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  • L’inauguration du chemin de croix est reportée

    ensemble pour le calvaireL’une des quatorze stations restaurées.

    Lundi 13 avril et dans le cadre des fêtes pascales, devaient se dérouler l’inauguration du chemin de croix et le dévoilement du tableau «  Le repas de famille ». Tous deux restaurés à l’initiative de l’association Ensemble pour le Calvaire et son président Michel Alegre. En raison du contexte sanitaire, la fête prévue sur le parvis de la chapelle Notre Dame de Réparation, et la messe qui devait être célébrée par Monseigneur Planet, évêque de Carcassonne, ont été reportées à une date ultérieure.

  • Quand le « Pitcharra Club » accueillait sa Majesté Badaluc

    A l'image de la saison 2019-2020 de rugby qui a officiellement pris fin hier (décision arrêtée par la FFR), la visite de sa Majesté Badaluc va vraisemblablement être différée à une année ultérieure. Une situation inédite, qui invite à regarder dans le rétro, vers des festivités carnavalesques célébrées hier.

    pitcharra clubAu printemps 1977, un Ecossais s'invitait sur les cours. La  toute nouvelle confrérie du « Pitcharra Club » était là pour saluer Badaluc IX. De gauche à droite. Debout : Robert Baro, Elizabeth Villena, Geneviève Sampietro, Henri Rouby, Serge Gallardo, François Lorca, Jean Lorca, Annie Plauzolles. Accroupis : Christian Amouroux, Pierre Llopis, Patrice Rodriguez, Lison Larroque, Jean-Paul Subreville, Christian Moralès, Patrick Pizon, Visitation Lorca, Richard Conte. Sur le tracteur : Jean-Jacques Conte, Jean-Jacques Plauzolles, Jojo Gracia, Vincent Amouroux, Suzette Ferrier. Photographe officiel : Jean Plauzolles.

    picharra clubCette confrérie aujourd'hui bien rangée au rayon des souvenirs, vit le jour à l'initiative de Christian Amouroux, décédé en juillet 2000 (photo ci-contre). Ariégeois exilé en Kercorb de par ses obligations professionnelles et secrétaire de mairie Cours Sully, il nourrissait pour la montagne une passion qu'il avait su transmettre à ses nombreux amis chalabrois.

    picharra clubC'est ainsi que naquit un beau jour de 1977, le « Pitcharra Club », orthographe déposée et association très officielle, dont le siège s'établissait au café Tournois. Chacun était le bienvenu, il suffisait de prêter serment sous la bannière de la confrérie (photo ci-contre).

    picharra clubD'une randonnée sur les pics environnants conclue par une nuit au refuge, à une soirée festive au siège, avec la complicité de Simone et François, personne n'oubliait d'honorer en chanson « la mosca en bicicleta », ou les « petits champignons » du bois mouillé. L'occasion faisant le larron, c'est tout à fait par hasard, à la faveur d'une fête du tabac, à Plavilla, que la joyeuse troupe aura la révélation de prédispositions insoupçonnées (photo ci-dessous).

    picharra club

    De gauche à droite : Richard Conte, Pierre Llopis, François Lorca, Jean-Marc Almecija, Serge Gallardo, Jean-Paul Subreville, Patrick Pizon.

    Cette première prestation exécutée ès qualité Majorettes du Kercorb, quoique très réussie, n'en appela pas d'autres. Au grand désespoir d'un porte-étendard pourtant prêt à relever le défi (photo ci-dessous).

    picharra club

    Egalement très en vogue, les descentes sur l'Hers à bord d'embarcations de fortune, et les paris un peu fous et souvent tenus.

    picharra club

    La bonne humeur constante qui régnait au sein de la confrérie n'empêchera pas le « Pitcharra Club » de traverser quelques zones de turbulences. Les uns prétendaient être capables de monter au St Barth et d'en descendre, sur des patins à roulettes (les documents écrits et signés sont disponibles). D'autres, par exemple, soutenaient mordicus que le pic Saint-Barthélémy est plus haut que le Soularac, et vice-versa. Le temps qui a passé n'a pas apporté de réponse, mais les montagnes de Tabe sont toujours là, aussi imposantes et attirantes. Quant à l'esprit « Pitcharra Club », il n'a peut-être pas complètement disparu avec son initiateur. Il suffit pour s'en convaincre d'être présent certains soirs de juillet sur les hauteurs du Cazal.

    picharra club

    En altitude, dans la chaleur d'un refuge au Saint-Barth

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    Retour en plaine, dans la chaleur du siège Café Tournois

  • « Une autre guerre »

    Sous ce titre, et depuis les premiers jours d’une contagieuse offensive planétaire, le poème (anonyme) mis en ligne ci-dessous, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.

    IMG_8517.jpgSamedi 21 mars 2020, les oiseaux chantent, c’est le printemps,                                    

    Mais tout est calme, pas de cris, personne dans les rues,                  

    Pourtant c’est bien loin la Chine et la ville de Wuhan,                                               

    Mais le voici chez nous, ennemi invisible le coronavirus.

    Déjà courant janvier à des milliers de kilomètres,                                                      

    Les médias nous parlaient de malades, de morts, d’épidémie,                                  

    Mais à l’autre bout de la terre, on ne pensait pas au séquestre malheureusement il est là et en grande pandémie.

    D’un simple postillon nous voila malade, infecté,                                                                      

    Après appel du 15, direction l’hôpital pour y être soigné,                                              

    On a peur, l’anxiété envahit toute notre société                                                              

    Et nous savons par la télé que le combat est loin d’être gagné.

    Les hôpitaux du grand est regorgent de malades                                                      

    Et la vague s’étend inarrêtable vers l’île de France,                                    

    Chercheurs, scientifiques, soignants partent alors en croisade                                          

    Pour sauver tous ces gens en pleine souffrance.

    C’est bien la guerre comme on nous crie dans les oreilles,                              

    Mais il manque des armes, des masques et du gel hydro alcoolique pour ces soignants, infirmières, caissières qui font merveille                            

    Et ces bonnes gens sont bien loin d’un printemps paradisiaque.

    Le Président Macron prend alors la parole,                                                                                    

    Il faut fermer les boutiques, les cafés, ces lieux de rassemblement,                

    Et avec le conseil scientifique il espère en garder le contrôle                                      

    Mais quelques jours plus tard il impose le confinement.

    Il faut donc rester chez soi, pas d’échappatoire,                                      

    Appliquer ce nouveau principe « la distanciation sociale »                                            

    Et remplir l’attestation de déplacement dérogatoire                                        

    Pour aller faire ses courses au centre commercial.

    Mais le Français est bon latin, guère discipliné,                                                        

    Les rayons sont pris d’assaut, les caddies débordent,                                          

    Pour un rouleau de papier hygiénique les clients sont déchaînés craignant la pénurie, restons solidaires, pourquoi cette discorde ?

    L’Italie, l’Espagne, aucun pays d’Europe n’est épargné,                                        

    Nos voisins italiens en payent un lourd tribut                                                              

    Avec des milliers de morts mais personne pour les accompagner                        

    A leur dernier ne voyage, oh, ignoble virus.

    Sans doute croyaient ‘ils que l’océan serait une barrière                                              

    Ces fiers messieurs Boris Johnson et le grand Donald américain,                

    Mais en Angleterre et en Californie le voici aussi dans les chaumières, ils changent alors de stratégie ces personnages bien mesquins.

    Sur que en cette période de crise on se passerait de polémique,                    

    Du on aurait du, il aurait fallu, moi j’aurais fait,                                                      

    Mais pour les élections ils étaient bien d’accord les politiques                        

    Pour rassembler dans les bureaux de vote tant de gens stupéfaits.

    Alors peuple de France, c’est la guerre, sauvons donc la patrie comme l’ont fait nos aînés au cours des grandes guerres,                        

    Restez donc bien chez vous, seul véritable abri,                                            

    Pour que dans quelques semaines finisse cette galère.

    Alors places et rues seront pleines de monde,                                                  

    Les gens seront heureux chantant cette libération,                                                      

    Mais il ne faudra pas oublier ceux qui sont dans leur tombe,                                      

    Et de ce grand malheur en tirer les leçons.