciens et leurs instruments sont piégés par la maréchaussée. C'est la catastrophe, d'autant que certains d'entre eux risquent alors un départ vers l'Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    emile fitaire,opvc,augustin sibra,rené berland,sonore,majestic,noveltyParmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo), épouse d'Antoine Pons, laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l'Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n'avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque-d'Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l'affaire est réglée, l'anecdote est rangée au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d'après-guerre à Mérial puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d'autres encore.

    Le Sonore ou le Majestic  seront le nom des formations animées par Augustin Sibra et ses partenaires, dans le même temps qu'un autre groupe chalabrois, cher à René Berland, Joseph Garcia, Gaston Costes, Hubert Barthoulot et Henri Quimeso, le fameux Novelty. Aujourd'hui les virtuoses de l'O.P.V.C ont pris le relais au pupitre, formés pour certains par Augustin et ses disciples. Et ce qu'ils ont surtout retenu, c'est que la gratuité du solfège fut en son temps, une belle initiative municipale.

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    Autour d'Augustin Sibra, les solistes du futur orchestre « Le Sonore »

    Debout de gauche à droite : Louis Jean, Josette Grivel, Augustin Sibra, Pierre Taillefer, Félix Calvène, René Salinas. Au premier plan : Henri Désarnaud, Armand Gabanou, Fernand Pont.

  • C'était hier : Le collège fête les vacances en musique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 28 juin 2001.

    collège antoine-pons,opvcUne fois n’est pas coutume, l’OPVC a ouvert le bal (Photos archives, Juin 2001).

    Les décibels sont montés crescendo pour ce premier jour d’été au collège Antoine-Pons, à l’heure où potaches et enseignants célébraient leur fête de la musique. A l’initiative du foyer socio-éducatif, l’établissement dirigé par Claude Ruiz a soigné ses partitions tout au long d’une soirée exclusivement dédiée à la musique. A l’ombre des vieux acacias, les premiers invités sont entrés dans la danse, avec la complicité des solistes de l’OPVC, renforcés par un petit et néanmoins talentueux nouveau.

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    Dans le même temps, Claude Ruiz principal du collège réservait à chacun son meilleur accueil, avant que les formidables cuivres de No Mambo n’enchantent à leur tour une assemblée en phase avec l’avènement de l’été. Le coin grillades connaissait à son tour un franc succès, tandis que sur la scène principale, le groupe Courtauly Power commençait à faire un joli tabac.Et tout se passait donc comme prévu, à ceci près qu’une petite surprise attendait M. le principal, lequel s’apprête à faire ses adieux à la cité chalabroise. Beaucoup d’humour et d’émotion, un cadeau très original, et un échange de messages qui auront fait mouche au cœur de l’auditoire et des intéressés. L’occasion pour nous de souhaiter à M. Claude Ruiz une parfaite adaptation en pays minervois, puisqu’il sera à la rentrée prochaine à la tête du collège de Rieux-Minervois. Les jeunes talents de Courtauly Power remettaient alors les watts en service, pour une soirée des plus réussies, musique en tête pour un début d’été en fête.

  • Et l'OPVC inventa l'encart publicitaire

    Il faut imaginer des années chalabroises calées à mi-chemin entre 1970 et 1980, et se raccrocher à une seule et unique certitude, c'était un 27 mars. Le théâtre municipal servait ce jour-là de cadre à une matinée festive, annoncée par voie d'affiches entièrement réalisées à la main, puis polycopiées (brochure explicative fournie à la demande).  Affiches sur lesquelles figuraient des réclames vantant la qualité des nombreux services dont bénéficiait alors la cité chalabroise. L'encart publicitaire s'apprêtait à vivre des lendemains chantants, et l'invitation inscrite dans le cadre d'une « Grande Opération Vacances », avait permis à une salle comble, de venir à la rencontre d'une fanfare en devenir (Archives Yves Saddier).

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    Un peu plus tard, le groupe s'étofferait, d'humeur à poursuivre un parcours que personne n'oublie