L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 22 octobre 2004.
Un symbole sculpté sur le cours, entre ciel et terre
Photo archives, Octobre 2004
C'était au temps où les vaches d'Irène et Aurélie descendaient des verts pacages de la Terre Blanche, pour venir se désaltérer dans les eaux claires du bassin du Cours d'Aguesseau. Une scène de la vie quotidienne que les Chalabrois gardent bien au chaud dans leur mémoire, depuis qu'Irène et Aurélie sont parties, depuis que leurs protégées ont déserté leurs quartiers de la rue du Presbytère.
Certaines fois pourtant, les reflets du vieux bassin renvoient les images de ce passé, à travers une eau que filtre une sculpture apposée récemment par les services municipaux.
Elle est l'oeuvre du sculpteur Ariel Moscovici, qui a également créé un ensemble de huit sculptures destinées à orner le parvis de la Taipei 101 Tower sur l'île de Taiwan. Dressée vers le ciel sous la forme d'une fleur de bambou, dans un style clairement inspiré de la tradition chinoise, la tour la plus haute du monde (508 m) arbore sur sa base, le fruit d'une création imaginée dans un atelier du Kercorb. Comme le joyau qui met aujourd'hui en valeur le bassin du Cours Henry d'Aguesseau, taillé dans du granit rose clarté venu de Bretagne (Perros-Guirec). Une réalisation née dans l'atelier de Philippou, près de la gare de Rivel, où Ariel Moscovici lauréat du premier prix de la Biennale internationale de sculpture à Collioure pratique son art.