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  • Le financement a été validé pour le nouveau refuge du Saint-Barthélémy

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    Le chantier d'envergure qui commence est visible depuis l'avenue du Pont-Neuf

    Il y a le Pinet au pied du Montcalm, il y a En Beys au pied de l'étang du Lanoux, il y a le Goriz au pied du Mont-Perdu, il y a la Rencluse au pied de l'Aneto. A l'image de ces quatre refuges bien connus des montagnards pyrénéens, il y aura bientôt un nouveau refuge à une paire de quarts d'heure de marche du sommet du pic Saint-Barthélémy, le refuge du Gispet.

    Avec la fonte annoncée des derniers manteaux de neige qui recouvrent encore la chaîne des Petites Pyrénées, les premiers matériaux ont commencé à prendre le chemin du massif de Tabe où les travaux ne sauraient tarder à commencer. Un futur proche verra ainsi la finalisation d'un tout nouvel asile destiné aux marcheurs flapis.

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    10 juillet 1955 à la ferme du Ramier

    Photo Maurice Mazon

    Et une très bonne nouvelle pour les randonneurs qui au départ de la ferme du Ramier, devaient invariablement aller dérouler leur sac de couchage devant la cheminée du refuge dressé sur les berges de l’étang de Moulzoune (photo ci-dessous), premier palier de la longue ascension vers le Saint-Barthélémy. En l'occurrence, le vieux refuge du club « Cimes » (club initiation montagne, escalade et ski), lieu mythique et théâtre voilà bientôt quarante ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du Pitcharra Club passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer la montée vers le pic, autour d’une nécessaire flambée, et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

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    Depuis, « moon boots » et autres bandes molletières ont laissé la place aux raquettes et aux crampons, en même temps qu'augmentait le nombre de randonneurs passant devant le vieux refuge, sans le voir. Un gîte qui va, autres temps autres moeurs, subir encore un camouflet, condamné à céder la vedette à une construction au départ de laquelle il sera possible de rendre hommage au Monument aux Vivantes du regretté Claudius de Cap-Blanc. Mais aussi de descendre à la mine de Trimouns pour ramener le pesant de talc nécessaire à chacun pour passer une nuit détendue malgré les échauffements sournois. A l'évidence et il faut s'en féliciter, le gîte et le couvert seront assurés dès l'hiver prochain dans la chaleur du refuge du Gispet*, un refuge en devenir.

    * Ndlr : Le gispet est une plante herbacée des Pyrénées appartenant à la famille des Poacées, connue scientifiquement sous le nom de Festuca eskia. Une exposition permanente sera proposée aux randonneurs hébergés pour la nuit, qui leur permettra de faire le distinguo entre le gispet hallucinogène... et le gispet aphrodisiaque.

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    Les pensionnaires habituels des lieux n'ont pas été les derniers a être surpris par ces premiers va-et-vient sur leur pré carré

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    Le refuge du Gispet se reflètera dans les eaux de l'étang du Diable

  • C'était hier : Les randonneurs du Kercorb ont retrouvé leur refuge

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 11 janvier 2013.

    randonnée,saint-barthélémyLa controverse du Saint-Barthélémy a fait rage, dans un refuge riche en souvenirs (Photos archives, décembre 2012).

    Un peu avant que l’année 2012 ne fasse ses adieux, les randonneurs du Kercorb se sont transportés sur les pentes de leur pic fétiche. Un sommet ariégeois qu’ils honorent de leur présence entre Noël et 1er de l’An, quelle que soit l’épaisseur du manteau neigeux.

    Le Pog de Montségur se dégageait à peine de l’obscurité lorsque les six marcheurs apercevront l’étang de Moulzoune, premier palier de l’ascension vers le pic Saint-Barthélémy, via les mines de Fangas et de la Porteille. L’énorme quantité de poudreuse va sérieusement ralentir la progression de la cordée, munie de crampons, mais dépourvue de raquettes. Un oubli volontaire puisque l’objectif de cette journée n’était pas de rallier un St Barth immaculé, mais plutôt de rejoindre à l’heure dite, le refuge des Cimes (club d’initiation à la montagne escalade et ski). Lieu fixé pour une rencontre avec Jean, Annie, Maryse et Muriel, partis sur les traces du groupe de six, un peu plus tard dans la matinée.

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    Après la jonction réussie aux abords de l’énigmatique Monument aux Vivantes, l’équipée rassemblée ouvrira la porte d’un lieu mythique, théâtre voilà bientôt trente ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du « Pitcharra Club » emmenés par leur président Christian Amouroux, passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer l’ascension vers le pic, autour d’une nécessaire flambée et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

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    Réunis en ce 28 décembre 2012 autour d’une table convenablement garnie, les légataires du « Pitcharra Club » n’auront pas échappé à la question récurrente, qui aura maintes fois par le passé, mis en péril la cohésion du club : « Lequel du Soularac et du St Barthélémy, est-il le pic le plus haut ? ». En réalité, la réponse a été donnée depuis longtemps, par Adelin Moulis, chantre de l’Ariège né au pied de Montségur. Le Soularac est composé de trois sommets : d’est en ouest, la pique d’Estang Tort, le menhir du Soularac et la pique du Diable. Lors de la réalisation d’une carte d’état-major au 1/80 000e, un officier soucieux de ne pas la surcharger, choisit l’une des trois altitudes et commit une erreur, en prenant la plus basse, en l’occurrence, la pique du Diable (2343 m). Mais avec 2368 m pour le Soularac, contre 2348 m pour le Saint-Barth, la discussion était définitivement close, et la cordée pouvait refermer la porte du refuge, avant le retour vers le Pays-d’Olmes et le Kercorb. 

  • C'était hier : Les hauts-de-hurlevent au sommet du pic Saint-Barthélémy

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 6 janvier 2003.

    saint-barthélémyLes randonneurs sous les 27e rugissants du St Barth (photo archives Décembre 2002).

    Comme la tradition a du bon, le cercle des marcheurs du Kercorb est reparti à l’assaut de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy, imperturbable du haut de ses 2348 mètres, tout aussi enneigés que les 2368 mètres du pic Soularac, son éternel complice.

    saint-barthélémyC’était le 27 décembre dernier et les randonneurs espéraient, en prenant un peu de hauteur, apercevoir à l’horizon une année 2003 annoncée. Les premiers mètres effectués à l’abri des vestiges de la mine désaffectée ne laissaient aucunement présager de la suite de l’ascension. A la hauteur du Trou du Vent, le trop bien nommé, un vent extrêmement violent va rejoindre la cordée, gênée dans sa progression jusqu’au sommet par des bourrasques permanentes.

    saint-barthélémyFace aux éléments, les marcheurs chevronnés vont adopter une technique peu orthodoxe mais efficace, chacun tenant d’une main ferme, le « titoulet » du béret de celui qui le précédait. Ainsi assurée, la cordée effacera un à un les pièges tendus par les névés ou bien le traître « gispet » qui est, comme chacun le sait, hallucinogène de juillet à décembre, et aphrodisiaque pour le reste de l’année.

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    Jean et Christian marchant dans les traces de Francis qui marchait lui-même dans les traces des isards, le trio va rapidement accéder au sommet d’un Saint-Barth fouetté par le vent. Du haut des 2348 mètres du pic, le plaisir d’admirer le panorama sera plutôt bref, la force des bourrasques venant de la mine de talc de Luzenac représentant un danger évident. Un coup d’œil vers la Montagne Noire perchée au-dessus de la brume, le château des Comtes de Foix éclairé par un filet de soleil (photo), ou encore les eaux marron du lac de Montbel, et les marcheurs rebroussaient chemin, rendant la montagne ariégeoise à sa solitude hivernale.

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  • C'était hier : Les montagnards sont là !

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 14 janvier 2012

    saint-barthélémyProgression sous le soleil pour Henri, Thierry et Jean (Photos archives, Décembre 2011).

    Leur paquetage était prêt depuis plusieurs jours déjà, et les randonneurs du Kercorb n'ont eu qu'à bondir sur leur bâton de pèlerin, dès réception d'une feuille de route proposant une petite hivernale vers le pic Saint-Barthélémy. Le soleil n'éclairait pas encore les murailles du Pog de Montségur lorsque le quatuor arrivait en vue des « Cimes », refuge de la confrérie des montagnards de Montferrier, emmenée par l'ami Nicolas Serrano.

    saint-barthélémyMalgré un enneigement conséquent, l'approche vers la mine du Fangas s'effectuera sans encombre, mais le bref pèlerinage effectué jusqu'au « Monuments aux Vivantes » grèvera malheureusement le capital temps de la cordée. Si la progression vers le sommet sera grandement facilitée par l'utilisation des crampons sur une neige verglacée et étincelante, la course du soleil à cette période de l'année ne permettra pas cette fois d'atteindre le pic et son sommet à 2349 mètres. A quelques quarante minutes du but, la sagesse voudra que le choix du retour dans la vallée soit pris à l'unanimité, d'autant que la brume arrivait depuis la vallée du Touyre, à la vitesse du cheval au galop. Une petite déception pour Henri, petit dernier de la cordée, appelé à renouveler l'essai, ce qui ne devrait lui poser aucun problème.

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    Faire l'impasse sur un ravitaillement reste l'erreur à ne pas commettre

    Ignorée par les isards et autre grands tétras, l'équipe chalabroise entreprendra la descente non sans avoir pris soin de reprendre quelques forces à l'abri du vent et dans la chaleur d'une belle congère. L'occasion d'observer, malgré des doigts engourdis, la facilité avec laquelle le vin se bonifie en altitude. La descente par les lacs ne sera bien sûr pas possible, mais le bon air emmagasiné sur les crêtes ariégeoises aura tonifié nos marcheurs, qui ont réussi entre deux réveillons, à refaire leur capital oxygène, et à satisfaire à une  immuable tradition.

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