Dernières consignes avant l’irruption dans une atmosphère enfumée.
Les effectifs du centre de secours Jean-Cabanier étaient mobilisés samedi 6 octobre, à l’occasion d’un exercice destiné à mettre en pratique les techniques opérationnelles, lors d'un incendie d'habitation. Cette manœuvre devait également permettre aux soldats du feu de s’approprier le nouvel espace que constitue le cours Sully, entièrement recréé depuis janvier.
Le scénario préparé par l'encadrement du centre sous la supervision du lieutenant Jean-Marie Lafitte, consistait en un départ de feu au premier niveau d'une habitation traditionnelle de village, avec prise en charge de trois victimes. Des mises en situations qui permettent de valider, de maintenir, et d'améliorer les acquis de chaque intervenant, présents sur le terrain avec trois engins pompes, une ambulance et un véhicule de commandement.
De plus, les dix-neuf sapeurs-pompiers volontaires du centre du Kercorb ayant pris part à cette formation, ont bénéficié de la participation du commandant Julien Saddier (photo ci-contre), nouvellement intégré au Sdis 09. Une présence très appréciée d’autant que son débriefing aura incontestablement apporté une réelle plus value, ce pourquoi ils le remercient. Un grand remerciement également à la CdC des Pyrénées audoises pour le prêt des locaux (ancien District), et à Jean-Jacques Aulombard, maire et présent sur les lieux.
L’occasion de rappeler que le centre de secours est confronté à de grandes difficultés, lors des missions en journée, difficiles à assumer par manque d'effectif disponible. Un appel au recrutement est lancé, les candidats peuvent prendre contact au 06 76 45 16 18. Et si ce nouvel exercice a été mené à bien, il a été empreint d’une morosité certaine, à écouter les bénévoles du centre Jean-Cabanier : « Après la disparition des services public de proximités, des médecins de campagne, il serait bien dommage de voir disparaître le seul service public basé sur le volontariat et qui est depuis des lustres aux services de la population de notre ancien canton : doit on se faire à l'idée sans réagir qu'il sera bientôt la règle d'attendre des secours qui viendront de Quillan, Limoux ou Espéraza ? »