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t2l chimie

  • C'était hier : T2L, comme dans désillusion

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 5 janvier 2005.

    t2l chimie

    Château des Ducs de Joyeuse, départ à la retraite de Paul Diatchenko

    Photo archives, 1998

    C’était en 1976 et trois serviteurs de la chose chimique avaient posé leurs éprouvettes au pied du Calvaire tandis que les plus intrigués de nos concitoyens soupçonnaient le trio fondateur de « T 2 Alchimie » de chercher en Kercorb la pierre philosophale. C’était le temps d’avant la multiplication des atomes crochus qui allait forger l’identité de T2L Chimie, unité industrielle dont personne ne connaissait vraiment le détail des activités. C’était le temps d’avant qu’un grand philanthrope du continent nord américain ne vienne déployer son aile protectrice sur une division qui avait bouclé un quart de siècle d’existence aussi discrète qu’efficace. C’était le temps d’avant qu’une stratégie toxique ne vienne désintégrer le savoir-faire et la culture T2L, il se confirmait alors que la cote de l'être humain était inexistante à la bourse de la vie.

    t2l chimie

    C’était aussi le temps des voeux, Jon Huntsman et son épouse Karen résidant au 500 Huntsman Way n’avaient pas manqué de se fendre d’une jolie carte envoyée depuis leur belle ville de Salt Lake City dans l’état de l’Utah à chacun des « membres de la grande famille Huntsman » (photo ci-dessus). C’était un Noël 2003 et une telle marque de fraternité était allée directement au coeur de ceux qui allaient rejoindre aussi directement le contingent des « variables ajustées ». Une belle photo de famille en couleurs, porteuse d’espoir pour l’avenir mais qui ne garnit pas cette année la sacoche d’un facteur que chacun guette le nez collé au carreau.

    Cette pointe d’impatience pourra paraître mal venue car enfin le mois de janvier est encore loin d’être terminé. Intervalle à mettre sans tarder à profit pour formuler des voeux d’espoir et de réussite à toutes et à tous, accompagnés d’un salut amical et d’un message de sympathie à l’adresse des « T2L ».

    t2l chimie

    Les T2L Chimie réunis pour dernière fois sur ce qui ne sera bientôt plus leur lieu de travail

    En guise de carte de voeux, envoyée à Salt Lake City 

    Photo archives, Avril 2004

  • Il y a 37 ans, T2L Chimie partait en fumée

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    Les fûts de résines synthétiques au cœur du brasier. Il ne restera bientôt plus rien de T2L Chimie

    Photos archives, Novembre 1987

    C’était en novembre 1987 et c’était un vendredi 13 à 13 h, une épaisse colonne de fumée s’échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers des casernes Jean-Cabanier et Georges-Grammont, et de leurs homologues de Limoux et Quillan, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant. La nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie.

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    Le laboratoire envahi par les flammes

    Membres fondateurs de la société, Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnou rassembleront leur énergie et l’entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur la plaine de Quillan. La suite est une autre histoire mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne Noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.

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  • C'était hier : Passage du 10e Tour de l'Aude féminin

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 20 mai 1994.

    t2l chimie

    Au sommet du col du Bac, le tour de l'Aude féminin vient de se jouer

    Photo archives, Mai 1994

    Elles avaient toutes de l'allure samedi après-midi dans les rues chalabroises où la fête annuelle battait son plein. Pourtant, d'autres festivités attendaient les belles silhouettes féminines en compétition et si Rasa Polikeviciute, Deidre Demet-Barry et Cathy Marsal ont bien passé l'écueil du col du Bac, les nombreux spectateurs massés au sommet de la dernière difficulté de la journée, ont également manifesté leurs vifs encouragements pour soutenir les retardataires.

    Pour l'anecdote, les Chalabrois présents sur le circuit auront peut-être remarqué la présence de T2L Chimie dans le peloton : d'abord sur les tenues de nos cyclos qui ont en partie vu le jour grâce au partenariat existant entre les C.C.C. et T2L, quand au prototype de vélo sur lequel courait Cathy Marsal, copie quasi conforme du vélo utilisé pour le record de l'heure battu à Bordeaux, il a été mis au point par la Sté Corima, pour laquelle la firme désormais installée à Quillan prête son concours au travers de résines utilisées pour la conception de moules.

    A l'image de certains clubs de la région, les cyclos chalabrois ont profité de cette journée pour aller à la rencontre des championnes, ce qui leur a permis d'effectuer le tour du canton, au terme duquel Henri Cazas, dynamique président du comité des fêtes de Chalabre, a remis au président Roger Théron, une superbe coupe qui trône en bonne place chez José, au siège café de la Paix.