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  • C'était hier : Les hauts de hurlevent au sommet du pic Saint-Barthélémy

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 6 janvier 2003.

    saint-barthélémyLes randonneurs sous les 27e rugissants du St Barth (photos archives Décembre 2002).

    Comme la tradition a du bon, le cercle des marcheurs du Kercorb est reparti à l’assaut de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy, imperturbable du haut de ses 2348 mètres, tout aussi enneigés que les 2368 mètres du pic Soularac, son éternel complice.

    C’était le 27 décembre dernier et les randonneurs espéraient, en prenant un peu de hauteur, apercevoir à l’horizon une année 2003 annoncée. Les premiers mètres effectués à l’abri des vestiges de la mine désaffectée ne laissaient aucunement présager de la suite de l’ascension. A la hauteur du Trou du Vent, le trop bien nommé, un vent extrêmement violent va rejoindre la cordée, gênée dans sa progression jusqu’au sommet par des bourrasques permanentes.

    Face aux éléments, les marcheurs chevronnés vont adopter une technique peu orthodoxe mais efficace, chacun tenant d’une main ferme, le « titoulet » du béret de celui qui le précédait. Ainsi assurée, la cordée effacera un à un les pièges tendus par les névés ou le traître « gispet » qui est, comme chacun le sait, hallucinogène de juillet à décembre, et aphrodisiaque pour le reste de l’année.

    saint-barthélémy

    Foix, depuis le Saint-Barthélémy

    Jean et Christian marchant dans les traces de Francis qui marchait lui-même dans les traces des isards, le trio va rapidement accéder au sommet d’un Saint-Barth fouetté par le vent. Du haut des 2348 mètres du pic, le plaisir d’admirer le panorama sera plutôt bref, la force des bourrasques venant de la mine de talc de Luzenac représentant un danger évident. Un coup d’œil vers la Montagne Noire perchée au-dessus de la brume, le château des Comtes de Foix éclairé par un filet de soleil, ou encore les eaux marron du lac de Montbel, et les marcheurs rebroussaient chemin, rendant la montagne ariégeoise à sa solitude hivernale.

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  • C’était hier : Un Saint-Barth pour la Saint-Sylvestre

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 7 janvier 1997.

    saint-barthélémyMoment de détente sur la route des cimes (Photos archives, décembre 1996).

    Il était une fois une bourriche d’huîtres calée dans un sac à dos, qui montait à dos d’homme sur le chemin de la mine du Saint-Barthélémy. Forts d’un vieux dicton anglais selon lequel « la tradition a la barbe blanche », les randonneurs chalabrois ont une fois de plus sacrifié à la coutume en affrontant en cette veille d‘année nouvelle, le pic fétiche des montagnards du Kercorb. Sur une belle neige givrée, Jean, Emile, Rose, Touste et Jean ont chaussé les crampons à glace afin d’aller chercher à 2.348 mètres d’altitude cet oxygène qui vous tonifie entre deux réveillons.

    saint-barthélémy

    Un petit-déjeuner partagé dans « la salle-à-manger ».

    Au terme d’une approche sans encombre sur les hauteurs dominant le « Pog » de Montségur, les huîtres ballottées dans une eau de plus en plus glacée étaient au bord de l’asphyxie, il fallait donc se mettre à table. Le privilège d’ouvrir une huître par une température avoisinant moins dix degrés centigrade est plutôt rare, et n’a d’égal que le plaisir d’avancer sur une neige vierge, avec le secret espoir de croiser au détour d’un sapin, le grand tétras, maître des lieux. Un espoir déçu bien sûr, mais une journée réussie pour nos randonneurs invités par la nuit à redescendre dans la vallée du Pays d’Olmes, abandonnant ainsi la montagne à sa solitude hivernale.

  • "Les Hérétiques" ont affronté le Mont-Fourcat

    Le Saint-Barth étant menacé par des risques d'avalanches, les randonneurs du Kercorb ont opté pour une autre ascension. Oui mais ! 

    Fourcat 29 Déc. 2013 Journal.jpgCernés par la brume, Thierry, Philippe et Titou ont préféré faire une pause au refuge des Carmilles.

    Les randonneurs du Kercorb rechargeaient tout dernièrement leur sacs-à-dos, invités à honorer une tradition qui les transporte en altitude, entre ces deux grands rendez-vous festifs qui clôturent l'année. Cette fois pourtant, la coutume aura été sérieusement mise à mal, en raison d'une météo inclémente peut-être, et en l'absence de Maître Jean, guide et gardien des habitudes, surtout.

    A l'ascension d'un pic Saint-Barthélémy (2348 mts) fortement menacé par des risques d'avalanches, le trio muni des équipements adéquats, ignorera perfidement le Pog de Montségur, pour filer sur la vallée de Mercus, que surplombe le Mont-Fourcat (2001 mts). Une longue montée à travers de verts pâturages, jusqu'au hameau de Croquié, laissera augurer d'une ascension vers le sommet plutôt facile. La situation se compliquera hélas peu après une halte face au monument érigé à la mémoire des maquisards Paul Balasc, Raoul Bonnafous, Robert Dussart, Henri Marrot et Manuel Serra. Une brume sournoise va d'abord effacer du paysage le majestueux château de Foix, avant que la cordée ne soit à son tour cernée par un brouillard givrant et inquiétant. Certes le pic de la Lauzate (1800 mts) a été franchi, mais le Fourcat si proche, semble si lointain.

    La carte IGN rangée dans le sac, les marcheurs se laisseront guider par la prudence, jusqu'au bois de l'Aynat et le refuge des Carmilles, où un feu a été allumé. L'occasion de fraterniser avec un quatuor venu de la cité des Violettes, autour d'un café et de quelques controverses ovaliennes (photo ci-dessous). Le retour vers la vallée ne sera que simple formalité, seul restait à trouver l'alibi qu'il allait bien falloir fournir au retour en Kercorb.

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