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marie-madeleine du cazal

  • C'était hier : Quand la chapelle du Cazal retrouve sa patronne

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 août 2000.

    marie-madeleine du cazal

    Sainte-Marie-Madeleine est de retour

    Photo archives, Juillet 2000

    Les grandes fêtes du Cazal se déroulent depuis des lustres sous la haute bienveillance de Sainte-Marie-Madeleine, patronne des Cazaliens. A l’occasion de la messe célébrée par l’abbé Raymond Cazaban, les fidèles paroissiens auront été gratifiés d’une belle surprise sitôt le parvis franchi. En effet une statue grandeur nature que les spécialistes attribuent à une période à peine postérieure à la Guerre de Cent ans, leur faisait face, statue représentant Sainte-Marie-Madeleine, personnage du Nouveau testament. En réalité, cette superbe œuvre d’art avait quitté le Kercorb pour le Lauragais, il y a de cela plusieurs années, aux côtés des statues de l’église Saint-Pierre de Chalabre, et cela à des fins de restauration. La pécheresse de la ville de Magdala était restée en Lauragais chez Louis Esquirol, restaurateur d’œuvre d’art aujourd’hui en retraite. Et c’est ce dernier qui au hasard d’une discussion avec Michel Brembilla, président de l’association Il était une fois Chalabre, devait évoquer la présence inexpliquée de cette statue dans ses ateliers.

    marie-madeleine du cazal

    Louis Esquirol lors de l'inauguration du tableau de la salle du conseil municipal 

    Photo archives, Juin 2003

    Le mystère de Sainte-Marie-Madeleine allait très rapidement être résolu, et Louis Esquirol proposait aussitôt à Michel Brembilla le retour en Kercorb de la sainte patronne des Cazaliens. Ce qui fut fait juste à la veille des fêtes du Cazal de l’an 2000. Sauvée du mal par Jésus dont elle inonda les pieds de parfum et de larmes de repentir, Sainte-Marie-Madeleine fut le témoin de sa Passion et de son ensevelissement, et la première à apprendre sa résurrection, qu’elle annonça à Jean et à Pierre. Après maintes pérégrinations et un dernier voyage express couchée dans une remorque sur la Nationale 20, Sainte-Marie-Madeleine du Cazal, également patronne des tonneliers, aura enfin retrouvé ses paroissiens.

  • L’ombre de Marie-Madeleine

    marie-madeleine du cazal

    Marie-Louise Saddier, Monseigneur Jacques Despierre, Jacques Montagné, à l'entrée de la chapelle

    Si ce jeudi 22 juillet dédié à Marie-Madeleine renvoie vers les Evangiles, il fait aussi référence aux traditionnelles fêtes du Cazal, qui hélas cette année encore et comme chacun sait, ont été mises sous l'éteignoir. A l'image des nombreux rendez-vous reportés, l'office du dimanche en la chapelle ne sera pas célébré, comme ce ne fut pas le cas le dimanche 22 juillet 1990, lorsque Monseigneur Despierre, évêque de Carcassonne et les élus chalabrois, avaient procédé à l’inauguration du lieu saint rénové (photo ci-dessus).

    Ce qui permet de mettre en évidence et de saluer comment célébrations du culte et célébrations des fêtes du Cazal sont toujours allées de pair, dans le respect et la fraternité. Il arrive toutefois qu'après l'extinction des lampions, le hameau héberge encore un peu, quelques vestiges abandonnés après la course internationale à la brouette de la veille. Comme en témoigne le cliché ci-dessous, immortalisé dans l’objectif de la fête. Certains plaisantins, des anticléricaux peut-être, avaient alors cru bon de se demander si  Marie-Madeleine avait du monde pour souper.

    marie-madeleine du cazal

    Photo archives, 20 juillet 2015