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  • Les Chalabrois renouent avec le cinéma et le court métrage

    Collégiens journée court-métrage Mars 2018.jpgAventure, émotion, rire, chacun y a trouvé son bonheur.

    Du jeudi 15 au lundi 19 mars, ce ne sont pas moins de 300 personnes, de 3 à 97 ans, qui ont été sensibilisées au film court, grâce à la Fête du court métrage et à l'initiative de la professeure documentaliste du collège Antoine-Pons. Karine Fridman a organisé sept séances sur la commune, la plupart ayant pour cadre le théâtre Georges-Méliès. Du nom du père du trucage, dont les origines chalabroises ont été rappelées, avant la projection du « Voyage dans la lune », dans sa version restaurée et colorée. Premiers spectateurs conquis, les élèves de CM de l'école Louis-Pergaud et les 6e du collège, avant que d’autres classes se succèdent tout au long de la journée du 15 mars.

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    Les classes maternelles de Chalabre et de Sainte-Colombe-sur-l’Hers (photo ci-dessus) ont été émerveillées, la séance étant ponctuée de « Oh ! » et de « Ah ! », ainsi que de nombreux rires ! La journée s'est terminée par une projection tout public.

    Parfaitement ancré sur son territoire et travaillant en partenariat avec les structures locales, le collège Antoine-Pons est tout naturellement allé vers les publics empêchés de l'Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil et de la clinique Christina. Quelques élèves du Club Lecture du collège ont présenté les films sélectionnés pour ces séances destinées à un public âgé, qui semble lui aussi avoir grandement apprécié.

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    Le Club Lecture du collège a présenté les films à l'Ehpad... 

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    ... et à la clinique Christina

  • Expo à l’Ehpad : Avancer sur le chemin, et s’adapter à l’inattendu

    Cheminement Expo Ehpad Mars 2018.JPGConstance et à-propos ont aiguillé nos modistes.

    L’atelier d’expression créatrice des Hauts-de-Bon-Accueil, vient de signer une nouvelle réalisation, exposée à l’attention des résidents et du public. Dominique Billet, animatrice du pôle animation de l’Ehpad, a accompagné « les créatrices expérimentées que sont nos aînées, douées d’idées, de talents et de savoir-faire, sans oublier les capacités de chacune à s’adapter face à de nombreuses situations et imprévus ». Car ce projet aura démarré par un raté, à cause d’une fausse manœuvre. De belles figurines aux corps et costumes façonnés avec de la pâte à sel, enrichie d’acide citrique, une cuisson mal surveillée, et voilà comment des heures de travail seront réduites à néant, seule une figurine échappera à l’épreuve du four.

    Après avoir exprimé déception et regrets, Mireille Domingo, Augusta Fournier, Jeanne Fraisse, Claudine Jouvenelle, Jeannette Laffont, Andrée Pont, Louise Pujol et Adrienne Stoliès vont accepter de se relever, de poursuivre le projet, à l’aide de matériaux différents. Pour créer de nouvelles figurines, avec bois de mûrier, fil électrique dénudé, et robes cousues main, à partir de patrons dessinés de toutes pièces par nos modistes. Dont les mains et les yeux vont trouver ou retrouver le sens du fil à enfiler, à bâtir, à faufiler, à coudre, ainsi que le sens du fil à orner, à décorer et à parer au final, les tenues de vingt et une poupées. Bel et bien oubliée, la cuisante mésaventure du four aura été le point de départ de tout un cheminement, parsemé d’imprévus, mais abouti.

    Entourée de ses petites mains, Dominique Billet suggère comment « à l’image de points de couture ressemblant à un codage, à une écriture, à des hiéroglyphes, c’est jour après jour, point après point, que nous cousons et recousons des situations de la vie quotidienne… ». Une expérience qui a donné son nom à l’exposition, « Cheminement », visible encore quelques semaines dans les salons des Hauts-de-Bon-Accueil. 

  • Les vestiges du Chalabreil

    chalabreilA hauteur de la rue du Pont Vieux, les pointes de bois telles qu’elles apparaissaient en décembre 1996.

    Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1996, les trois cours d’eau qui traversent la cité du Kercorb atteignaient l’un après l’autre leur cote d’alerte. Gonflés par les chutes de pluie, l’Hers, le Blau et le Chalabreil charriaient des flots noirs et chargés, provoquant des crues qui allaient se répéter à huit jours d’intervalle. Au lendemain de ces inondations, le cours du Chalabreil débarrassé de ses alluvions par les eaux furieuses devait laisser apparaître les vestiges de piliers de bois semblables à des supports de passerelle ou de pont.

    D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.

    Ces pointes de bois mises à jour en décembre 1996 seraient-elles les vestiges d’un des ponts qui permettaient le contrôle des allées et venues dans la bastide de Chalabre ? Rien n’est moins sûr mais il est permis de le penser. Le mur d’enceinte quant à lui, servit également de protection lors des épidémies de peste. Avant son édification, une première épidémie avait décimé plus de la moitié de la population chalabroise, c’était en 1348. Aujourd’hui, les pierres de cette muraille mise à bas donnent leur force aux racines des platanes qui ornent les cours d’Aguesseau, Docteur Joseph Raynaud, Sully et Colbert.