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  • Football : Le FCC rattrapé à Arzens

    fc chalabre football,es arzens Loïc Rosich et Julien Ferrier symbolisent l’Entente Chalabro-Puivertaine chez les Moins de 15 ans.

    Une journée complète de championnat a vu les footballeurs du FCC évoluer loin de leurs bases en ce dimanche 11 mars. En déplacement à Labastide d’Anjou, les Moins de 15 ans drivés par Philippe Gérard n’ont pu débloquer le compteur but et partagent les points avec leurs hôtes, 0 à 0. Un résultat mi-figue mi-raisin qui permet toutefois aux partenaires de Quentin Gérard, de prendre la deuxième place au général, à la faveur d’une défaite des Quillanais, étrillés sur leur herbe par le club de la Malepère (0-5).

     Les réservistes invités à évoluer dans la Piège, ont effectué le déplacement jusqu’à Belpech avec un effectif trop diminué pour espérer rivaliser, face au leader de 3e division. Bien que réduits à neuf éléments durant 90 minutes, les protégés du président et coach Raymond Dumay, ne s’inclinent au final, que d’un tout petit but (1-0).

    Dans le même temps, le onze fanion engagé en championnat de première division évoluait à Arzens, pour le compte de la seizième journée. La formation alignée sur le stade Aimé Amiel, victorieuse du FC Cabardès le dimanche précédent (3-1), affichera d’entrée les mêmes dispositions offensives. Malgré un triangle d’attaque composé de Philippe Lara, Hugues Ferrié et Aurélien Moralès, le score restera vierge jusqu’ à la pause. Les Arzenais proches de la rupture à maintes reprises, vont finalement céder sur un pénalty logiquement sifflé par Maxime Niewiedziala, à la suite d’une faute du dernier défenseur sur Aurélien Moralès. Hugues Ferrié transformera le coup de pied arrêté (1-0) mais sur une mésentente défensive, le FCC va permettre à l’ES Arzens de refaire son retard. Par l’intermédiaire de son avant-centre qui exploitera avec opportunité, une hésitation entre deux défenseurs (1-1). Avec ce résultat nul, le FCC reste dans le ventre mou du général, avant un match en retard face au Limoux-Pieusse FC, programmé samedi 17 mars à 17h 30 au stade de l’Aiguille I, rencontre qui sera dirigée par Youssef Laghrissi.  

    Lien permanent Catégories : Sport
  • Au revoir "Jeannot"

    jean danjou,villefortLe regretté Jean Danjou.

    Triste et inattendue, la nouvelle du décès de Jean Danjou, survenu jeudi 1er mars à l’âge de 81 ans, a plongé dans la peine le pays chalabrais. Né à Marseille le 10 juillet 1930, ses racines familiales étaient à Villefort, petit village en bordure du Chalabreil où il avait choisi de s’établir au terme d’une vie professionnelle très intense.

    Avant de pouvoir donner libre cours à des talents de jardinier connus et reconnus, Jean Danjou, électricien de formation, était entré dans la vie active en 1952. Après avoir exercé dans l’équipe technique des Ets Canat jusqu'en 1970, il s’était installé en qualité d’artisan électricien, et s’était mis ensuite au service d’une fabrique de la cité chapelière basée à Ste Colombe-sur-l’Hers. En 1972, Jean Danjou et sa petite famille embarquent pour l'Afrique du Sud et Johannesburg, où l'entreprise « Iscor » bénéficie de ses compétences. Après trois années vécues dans le difficile contexte politique de l’apartheid, c’est le retour en Europe. Castelnaudary et la coopérative agricole du Lauragais, puis les Nouvelles Galeries à Limoux, ensuite un chantier à Annaba (Algérie) pendant un peu plus d'un an. Au début des années 1980, il prend la responsabilité du service d’entretien de la société T2L Chimie à Chalabre. Dernière étape d’un parcours constant durant laquelle il mettra au point un procédé de conditionnement automatique des résines synthétiques élaborées dans cette entreprise. C’est là qu’il mettra un terme à sa carrière professionnelle, en novembre 1987.

    L’heure de la retraite venue, il restera très actif, partageant son temps libre aux côtés de son épouse Odette, et s’adonnant à la pratique du jardinage sur les arpents d’une terre toujours généreuse. Véritable mine d’anecdotes, rapportées avec talent et souvent agrémentées d’expressions très personnelles, issues de la riche langue occitane, Jean Danjou partageait une amusante et rare complicité avec ses amis à quatre pattes. Grand-père expert et reconnu en binette et autre « palou», « Papy Jeannot » s’évertuait à transmettre les ficelles du jardinage à ses petits-enfants qui le visitaient régulièrement. Figure attachante dotée d’un naturel optimiste, deux deuils cruels auront marqué son existence, avec le décès de son fils Bruno en janvier 1999, puis de son épouse Odette, en mars 2000. 

    Le samedi 3 mars dernier, une nombreuse assistance recueillie s’est réunie afin de manifester sympathie et soutien à ses proches. Un dernier hommage lui a été rendu dans le petit cimetière du Casteillas à Villefort, où il repose aux côtés de son épouse Odette et de son fils Bruno. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Philippe, Patrick et Noëlle ses enfants, à Josette sa soeur, à son frère Guy, à ses petits-enfants, à son arrière-petite-fille, à toutes les personnes que ce deuil afflige.