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  • C’était hier : Traditions bien vivantes : Badaluc descendu en flammes

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du 25 mars 1996.

    carnaval chalabre 1996Badaluc avait réussi à se poser en douceur (Photos archives, Mars 1996).

    Triste fin pour triste sire, c’était le dimanche 17 mars à la tombée du jour. Le prince des airs, le roi de la samba aérienne, le toréador des cumulo-nimbus, a lamentablement piqué du nez à la verticale de la place Charles Amouroux. La veille pourtant, Badaluc XXVIII avait réussi malgré un ciel très bas à se poser sur le tarmac du cours d’Aguesseau, devant les enfants émerveillés et admiratifs de l’école Louis-Pergaud. Après l’aubade offerte par les musiciens de l’OPVC et l’ensemble vocal de la chorale Eissalabra, après la dégustation très appréciée du vin chaud concocté à la perfection par l’ami Gilbert, la liesse pouvait s’emparer des rues chalabroises. Une multitude de masques allait parader ainsi autour de notre aviateur et de son superbe aéroplane jusqu’au bout de la nuit.

    carnaval chalabre 1996Belle prestation de la chorale Eissalabra.

    Hélas, le dimanche sera fatal à notre héros, pris sous un tir croisé d’accusations et sommairement jugé par un tribunal de bric et de broc. Badaluc le 28e de la lignée allait périr dans les flammes et les reflets de l’immense brasier laissaient deviner de grosses larmes sur les joues de carnavaliers tristes et épuisés par deux jours de folles réjouissances. Un grand merci à toute l’équipe, à Anne-Marie, Sophie, Thierry, Yvon, Bernard, Jean-José, Frédéric, Jean, à tous ceux qui ont œuvré pour mettre sur pied une fin de semaine entièrement consacrée à la magie de la fête et du déguisement. Badaluc XXVIII n’est plus, vive Badaluc XXIX.

    carnaval chalabre 1996

    carnaval chalabre 1996

    carnaval chalabre 1996

    carnaval chalabre 1996

    carnaval chalabre 1996

    carnaval chalabre 1996

  • Une cérémonie très suivie pour le 54e anniversaire du « Cessez-le-feu » en Algérie

    fnaca chalabreDans le souvenir de Jean Courtade, Paul Hernandez et Jean Roussel, tombés au combat.

    La commémoration du cessez-le-feu marquant la fin de la guerre en Algérie s’est déroulée le samedi 19 mars au monument aux Morts en présence des membres du comité cantonal de la Fnaca. A leurs côtés, les autorités civiles et les représentants des amicales des anciens combattants, emmenés par les porte-drapeaux et le quintet Batucada. Une cérémonie marquant le 54e anniversaire de la fin des combats au cours de laquelle Jean-Jacques Aulombard maire et le président du comité Fnaca Gérard Couteau, ont adressé un message de paix et de fraternité.

    Comme le soulignait le président Gérard Couteau (cf discours complet en fin d'article), « C'est dans un esprit de rassemblement et d’apaisement, que cette journée du souvenir permet à la France de rendre un hommage solennel à nos 30.000 frères d’armes. En cette période tourmentée, témoignons notre confiance aux jeunes. D’un précieux réconfort, que leur présence éclaire l’avenir. Qu’ils soient nos ambassadeurs, pour bâtir la France de demain dans un monde ouvert au dialogue, à la tolérance, à la générosité, un monde qui préserve les valeurs de l’Humain ».

    La nombreuse assistance était alors invitée à rendre hommage à tous les soldats tombés au combat. Après la minute de silence les sonneries, Edouard Garcia et la chorale Eissalabra gratifiaient l’assistance d’un chant de paix et de la Marseillaise.

    Le cortège a ensuite rejoint la mairie pour le traditionnel vin d’honneur, en clôture d’une journée fortement marquée par le souvenir des camarades disparus en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

    fnaca chalabre

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    fnaca chalabre

    fnaca chalabre

    fnaca chalabreIntervention de M. Gérard Couteau, président du comité cantonal de la FNACA.

    « 19 mars 1962-Cessez-le-feu de la guerre d’Algérie-Une date de l’Histoire gravée à jamais sur l’autel de la République. Dans un esprit de rassemblement et d’apaisement, cette journée nationale du souvenir, c’est l’hommage solennel de la France à nos 30.000 frères d’armes.

    Rappelés, pères de famille, massacrés dans les gorges de Palestro (ndlr Djerrah), nomades enlevés à la Toussaint 1956 dans les Abdellys, froidement abattus, jetés dans un gouffre et portés disparus.

    Militaires tués durant ces 10 années de guerre en Algérie, Tunisie, Maroc, blessés et malades emportés par les séquelles. Victimes d’attentats terroristes, d’où qu’ils viennent, ils ont porté avec dignité les couleurs de notre drapeau. Tous sont morts pour la France dont ils ont su préserver les idéaux.

    Leurs voix se sont tues. Des vies brisées en pleine jeunesse, mais leur mémoire est éternelle. Pensons également aux victimes des attentats de janvier et novembre 2015.

    Leur sacrifice doit servir la cause de la Paix, ce bien si précieux qui impose à tous : lucidité, vigilance, courage et générosité. Glorifier notre cérémonie, c’est vaincre l’indifférence dont ces enfants de la République sont l’objet. Nous le devons à leur famille.

    Ne pas se résigner à la fatalité, mais avoir le courage de l’anticipation, s’engager à faire respecter nos institutions républicaines. En cette période tourmentée, témoignons notre confiance aux jeunes. D’un précieux réconfort, que leur présence nous éclaire l’avenir. Qu’ils soient nos ambassadeurs, pour bâtir la France de demain dans un monde ouvert au dialogue, à la tolérance, à la générosité. Un Monde qui préserve les valeurs de l’humain. Vive la République, Vive la France ».

  • Marthe Brembilla n’est plus

    marthe brembillaVendredi 18 mars, un dernier hommage était rendu à Marthe Brembilla née Amat, décédée à l’âge de 89 ans. Native de Chalabre où elle avait vu le jour le 20 décembre 1926, Marthe avait grandi aux côtés de Lucile Marty et Émile Amat, ses parents, et de Simone sa sœur aînée.

    En 1948, elle épouse Mario Brembilla, chapelier, et quitte alors la maison natale de la rue Sainte-Anne pour Carcassonne, puis Perpignan, où elle ouvre un commerce épicerie primeurs. En 1958, elle revient en pays chalabrais et va perpétuer la notoriété de l'épicerie mercerie du cours Colbert, succédant ainsi à sa tante Yvonne Amat, entrée dans les ordres. Elle signe alors un bail de 33 ans avec une clientèle qui sera invariablement accueillie par un sourire et beaucoup de prévenance. Les plus anciens de la communauté chalabroise, ne manquent jamais de faire référence à la qualité des fromages de Marthe.

    En 1991, elle prend sa retraite et se retire place Espérance Folchet, aux côtés de Lucile sa mère, avec qui elle entretenait une relation très fusionnelle, et qui décédera en 1999. Une disparition dont elle ne se remettra jamais, malgré l'affection de ses enfants et petits enfants. Admise à l'hôpital local des Hauts de Bon-Accueil en décembre 2013, où elle laisse le souvenir d'une patiente douce et agréable, sa joie de vivre l’a peu à peu abandonnée, malgré l'entourage de ses proches et du personnel soignant.

    Au terme de la bénédiction, célébrée en l'église Saint-Pierre, et après un dernier « Se canto » interprété par la chorale Eissalabra, Marthe Brembilla a été inhumée aux côtés des siens.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Jean-Pierre et Michel, ses fils, à Frédéric et Marie ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, ainsi qu'à tous les personnes affectées par ce deuil.

  • Rugby : Un beau succès pour boucler la saison

    uskbp xv,rc cruxéenJérémy Roncalli et les Bleus ont vaillamment dominé le quinze du Volvestre (Photos Patrick Pierron).

    Le dernier rendez-vous de la saison, programmé dimanche 20 mars sur la pelouse du stade Lolo Mazon, a permis au quinze de l’US Kercorb-Bastide-Peyrat de signer une victoire probante sur les Ariégeois de Ste Croix-Volvestre, score final 13 à 6 (mi-temps 10-3).

    Face à une équipe venue conforter sa place dans le quatuor de tête, les joueurs du président Jacques Cunillera, qui avaient pu faillir par des entames imparfaites, ont cette fois corrigé le tir en réalisant une entrée en matière des plus volontaires. Le RC Cruxéen en fera les frais dès la 15e minute, avec un premier essai de Johann Rivals. Un bel enchaînement vers l’aile droite trouvera Christophe Servant qui servira son capitaine pour un essai en coin non transformé (photo ci-dessous).

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    Le RCC reviendra au score sur pénalité (5-3), mais à la demi-heure de jeu, un nouveau décalage vers l’aile permet à Mickaël Vergès d’aller en dame (10-3, photo ci-dessous). L’Entente poursuivra son jeu offensif et ouvert, jusqu’aux citrons.

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    Le deuxième temps sera engagé sur ce même rythme pétillant, qui perturbera des Ariégeois désarçonnés face à la détermination du quinze des « Trois Clochers ». Une petite bagarre générale plus tard, le jeu retrouvera ses droits et si le RC Cruxéen réalise un nouveau rapproché sur pénalité (10-6), il reviendra à Eliot Floch de clôturer la marque sur pénalité (13-6). Dans les dix dernières minutes, l’USKBP arc-boutée en défense défendra bec et ongles un succès prometteur, qui vient confirmer la marche en avant initiée lors de la phase retour.

    Au final, une 5e place au général de 4e série de Midi-Pyrénées, et de nombreux motifs de satisfaction pour la saison prochaine. La balle ovale a signé son retour en grâce, au fil d’une saison conclue par un baroud d’honneur offert à ses supporters. Félicitations à tous.

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    Ambiance électrique du côté des « talanquères ».

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    Anthony Rodrigues à l'approche des 22 m adverses.

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    Un premier essai qui fait du bien.

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    Alex Dumay à la manoeuvre.

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    Le buteur Eliot Floch décalé sur l'aile.

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    Sortie en touche imminente pour Alex Dumay.

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    Un quinze uni goûte au bonheur d'un succès mérité.

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    Les vertus thérapeutiques de la victoire.

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