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eric fabre

  • C'était hier : A la recherche des métairies oubliées

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 23 octobre 2008.

    eric fabre

    Eric Fabre a recensé les vestiges d’habitats perdus au milieu de nulle part. Ici, la métairie de Lauto

    Photos archives

    Le Val d’Ambronne accueillait tout dernièrement une trentaine de personnes invitées à une séance de lecture des paysages. Monique le Minez maire de Peyrefitte-du-Razès brossait une brève description du projet d’étude sur les métairies et la désertification de l’espace rural, avant que les marcheurs ne se lancent à l’assaut de l’oppidum de Peyrefitte. C’est au sommet, sous un soleil radieux et une brise alternant avec des bourrasques qu’Éric Fabre, enseignant-chercheur à l’université de Provence a dévoilé l’histoire cachée des champs et forêts avoisinants. Par le biais d’un raisonnement logique et chronologique, ce dernier s’est efforcé de démontrer que le paysage ne s’explique pas seulement par l’écologie ou la géologie, mais aussi et surtout par les influences humaines.

    eric fabre

    La métairie du Clergue 

    Il est à noter que ce travail de recherche historique concerne toutes les familles du Chalabrais, et qu’il est possible d’apporter sa contribution personnelle à tout moment auprès de la Communauté de Communes. Cette animation faisait partie d’un week-end «  Tous en forêt » organisé par Sébastien Irola, animateur de la charte forestière. Ce dernier est joignable au 04 68 69 21 94 ou cftchalabrais@yahoo.fr, pour toute information ou remarque concernant la forêt du territoire du Chalabrais.

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    La métairie de Foumagne

  • Le bois dans toutes ses formes au musée du Quercorb

    musée du quercorb,eric fabre,chris le farfadet,nicolas raynaudNicolas Raynaud à l'ouvrage sur son tour à perche.

    Le musée du Quercorb fête ses 30 années d’existence et propose samedi 30 avril et dimanche 1er mai, des animations autour du bois. Dans un premier temps, Chris le Farfadet, sculpteur sur bois à la tronçonneuse, va créer une œuvre dans le verger et exposer ses « créatures ». 

    Dimanche toute la journée, Nicolas Raynaud, tourneur sur bois proposera des démonstrations d’objets en bois tourné sur son tour à perche, comme le faisait Jean Sylvestre à Puivert dans les années 1970. Il fera partager son goût pour ces gestes séculaires, ces outils simples et puissants, ces formes vivantes issues de l’alliance de la nature et du travail des hommes, et cette ambiance riche en sons, en odeurs, en matières.

    A 16 h, les enfants pourront réaliser une épée ou une baguette magique sur un banc à planer, avec quelques outils faciles à manier et sans danger.

    Dimanche toujours, Eric Fabre, historien universitaire proposera à 10 h une lecture de paysage (départ depuis la halle de Puivert). En prenant un peu de hauteur entre le village et le château de Puivert, il décrira les éléments du paysage en les replaçant dans le temps. Hameaux, champs et forêts sont les espaces de vie et de travail des hommes qui ont façonné leur environnement au cours des siècles.

    A 14 h 30 au musée, Eric Fabre animera une conférence sur le thème des « Tourneurs, semaliers, peigneurs à buis ». Il s’agira d’histoires de travailleurs du bois en Quercorb, entre la fin du XVIIe et le début du XXe siècle ».

    Animations, atelier pour enfant, balade, conférence… il y en aura pour tous les goûts et tous les publics, et c’est gratuit.

  • Projet de formation à la recherche historique

    L’université populaire en Kercorb (UPEK) communique :

    upek,eric fabre« Éric Fabre (photo), maître de conférences des universités, habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine, est déjà intervenu à deux reprises pour l’UPEK. L’été dernier, il a assisté à la conférence de Gaël Chenard à Rivel, suite à laquelle une discussion s'était engagée et plusieurs personnes faisaient le constat qu'elles aimeraient bien faire des recherches sur leur (s) village(s) mais qu'elles n'avaient aucun élément de méthode. Or il n'est pas du tout impossible de se former.

    Étant donné que l'UPEK se veut, par son nom même, une « Université », pourquoi ne pas envisager une action plus structurelle que les conférences ponctuelles afin que les personnes volontaires puissent s'approprier des bases de méthodologie pour travailler sur leur village ?

    Éric Fabre ne propose pas de donner une série de conférences, mais de guider des volontaires dans un travail collectif par le jeu de rencontres périodiques tout au long de l'année.

    Chaque village a son association patrimoniale qui tente, tant bien que mal, de protéger le patrimoine, en lien avec les municipalités concernées. Mais la plupart des membres n'ont pas de savoir-faire en terme d'étude : proposer un tel apprentissage pourrait donc intéresser largement au-delà des membres de l'UPEK. En cela, l'UPEK jouerait pleinement son rôle d’Université : apporter des savoirs (un peu), et des savoir-faire (surtout).

    upek,eric fabre

    Sur un versant de la vallée du Blau

    Par ailleurs, à côté de cette formation à la recherche historique, Éric Fabre propose d’encadrer un travail collectif de collecte de noms de lieux. Les changements sociaux que connaissent nos campagnes, et les modifications profondes des modalités d'usage de l'espace, font que la connaissance des noms des lieux disparaît. Non pas, bien sûr, des toponymes indiqués sur les cartes, mais des noms de champs, de parcelles, de quartiers, de bois, etc. C'est ce qu'on appelle la micro-toponymie, qu'il faudrait relever auprès des anciens car chaque paysan qui disparaît emporte avec lui toute une collection de noms de lieux.

    Éric Fabre animerait avec plaisir un tel groupe, bénévolement bien sûr mais avec remboursement de ses frais de déplacement. L’idée serait de proposer une séance par mois de septembre à mai, soit 8 à 9 séances. Les participants s’engageraient sur l’année scolaire à raison de 50 € par personne, ce qui permettrait de dédommager l’animateur ».

    upek,eric fabre

    Dans le bois de Falgas

  • La métairie perdue du Clergue

    D'après l'étude réalisée par Eric Fabre (Les métairies en Languedoc, Editions Privat), Le Clergue fut d'abord un véritable hameau, dont il ne reste que bien peu de chose aujourd'hui. Selon certains écrits, la métairie recèle à quelques centaines de mètres de ses vestiges, une croix mémorielle, peut-être disparue avec les années.

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