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  • Diabasis a traversé l'année de scène en scène

    diabasisMark Howie (à droite), succède à Patrice Salerno.

    La bibliothèque municipale accueillait samedi 15 décembre, l’assemblée générale de l’association culturelle Diabasis, fondée en octobre 2016. Le rapport moral présenté par le président Patrice Salerno a permis d’évoquer l’activité des ateliers théâtre (enfants et adultes), animés par Elsa Suard, et de suggérer la recherche de partenariats avec les diverses associations des villages alentours. Afin de favoriser une participation plus conséquente, notamment chez les enfants, dans la perspective d’un Festival théâtre enfants « pour les enfants et par les enfants », au programme 2019. Autre satisfaction, la bonne fréquentation du club lecture, qui se réunit le premier jeudi de chaque mois, à la bibliothèque municipale, de 18 h à 19 h 30. A ce jour douze inscrits partagent avec enthousiasme leurs choix littéraires.

    Les activités ponctuelles programmées en 2018 auront connu un succès inégal, telles que le Forum Théâtre en mai avec l’association « Le temps d’Agir » (Mai 68-Mai 2018), Mix’Art en juin, Pièce de théâtre enfants dans le cadre des Fulgurances de l’Eté en juillet, Salon du livre en août, Rencontres poétiques en septembre, Atelier expression corporelle animé par Eric Goizet en octobre.  

    diabasis

    Riche de trente-sept adhérents, Diabasis a adopté à l’unanimité rapports moral et financier, avant la démission du bureau sortant, lequel ne se représentait pas (Patrice Salerno président, Stéphanie Mir trésorière, Martine Babin secrétaire). A l’issue d’un vote unanime, Diabasis sera désormais présidée par Mark Howie, assisté de Michèle Mirouze, trésorière, avec pour première mission, la mise en place des objectifs 2019.

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  • Sonnac-sur-l’Hers : Camille Boussioux nous a quittés

    camille boussiouxMardi 20 novembre était célébrée en l’église Saint-Jean-Baptiste, la cérémonie des obsèques de Camille Boussioux, décédé samedi 17 novembre, à l'âge de 93 ans. Né le 19 janvier 1925 au hameau de Camplimoux, scolarisé à Sonnac puis à l’école supérieure de Chalabre avec Monsieur Moutou, Camille s’investira dans l’exploitation familiale de battage, aux côtés de son frère Jean. Il fera ensuite le commerce de paille et de fourrage, jusqu’à l’âge respectable de 70 ans, avant de reprendre l’activité après une pause, épaulé par son ami Albert Artigues.

    Il vivra la période de la Résistance au plus près de l’action, avec l’arrivée dans la maison familiale de François Le Berre, alias Stephan, parachuté sur Picaussel le 10 avril 1944 avec la Mission Amédée. Ce dernier, acheminé depuis le maquis jusqu’au hameau de Camplimoux par le partisan Albert Houssailles, assurera les vacations radio avec Alger, jusqu’à la Libération. Courageux et homme d’honneur, Camille Boussioux évoquait toujours avec la même émotion, la tragédie du col de la Flotte survenue le 27 juillet 1944, et fatale à cinq résistants, victimes d’une embuscade tendue par l’occupant. Monté à vélo aux côtés d’Antoine Canal, maire de Sonnac-sur-l’Hers, ils découvriront les corps abandonnés depuis la veille. Camille Boussioux avait ramené les dépouilles vers le village sur sa camionnette, dont le permis de circuler était délivré en cette période de battages.

    Camille avait épousé Jeanine Boussioux, jeune Sonnacoise, le 15 avril 1950, et le foyer s'était enrichi de la venue au monde de quatre garçons. Malgré un grave accident dont il avait été victime en 1958, Camille assurait avec le soutien de Jeanine, la bonne marche du négoce. Sa gentillesse et son sourire rayonnant faisaient le bonheur de ses proches et de ses amis, au premier rang desquels ses compagnons de chasse. Animé par une passion qui lui avait valu d’être décoré le 28 avril dernier, de la médaille du plus ancien chasseur du Département.

    Depuis le décès de son épouse Jeannine, survenu le 24 juin 2013, Camille Boussioux restait très entouré par sa famille. La cérémonie religieuse a permis de lui adresser un dernier adieu, avant que la chorale Eissalabra n’interprète le Chant des Partisans, en sa mémoire.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Christian, René, Michel et Patrick ses enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Affiches sportives

    Football : Le FCC à domicile.

    La 9e journée de championnat de l’Aude offrira une seule affiche au stade Lolo Mazon, en ce dimanche 16 décembre. A 15 h et pour le compte du championnat D2 (1ère division), le FCC I sera opposé au FC Caux-et-Sauzens, match arbitré par Omar Tahiri. Les deux formations occupent la 3e place ex aequo au général, chacune comptabilisant trois victoires, deux nuls et trois défaites. Cette rencontre devra permettre aux footballeurs du président Alexandre Pereira de confirmer leur forme ascendante et de creuser l’écart avec le onze cauxois.

    Les réservistes du FCC II, leaders provisoires du championnat D4 (2e division) devant le onze de Villasavary, crédité de deux matches de retard, seront exempts.

    fc chalabre football,usc kercorb-la bastide-le peyrat

    Photo archives, Mai 1998, les benjamins du FCC, bientôt champions de l’Aude sur la pelouse de Caux-et-Sauzens

    De gauche à droite, debout : José Planas, Alexandre Cassagnaud, Aurélien Barrière, Fabien Villeret, Grégory Opel, Hugo Defernez, Mathieu Bedin. Accroupis : Aurélien Moralès, Gaël Planas, Fabrice Rosich, Anthony Rosich, Alexandre Granger (absents sur la photo, Terry Rousselet, Thomas Walheim).

    Rugby : L’USCKBP accueille Ste-Croix au Peyrat.

    La 10e journée de championnat de 3e-4e série du championnat de Ligue Occitanie programmée ce dimanche 16 décembre, offrira aux supporters de La Bastide-Le Peyrat-Chalabre, l’opportunité de soutenir le quinze de l’USCKBP, opposé au stade Jean-Coste à son homologue de Sainte-Croix-Volvestre (6e). Lors du match aller en Volvestre, le quinze des Trois Clochers avait décroché une victoire étriquée sur la marque de 19 à 22. Face à des Cruxéens que le club du Kercorb n’avait encore jamais battus, cinq pénalités et une transformation d’Eliot Floch, et un essai de Mickaël Cathala (photo ci-dessous), avaient fait la différence. Autant dire que l’affiche opposant cet après-midi les deux derniers champions 4e série de Midi-Pyrénées devrait attirer un public nombreux. Coup d’envoi à 15 h au Peyrat.

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    Photo archives Patrick Pierron, 23 septembre 2018

  • Sonnac-sur-l’Hers : Jean Camille Bénet n’est plus

    jean camille bénetMercredi 14 novembre, l’église Saint-Jean-Baptiste accueillait une nombreuse assemblée venue rendre un dernier hommage à Jean Camille Bénet, résidant à Roubichoux et décédé à l’âge de 97 ans. Né le 3 décembre 1920 à Fanjeaux, où son père Antoine Bénet, natif de Chalabre, exerce la profession de gendarme, il verra grandir à ses côtés Louis son frère et sa soeur Simone.

    Il a neuf ans lorsque sa mère Joséphine Brunel, se noie lors des inondations de Mas-Cabardès en mars 1930. En 1934, il intègre l’école navale Paul-Bousquet à Sète comme mousse, et s'engage dans la marine nationale en novembre 1938. Lors d'une permission à Chalabre, il rencontre Adrienne Mamet, fille d'une famille franc-comtoise installée en Kercorb depuis 1933. Ils se marient le 11 août 1945 en l’église Saint-Pierre de Chalabre, puis il part deux ans en Indochine. A son retour, il fait la connaissance de son fils Christian né en mai 1946. Paul et Pierre naîtront en février 1948.La famille déménage à Toulon où naîtront Noëlle et Bernard en décembre 1949, Jean-Luc en mai 1953 et Dominique en février 1957.

    jean camille bénet

    Jean Camille Bénet navigue sur toutes les mers du globe et à son retour du tour du monde en 1960, la famille achète la ferme de Roubichoux. Le marin devient agriculteur à temps partiel et arrête de naviguer en 1961. Il poursuit sa carrière dans les services de l'arsenal jusqu'en 1964, prenant la fonction de capitaine d’armes au fort Lamalgue, jusqu'au 3 décembre 1972, date de sa retraite.

    jean camille bénet

    Peu après il déménage à Roubichoux où l'attendent d'autres activités, élevage de veaux, vaches, moutons, poules, lapins, chevaux, et l'été, des colonies pour enfants défavorisés jusqu'en 1985. En 1990, il épaule son fils Jean-Luc lors de la création des Compagnons de Roubichoux, lesquels vont rebâtir l’église de Saint-André-de-Roubichoux, qui renaît en avril 2000. Par la suite, il emmènera Adrienne en visite sur toutes les terres abordées durant sa carrière, et ils passent les hivers à Sainte-Anne en Guadeloupe, jusqu'en 2015, lorsque la maladie prend le dessus.

    Jean Camille Bénet s'est éteint le 11 novembre dernier au petit matin, après 73 années de vie commune avec Adrienne, pour rejoindre dans le caveau familial de Sonnac-sur-l’Hers, Paul décédé en janvier 1980, Jean-Jacques fils de Paul décédé en mai 2002 et Patricia fille de Pierre, décédée en août 2012. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Adrienne son épouse, à ses six enfants, treize petits-enfants et quatorze arrière-petits-enfants.