Christine Bergougnous, humanitaire et auteure, à partagé sa passion et ses actions 

En ce premier samedi de mars sous la coupole des Bains-Douches, Jim Lauze responsable de la bibliothèque municipale accueillait Christine Bergougnous, venue échanger sur son premier roman « Les yeux bleus du désert ». Avec un changement radical de vie, depuis un emploi de secrétaire en cabinet de cardiologie, puis une année d'école de photographie, Christine Bergougnous a choisi d'employer son énergie au service de l'action humanitaire. C'est ainsi qu'elle a pu se rendre en Mauritanie, où elle croise le destin d'enfants n'ayant pas accès à des soins médicaux urgents. Elle organise des évacuations sanitaires, des formations destinées aux chirurgiens, mais aussi des ateliers culturels, notamment autour de la découverte du Petit prince de St Exupéry.

Pour l'heure installée à Camon, Christine Bergougnous était également présente au n°2 de la rue des Boulangers pour dévoiler quelques lignes d'un second volume dont la sortie est imminente. Une très plaisante matinée d'échanges au final, avec une vingtaine de visiteurs, de belles rencontres et une vivifiante séance de dédicaces. Comme le précisera ensuite Christine Bergougnous, « Ce fut une matinée remplie de rencontres merveilleuses, et je souhaite remercier Jim, bibliothécaire exceptionnel et tisseur de liens. Nous avons ainsi partagé de belles discussions et réflexions sur la vie ».

Autour d'un super petit déjeuner, tous et toutes ont pu goûter au « bissap », une boisson préparée avec des fleurs d'hibiscus cultivé en Mauritanie. Au terme des échanges, chacun est reparti avec un exemplaire dédicacé, récit de l'histoire de quatre frères et sœurs atteints d'un glaucome congénital. L'avancée de la maladie ayant hélas entraîné une cécité irréversible.

Christine Bergougnous ajoute : « Je me suis tourné vers l'écriture, comme un exutoire, mais surtout pour parler de ces enfants, et de ce désert que j'affectionne tant. Le petit colibri vole encore, avec ses petites ailes recollées samedi ».

n.b : Le conte est disponible en version audio gratuite pour les malvoyants dans les bibliothèques sonores de la Fondation Valentin Haüy en France et à la BSR en Suisse. 

Le 24 décembre 2024, quelque part au delà de la Méditerranée

Le samedi 1er mars, la bibliothèque municipale aura le plaisir d’accueillir Christine Bergougnous, qui sera présente entre 9 h et 12 h, pour échanger sur son premier roman « Les yeux bleus du désert », lauréat du prix Nature Nomade 2024. Elle sera là également pour dévoiler quelques lignes du second volume dont la sortie est imminente, et présenter ses diverses actions humanitaires.

Avec « Les Yeux Bleus du Désert », paru en 2023 aux éditions Elyzad, Christine Bergougnous livrait un premier roman poétique et profondément humain, dans la tradition des grands contes initiatiques, un récit inspiré d’une histoire dont l'auteure a été témoin à l'occasion d'une action humanitaire.

On y suit le destin de quatre enfants aveugles des suites d'un glaucome congénital (en Mauritanie, on les appelle les enfants aux yeux bleus). A la suite d'un rêve, leur père, veuf et désespéré, les abandonne en plein Sahara, leur enjoignant de marcher chacun vers un point cardinal, avec l’espoir mystique qu’ils recouvrent la vue au bout de leur voyage. Les enfants, malgré leur handicap et l’adversité, ne sont jamais réduits à leur condition : chacun porte une individualité marquée par ses rêves, ses craintes et sa manière unique d’appréhender l’inconnu dans un désert qui n’est pas qu’un décor ; il est un guide, une épreuve, un espace où se mêlent le danger et la révélation.

À travers eux, Christine Bergougnous célèbre la résilience humaine, la capacité à surmonter l’obscurité – physique ou métaphorique – pour se réinventer, et interroge la capacité des hommes à trouver leur voie dans un monde souvent hostile. Loin d’être un simple récit d’aventures, ce roman est une réflexion subtile sur le courage, la solidarité et le potentiel lumineux de l’humanité.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 juillet 2009

Lauréats, membres du jury et élus ont pris rendez-vous pour la 5e édition du concours de nouvelles

Photos archives, Juillet 1999

La remise des prix du concours littéraire annuel organisé par la mairie de Chalabre avait lieu dernièrement cours Sully, en présence de Christian Guilhamat maire, Noëlle Danjou bibliothécaire, Françoise Delamare représentant la bibliothèque départementale de l’Aude et Irene Gerken, peintre auteur de l’affiche et de la couverture du recueil publié à cette occasion.

Invités à s’exprimer sur le thème des « Lendemains verts », quarante auteurs ont imaginé des scénarii très divers pour notre planète, soumis ensuite à un jury de lecture présidé par Philippe Ward. Le premier prix a ainsi été décerné à Bruno Escrouzailles, de Lagnieux dans l'Ain, pour sa nouvelle « Tourisme vert », le Bruxellois Hans Delrue décroche le second prix pour « L'herbe est plus verte ailleurs ». Le troisième prix revient à Pierre Minot, de Pruillé le Chétif dans la Sarthe, pour sa nouvelle « Sahara ».

Les trois premiers lauréats n’avaient hélas pu se déplacer, mais des certificats et des exemplaires du livre furent remis à la Chalabroise Eliane Ventenat (ci-dessus) et à François et Hilda Dussoubz de Nébias, lauréats placés en quatrième et seizième position (ci-dessous). A l’image des trois éditions précédentes, les meilleurs textes ont fait l’objet d’une publication dès à présent disponible à la bibliothèque municipale.

La cérémonie s’est conclue sur une intervention de Jean-Marc Lofficier (ci-dessous), notant que les nouvelles de ce recueil écologique « sont moins des visions d’un futur plausible que des extrapolations du présent, dont chacun doit tenir compte ». Auteur d’une préface intitulée « le futur dans le rétroviseur », Jean-Marc Lofficier devait également souligner que « l’anthologie les Lendemains verts qui présente dix-neuf nouvelles décrivant divers futurs proches, est plus un reflet de notre époque qu’une tentative rigoureuse de prédire l’avenir ».

La soirée finira en beauté autour d’un délicieux repas collectif aux lampions, organisé à la Cazalette récemment ouverte, où chacun a secrètement planché sur le sujet du concours 2010.

Il s'agit très certainement d'un sinistre dû à une rupture de canalisation, la bibliothèque a été victime d'une inondation et devra garder ses portes fermées jusqu'à nouvel ordre. Une des conséquences résultant de cette avarie est la perte du fichier des contacts de la bibliothèque, enregistré dans l'un des ordinateurs endommagés.

Dans l'impossibilité de contacter les adhérents, Jimmy Lauze les informe de l'interruption du service pour une durée indéterminée. Exception faite des dommages liés à l'informatique et les problèmes induits, peu de dégâts sont à déplorer. Les lecteurs seront informés dès que possible de la reprise des activités au n° 4 de la rue des Bains-Douches.