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  • Rugby : L’USCKBP se défait de Séméac dans la douleur

    usc kercorb la bastide le peyrat,séméac olympiquePatrice Ruffat a mis du mouvement dans le jeu de l‘Entente des trois clochers (Photo Patrick Pierron, compte-rendu Sébastien Danjou).

    Dimanche 21 octobre au stade Jean-Coste du Peyrat, l’US Chalabre-Kercorb-La Bastide-le Peyrat a signé face au Séméac Olympique, son quatrième succès en quatre rencontres, score final 25 à 20 (mi-temps 12-6). Une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des inondations du lundi 15 octobre.

    Pour leur premier déplacement de la saison, les Pyrénéens du S O, club de 1ère série rétrogradé en 3e/4e série, apparaissait comme un redoutable adversaire et il le fut. En première période les deux équipes vont se jauger et chercher les points faibles de l’adversaire. L’USCKBP domine devant mais Séméac montre une très belle maîtrise technique derrière, échouant de peu à passer la ligne de défense des Bleus. Seuls les coups de pied de pénalité donnent de l’amplitude au score. Eliot Floch passe quatre pénalités contre deux pour son vis-à-vis, 12 à 6 aux citrons.

    Dès la reprise, Yan Morellec demi d’ouverture, conclu une belle action des arrières en aplatissant entre les pagelles, essai transformé par Eliot Floch (19 à 6). Le jeu reste équilibré jusqu’à ce qu’une échauffourée éclate. M. Perello, arbitre catalan envoie Martial Chassaing dix minutes sur le banc, et exclu définitivement un avant noir et blanc. Avec une nouvelle pénalité convertie par Eliot Floch (22 à 6), les jeux semblent être faits. D’autant que le retour du carton permet au quinze de la vallée de l’Hers de jouer en supériorité numérique. Contre toute attente pourtant, Séméac va marquer à deux reprises, deux essais transformés qui ramènent le score à 22 à 20. Les bleus remettent alors la main sur le ballon en toute fin de match et profitent d’une énième faute de Séméac pour passer trois points par la botte magique d’Eliot Floch, juste avant le coup de sifflet final.

    Prochain rendez-vous, dimanche 29 octobre au stade Lolo-Mazon face à Ax-Les-Termes, club en quête d’un premier succès en championnat.

     

  • La perf signée Antoine Biard sur la Diagonale des Fous

    antoine biard,diagonale des fousAntoine Biard à quelques heures du grand départ.

    Samedi 20 octobre à 5 h 42’, le dossard 1928 équipé de sa frontale est entré dans le stade de La Redoute à Saint-Denis de La Réunion, bouclant en 31 h 42’, la 26e édition de la Diagonale des Fous (168,6 km). Une course hors norme à laquelle Antoine Biard, spécialiste des courses de longue distance participait pour la première fois, et qu’il termine à la 36e place sur 2660 concurrents (19e dans la catégorie senior).

    Ce grand raid engagé jeudi 18 octobre sur l'île de la Réunion au départ de Saint-Philippe, a permis à Antoine, natif de Léran en Ariège, de relever admirablement un superbe défi, et de négocier au mieux les 9576 mètres de dénivelé positifs au programme. Avec un passage obligé tout près du Piton des Neiges, aux alentours du soixantième kilomètre, Antoine Biard aura parfaitement géré son effort, pointé en 251e position au km 15, 160e au km 35, 88e au km 40, avant d’intégrer le top 50 autour du km 90. Il poursuivra ainsi une remontée vers les leaders de la course, pour franchir samedi 20 octobre avant le lever du jour, une ligne d’arrivée sur laquelle l’attendaient parents et amis. Le chrono affichait 31 h 42’, pour une 36e place sur la Diagonale des Fous.

    L’occasion d’adresser de très sincères félicitations à Antoine Biard, aperçu sans sa frontale un certain soir de décembre 2004, autour de la place Espérance-Folchet.  

  • Carnet noir

    jeanne colonges

    La cérémonie des obsèques civiles de Madame Jeanne Colonges née Aymard, décédée dans sa 100e année, sera célébrée lundi 22 octobre à 10 h 30 au cimetière de Chalabre où l’on se réunira.

  • C’était hier : Cabrettes, boudègues et cornemuses

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 19 octobre 1993.

    sophie jacques-seranoSophie Jacques-Serano (photo archives, Mai 2013).

    Certains de nos voisins germains accordent toujours autant d’intérêt à cette religion qui se développa au Moyen-Age dans le Midi de la France. Jugée hérétique par l’église chrétienne, cette forme de pensée et de société que fut le catharisme, a fait l’objet d’un reportage tourné le 22 septembre dernier par une équipe de la télévision allemande, qui s’est élancée sur le sentier cathare et ses châteaux. Le caractère artistique que le réalisateur a voulu donner à son montage nécessitait bien évidemment la présence de musiciens accompagnés de leurs instruments. Les célèbres troubadours du château de Puivert n’étant libres que pour l’éternité, nos reporters s'apprêtaient à repartir outre-Rhin, privés d’illustration musicale.

    Cette impression d’inachevé et de travail à demi terminé allait disparaître à Villegly au cours de la visite du Centre national d’études cathares où l’on se fit un plaisir de résoudre le problème : « Rendez vous du côté de Philippou, près de l’ancienne gare de Rivel, vous y rencontrerez Sophie Jacque de Dixmude ». Ce qui fut fait, et c’est ainsi que quelques notes de cornemuse auront permis d’évoquer l’atmosphère envoûtante que les troubadours firent régner pendant près d’un siècle dans les cours seigneuriales du Midi. Allait-on laisser colporter au pays de Wagner, qu’il n’y a pas de musiciens en pays de Kercorb ? Quelle hérésie Sophie !