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Une cérémonie très suivie pour le 50e anniversaire du « Cessez-le-feu » en Algérie

19 mars 1962,50e anniversaireLes élèves de Louis-Pergaud et la chorale Eissalabra ont pris part à l’hommage rendu.

La commémoration du « cessez-le-feu » marquant la fin de la guerre en Algérie s’est déroulée le lundi 19 mars en présence des membres du comité cantonal dela Fnaca.Aleurs côtés, les élus de la commune, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et les représentants des amicales des anciens combattants, avec à leur tête les porte-drapeaux Louis Arcizet, Gilbert Barthès, Jacques Brembilla et Manuel Montoro. Cette manifestation rehaussée par une forte participation des enfants de l’école primaire Louis-Pergaud, a pris la direction du monument aux Morts où Christian Guilhamat maire et Gérard Couteau président du comité Fnaca, ont déposé une gerbe avant de prendre tour à tour la parole.

19 mars 1962,50e anniversaireLe président Gérard Couteau durant son intervention.  

Un hommage solennel a ainsi été rendu sous une pluie battante, « aux compagnons qui ont donné leur vie pour accomplir les missions que la République leur a imposées ». Le président Couteau poursuivait en invitant chacun à « rechercher le chemin de la compréhension mutuelle, de la générosité et du partage, afin de sauver la Paix par le dialogue, la tolérance et l’amitié ».

19 mars 1962,50e anniversaireAprès une sonnerie aux Morts impeccablement exécutée par le clairon Gérald Mourareau, la chorale Eissalabra et les petits élèves de Louis-Pergaud entonnaient une vibrante Marseillaise. Le président Gérard Couteau remerciait l’ensemble des participants et tout particulièrement l’équipe éducative de l’école, avant de conclure son intervention en ces termes : « Espérons que le témoignage de votre fidélité, fera prendre conscience à nos grands dirigeants politiques, quelle que soient leurs tendances, qu’après 50 ans de mépris et de dédain, ils comprennent enfin, le message que l’immense majorité des Français nous témoigne à nous, la dernière génération qui a connu les affres, les douleurs, les peurs, les privations de la 2e Guerre mondiale avant notre guerre d’Algérie, nos 30.000 militaires et nos 150.000 harkis tués, et les dizaines de millions de civils européens et arabes, en ayant le courage d’officialiser notre journée commémorative du 19 mars, à l’image des conflits précédents, 11 novembre 1918 et 8 mai 1945 ».

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