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Fluris l’immortel, revient demain sur grand écran

fluris,patrick lasseube

Sur le circuit de la Halle

Frédéric Plauzolles, Jean-Marc Clarac (Photos Patrick Lasseube, fin années 1980)

« Le Sr Jacques Fleury de Montpellier, contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ».

Cet acte de décès extrait des archives communales de Chalabre représente l’unique certitude historique permettant d’identifier le personnage « Fluris ». Et pourtant, nombre d’interrogations demeurent : Qui l’a tué ? Pourquoi ? Plus de trois cent ans ont passé et nul n’a réussi à ce jour à éclaircir les circonstances de cette disparition. Comme le démontre Patrick Lasseube à travers ses recherches menées en 1987 sur le Charivari traditionnel de Chalabre, la vérité se trouve enfouie dans la mémoire collective chalabroise. Mais de contradictions en hypothèses originales, la légende n’a jamais cessé de croître, si bien que Fluris aujourd’hui identifié n’est toujours pas démystifié. Trois semaines nous séparent à présent de la Sainte-Luce, date à laquelle les Chalabrois vont réveiller la mémoire de leur héros légendaire, mort il y aura exactement 322 ans, le vendredi 13 décembre prochain.

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Incident mécanique et arrêt au stand

Philippe Franot, Stéphane Ferrier

Au deuxième plan, Marc Garros, Emmanuel Izart

Auparavant, Patrick Lasseube sera de retour en Kercorb, où il présentera son diaporama ce vendredi 29 novembre au théâtre Georges-Méliès. Trois projections sont prévues, à partir de 13 h 45 pour les élèves du collège Antoine-Pons, à partir de 15 h 15 pour les écoliers de Louis-Pergaud, enfin pour les adultes et les grands enfants, à partir de 21 h. Patrick Lasseube présentera son travail de recherches aux côtés de ses amis les Oustaliens, amoureux des traditions et curieux d’en savoir plus, tout comme les Chalabrois qui se sont succédés au rythme d’un « chirbilhi » annuel, défoulement sonore à la mémoire de Fluris.

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Les héros sont fatigués

De gauche à droite. Au 1er plan : Didier Laffont, Eric Puerto, Emmanuel Izart, Stéphane Ferrier

Au 2e rang : David Lacko, Joël Zabouraeff, Jean-Jacques Plauzolles, Philippe Oliver

Commentaires

  • Contrôleur à sel de son état ! pourquoi l'avoir tué? Une époque si difficile,..... était il apprécié par les pauvres locaux soumis à la gabelle ??
    Car tout de même, je me pose la question à savoir si l'on continue le charivari en la mémoire du gentil personnage.,?.... .ou si ce lointain roulement ne continue de grossir et d' envahir les rues chalabroises en souvenir de la disparition. du tyran??
    Quoiqu'il en soit la tradition reste bien sympathique.
    Sa tombe n'existe plus, mais sait on où elle se situait?

  • Ma grand mère Baptistine - Mémé Titine - me racontait que ce "Charivari" et le tapage généré par de la ferraille traîné au sol - bidons, casseroles, etc . . . - symbolisait les chaines qui emprisonnaient le sieur Fluris, condamné a faire le tour du village, traînant chaines et grelots, avant sa condamnation suprême prononcée et exécuté par le châtelain en exercice en guise de représailles. Fluris, fricotant de trop prés avec son épouse. Une version sans aucune référence historique mais cohérente. Pas tout à fait légendaire à mon humble avis, car mettant aux prises noblesse et tiers état !

  • Bonjour Marc,
    Merci pour cette version que je ne connaissais pas. Elle a peut-être (un peu) inspiré Dickens pour l’écriture de son Conte de Noël.
    Fluris étant représenté sous les traits de Jacob Marley, financier associé à ce vieux grigou nommé Ebenezer Scrooge.

  • Çà peut le faire Momo ! Fluris (Kerkorb) 1697 - Dickens (Angleterre) 1812 - même sans réseau sociaux et autres outils de communication - SMS - Mail - Téléphone (fixes et mobiles) - Wast Aps - Courrier postal - Télégramme - nos anciens, pas plus maladroits que les générations actuelles, savaient, eux aussi, communiquer, d'autant plus qu'ils maîtrisaient parfaitement le dressage des pigeons voyageurs !

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