Lors du vernissage, Andrée Faucheux-Amat a évoqué le souvenir de Camille, sa sœur.
Du 20 au 26 juillet, la ville de Chalabre a vécu à l'heure des arts... Du théâtre avec « Les cuisinières » de Goldoni, du cinéma autour de Georges Méliès et la naissance des effets spéciaux, de la musique avec le trio George Sand de l'opéra de Montpellier....

Et un fil conducteur tout au long de cette semaine, avec l'exposition « Envols », à partir de quelques unes des oeuvres de Camille Amat, décédée en 2010 (photo ci-dessus, archives août 2003). Son parcours l'a amenée à exposer avec de grands peintres, Léger, Derain, Lhote, ce dernier résumant ainsi son œuvre : « Il s'agit d'une fragile et timide créature qui n'a qu'un défaut : elle sait voir ».

En suivant le parcours de l'exposition qui lui a été consacrée, elle nous a ainsi emmenés dans son sillage, grâce au thème qui l'a accompagnée depuis les années 1960 : « L'oiseau peut être corrupteur absorbant la lumière, ou symbole de vie, s'élevant vers les cieux ».
En hommage à Camille Amat, « Les fulgurances de l'été » est le nom qui a été retenu pour cette semaine des arts, en souvenir de sa dernière exposition à Chalabre en 2003, et dont c'était le titre.

« Quand Helmut Thomas est parti d'Allemagne, il est resté caché pendant plusieurs semaines chez mes grands-parents paternels à La Digne d'Aval, où sa femme l'a rejoint. Il y était sous le couvert d'un « cousin alsacien » de ma mère, qui était alors fiancée avec mon père. Ce qui est intéressant, c'est que le village recevait souvent la visite de soldats allemands en poste à Limoux. Certains avaient même lié connaissance avec la population, et comme la maison de mes grands-parents comptait plusieurs jeunes filles, les visites de ces soldats y étaient assez fréquentes !!! Un jour, un des soldats a glissé à ma grand-mère : « Vous direz à votre cousin alsacien de Francfort, qu'il va y avoir un contrôle dans deux jours. Il faut qu'il parte vite ».
Josette Taffet-Brzesc a présenté son ouvrage aux côtés de Christian Guilhamat (photos archives, Août 2005).
La triplette Ziegler, première à inscrire son nom sur le Trophée de la Ville, remis par Yvan Carbonneau.



